Chapitre 1.2 : Le garçon du manoir

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Comment le temps peut être si tordu et si exorbitant en même temps? j'ai été témoin de sa transgression sur des pauvres âmes innocentes pendant seize longues années. Moi c'est "Ryô" un personnage sarcastique d'un mètre soixante cinq, les yeux creux d'une couleur verdâtre, les cheveux un peu courts soigneusement peignés fléchissant sur un marron grillé et je ne partage pas le moindre sourire sur vos lèvres, la cause... Vous l'aurez comprComment le temps peut être si tordu et si exorbitant en même temps? j'ai été témoin de sa transgression sur des pauvres âmes innocentes pendant seize longues années. Moi c'est "Ryô" un personnage sarcastique d'un mètre soixante cinq, les yeux creux d'une couleur verdâtre, les cheveux un peu courts soigneusement peignés fléchissant sur un marron grillé et je ne partage pas le moindre sourire sur vos lèvres, la cause... Vous l'aurez compris.

Il est cinq heures du matin, j'ai dû me lever tôt parce que j'ai rendez-vous à un enterrement d'un vieux matou de la part de madame Françoise, la maîtresse d'une époustouflante édifice dans ce timide quartier résidentiel, vue les circonstances je n'avais pas trop le choix, je devrais y être à tant pour la messe et pour tout le reste, je le lui doit bien ça "après tout ce qu'il a fait pour moi".

Sa mort reste encore un dilemme pour nous tous mais les larmes de madame Françoise empiraient chaques secondes qui passèrent, à croire qu'il signifiait beaucoup pour elle, c'était un très bon matou d'après ce que j'ai entendu.

Oui Comme je vous l'ai dit il s'agissait bien d'un chat, cet animal de compagnie, ce félin qui sommeil le jour et rôde la nuit laissant leurs poils veloutés partout où il passe. Mais ce n'était pas n'importe quel chat, d'après l'histoire c'était une race très rare que l'on trouvait seulement dans une noble famille anglaise, une héritage transcendante de la famille " Cavendish " durant quatre siècles a filé mais aujourd'hui suite à des menaces de diverses envergures, il fut le dernier de sa lignée, mort subitement d'une tragédie indéniable. Je sympathie avec madame Françoise, elle doit se sentir indignée, déshonorée par ce fatidique responsabilité.

Nous étions sept au total, la famille concernée réunie sous le ciel sombre après plusieurs minutes de deuil pour rendre hommage à la pauvre bête dans un cimetière dédiée à la noblesse. On lui avait même attribué un petit cercueil commode pour refléter un être cher. Un zoologiste fut aussi présent pour signalé au légiste l'extinction définitive de la race.

Je me demande si on ferait autant pareil pour moi après ma mort.

Vous vous demandez pourquoi cette histoire de chat vous intéresserait, à quoi bon ? Après tout ce n'est qu'un chat. Mais voyez-vous, Les circonstances de cette mésaventure ne sont pas des choses que je pourrais qualifier de " fait naturel " disons plutôt que c'était une affaire un peu compliqué.

Ne me sous estimé sous aucun prétexte et ne prenez pas mes mots à la légère, j'ai des oreilles partout, je n'aurais qu'a posé une seule question pour savoir qui, comment et pourquoi, mais je devrais d'abord me concentrer sur mes préoccupations habituelles ou du moins les corvées impitoyables qui m'attendent au cours de la journée.

Pour comprendre ce qui s'est réellement passé il va falloir revenir soixante douze heures en arrière avant ce funeste événement.

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En réalité je suis orphelin ignorant tout sur l'origine de mes vrais parents biologiques, mais j'ai reçu la clémence d'un personnage le plus réputé et le plus riche de toute la ville faisant de moi son apprentis écuyer. Je n'allais pas à l'école comme tous les autres, j'ai eu des cours particuliers avec un tuteur bien sage dont je maîtrisais à la perfection tous les horaires.

Aujourd'hui est le dix juillet, le bruit excessif et répétitif de l'aiguille de mon l'horloge fit la seule qu'on entendait dans ma chambre. Même dans un profond sommeil, je saurais reconnaître machinalement quand la grosse aiguille s'arrêtera subitement sur le chiffre six, mais je dois vous dire une chose, croyez le ou non "ce n'était pas du tout l'oeuvre de mon subconscient"

Chaque vendredi matin, je devrais aller faire les courses avec mon vélo de cargo quand soudainement le chien du voisin d'un air excité m'apporta dans sa gueule comme prévenue, une partie de la dépouille d'un cadavre infâme "un orteil humain démembré" d'un odeur fade et déplaisant plus on se rapprochait. Je crois que c'est un "komondor" à poil frisé, une race de chien très fréquente dans la vallée du nord. Ses deux pattes en avant sur mes genoux et sa queue follement agitée me laissant croire qu'il m'a apporté un beau souvenir, tout comme "je le lui ait demandé pour la dernière fois".

Je saisissais mon mouchoir vaguement sortant de l'intérieur de mon pull tout en me rabaissant à peu près à la taille du chien pour lui dérober ce putride déchet organique entre ses petites canines, mes traits sournois ne me trahissaient en aucun cas puisque "je suis habitué".

Cet orteil ambulant finit dans un bocal rempli d'une substance antiseptique pour étouffée l'odeur nauséabonde au rez-de-chaussée, je n'aurais pas le temps de m'en débarrasser parce que faire les courses me prendra énormément de temps, la liste de mes achats est engouffrée de lettre jusqu'au bas de la page. Je sortis du terrain pour gagner la direction du trottoir en promenant mon vélo sur le côté avant de prendre le grand élan. Mon attention dérivé sur l'orphelinat d'en face me révoqua dans des pensées enfantines, quelle sublime fondation. Mes sens complètement dans le néant, il suffisait d'une fraction de seconde pour rompre ce lien qui unissait ma conscience avec la nature, Madame Françoise me ramena les pieds sur terre en m'adressant la parole. Elle se promenait sur la pelouse avec son chat adoré, le bercent entre ces bras, ce chat portait un collier bleu à son cou tout à fait "unique en son genre".

Elle savait parfaitement que j'allais faire les courses mais elle me posa exprès la question, je certifie qu'elle attendait quelque chose de moi, comme d'habitude. Sa longue robe bouffante couleur de ciel lui allait à merveille avec ses teints rosés. Elle sortit prudemment dans sa poche une lettre ayant un sceau quelconque pour me la confiée, tout en se méfiant des regards audacieux. Que me vaut cette honneur ? pensais-je, mais non elle était dédiée à quelque d'autre.

Pourquoi moi ? Elle imposa sur moi ses grands yeux conquérants d'une grande sagesse pour me convaincre d'expédier cette lettre en personne, Pas le choix je devrais me montrer courtois et J'ai fini par postuler, mais elle n'arrêtait pas de me rappeler à plusieurs reprises de ne pas me tromper d'adresse, Les courses vont devoir attendre pendant quelques minutes, "maudit soit tu stupide lettre" .

Pendant que les roues de mon vélo déambulent le sol bétonneux du quartier, le climat sombra dans un inquiétant paranoïa sans pareil. Les gens follement paniqués se précipitaient tous dans la même direction comme pour fuir un danger mortel. Insouciant de la réalité qui me faisait face, je plongeai mon destin tout droit au cœur de cette adventure hostile, après tout je suis sur mon chemin.

Nest-ce pas magnifique de pouvoir admirer en chair et en os le roi des animaux rugissant en pleine nature ? Oui il s'agissait bien du lion et ils étaient deux en pleine rue près à commettre un génocide, le maître du zoo d'à côté était pris pour seul responsable, je crois que la raison était lié a une affaire politique. Mais où sont les autorités ? Très simple, l'argent les a sûrement corrompu pour ignorer aveuglément tout manœuvre despotisme "Parfois les gens de cette ville sont d' une cruauté infinie" .

Que faire dans un moment pareil ? Vous vous dîtes sûrement que je devrais fuir comme les autres, car si ils me rattrapent ils n'en ferai qu'une bouchée de moi, et bien vous vous trompez énormément à mon sujet, au contraire j'ai continué a pédalé légèrement comme un fantôme frôlant a proximité entre les deux bêtes sauvages encore plus terrifiant de près, ils étaient trop occupés avec leur carcasse dont je ne sais "qui" pour se concentrer sur un maigrichon tel que moi, comme si je n'étais rien à leur yeux. Ou du moins et si je vous disais c'était parce "j'ai cette étrange capacité de me fondre dans le décor sans que personne ne s'en aperçoive" .

Mon secret, vous le saurez très bientôt.

Maintenant que J'ai réussi à passer sans me perdre un bras il ne me reste plus qu'à délivré cette lettre, et ne vous en faites pas pour les lions la situation est sous contrôle.

J'étais enfin là, à la bonne adresse, après avoir parcouru la moitié de la ville me voilà sur pieds devant une entrée prestigieuse embellie par des statues et des buissons ramifiés de belle ampleur. Bien avant que mon index droit n'atteigne la sonnette, la porte s'ouvrit instantanément, un homme à la quarantaine se pointa d'un air pressé, il m'attendait que moi. Je n'ai même pas eu le temps de me présenter il savait pourquoi j'étais là. "Vous êtes en retard, donnez moi la lettre vite" me demandait-il impatiemment. Une fois la lettre entre ses mains il me claqua la porte sans l'ombre d'une impitoyable sagesse, même pas un "merci".

Le lendemain fut le onze juillet, le son des sirènes nocturnes alarmants des signaux de détresse plongeaient les ruelles dans une boucle sans fin. Le lendemain encore la nouvelle était partout, dans les médias, en première ligne des infos et en première page des journaux...

"La maison à laquelle je venais de livrer la lettre a complètement pris feu dont les résidents ont complètement porté disparu.

Depuis ce jour les choses ont prit une tournure dramatique, Je ne regarde pas des films parce que j'en vis assez souvent... souvent pour vous dire jusqu'à quand débute le commencement d'une nouvelle histoire étrange...

Assez étrange quand vous vous rendrez compte que le chat de mademoiselle Françoise est mort écrasé comme s'il s'est fait piétiner par quelqu'un ou par quelques chose de gigantesque.

Dea maison à laquelle je venais de livrer la lettre a complètement pris feu dont les résidents ont complètement porté

Assez étrange quand vous vous rendrez compte que le chat de mademoiselle Françoise est mort écrasé comme s'il s'est fait piétiner par quelqu'un ou par quelques chose de gigantesque.

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