- Jean : Et tu as aimé ?

- Moi : Oh oui, j'ai adoré surtout que tu sens le plaisir de l'autre.

- Jean : D'accord, et ducoup tu te sens hétéro ou homo ?

- Moi : Hétéro sans doute.

- Jean : Donc tu te sens plus intéressé par l'expérience de la chose avec Alan ou autre.

- Moi : Oui en effet, enfait c'est plus grave que ça entrée guillemets. Je ne m'imagine pas quoi que se soit avec quelqu'un d'autre quelque soit son sexe.

- Jean : Ah oui ?

- Moi : Oui je suis amoureux d'elle et cette expérience ma fait regretter un peu d'avoir testé ça. Maintenant, je ne le regarde pas trop non plus surtout que Amandine est au courant donc c'est pas trop grave.

- Jean : Donc si tu pouvais revenir en arrière tu ne tenterait pas l'expérience?

- Moi : Franchement je ne sais pas trop. Parsque l'intérêt de l'avoir testé fait que je sais où j'en suis. Et que je suis plus attiré par les filles.

- Jean : Ok, je comprend. Moi je me demande si je devrais tester les filles ou non.

- Moi : Franchement pour ne pas avoir de regrets je pense que tu devrais tester.

Jean semble acquiescer mes paroles et ne plus douter. Il doute de son orientation sexuelle et c'est tout naturelle à son âge. Il a été très bien avec son Alan, mais aujourd'hui il se pose les bonnes questions.

- Moi : Puis il y a autre chose qui me fait penser ça, c'est ton attirance pour Fanny.

- Jean : Ouai c'est aussi ça qui me fait penser que tu as raison.

Je sourit à Jean il est toujours effrayé mais il est bien plus mâture que Alan. Pour moi c'est une bonne chose qu'il ait cessé de le fréquenter. J'espère malgré tout qu'il resterons amis.

- Moi : Bon à toi de me dire du coup.

- Jean : Bah écoute en fait je t'en veux un peu. C'est surtout que tu sois plus trop disponible pour moi. Puis je suis un peu jaloux de toi et elle je crois.

- Moi : Il faut pas tu sais que je suis là pour toi. Effectivement je passe peut-être pas mal de temps avec elle. C'est normal quand même, mais rien ne t’interdit de me parler en sa présence ou de me demander du temps.

- Jean : Oui c’est vrai. Je vais essayer d'y penser à l'avenir.

- Moi : Bon alors c'est cool. On est plus en froid ?

- Jean : Non tu n'as pas à te faire du souci.

Je suis ravi par ces mots et soulagé de savoir que mon frère se soit confié à moi malgré sa rancœur.