Téléphone rose
N'aies pas peur de me prendre au dépourvu!
Presse la touche appel, et sois à l'aise,
Respire, soupire... ô ta voix comme une caresse
Et, quand tu soupires... laisse-moi t'imaginer nue...
Un mètre soixante, les cheveux châtains, longs,
Les yeux chocolat, mi-clos; ô femme à lunettes...
Quand tu te réveilles, qu'ils sont beaux, ouverts, nets
Mais, ce n'est rien à côté de quand je dis ton nom...
Tout avait commencé, il y a quelques mois...
Parle-moi de ton état d'esprit du moment,
Décris-moi les vêtements que tu portes,
Fais allusion à ce diable qui t'emporte
Et qu'on appelle... l'amour, tout simplement.
Je veux que tu te mettes complètement à nu,
Corps et âme, âme et corps, rien que pour moi,
Je veux que tu me dises absolument tout de toi:
Ta lingerie... Ton langage corporel... Ton côté "ingénue"...
Tout s'est dessiné, naturellement...
"Petit" haut rose et blanc au décolleté... miam!
Ton soutien-gorge mauve, et le tanga assorti,
Tu m'effeuilles, me mets à nu, me souris
Et me dis, les yeux dans les yeux, que tu m'aimes.
Sourire à me faire fondre, et gestes pour m'exciter,
Tu m'attendais, même avant que je n'arrive
Et maintenant, j'avoue que je suis à la dérive
Parce que j'attends fin octobre pour te retrouver...
J'avais rêvé de mes deux mains sur toi...
Tu m'as laissé ce peignoir de couleur noire
Sur lequel tu m'as laissé un peu de ton parfum,
Toi sur moi, ou moi entre tes jambes, nous n'étions qu'un
... Même au moment où l'on a dû se dire au revoir.
Le téléphone rose est notre meilleur allié,
Le soir, au début de la nuit, ô mon amour...
Faisons l'amour pour ne pas que nos cœurs soient lourds!
Tu te décris, et tu provoques ma curiosité...
J'avais aimé quand tu me parlais de ça et de ci...
Je t'imagine, allongée dans ton lit, Vénus,
Gentille sorcière qui m'a jeté un sort
Et, mes yeux ne glissent plus que sur ton corps,
Tu me parles de tes beaux seins, et ça t'amuse
Que je sois rapidement un homme à la mer,
Un... homme... à... toi, sur lequel ton corps se balance,
Ton intimité mouillée, avec aisance,
Va et vient, va et vient, en avant, en arrière...
J'avais rêvé de te faire donner de la voix...
Tu es au-dessus de moi, tu me chevauches
Et, je sens mon membre aller de pair avec ton sexe
Humide, agréable, chaud, compatible sans complexe
Au mien, alors qu'on s'aime, ma bouche sur ta bouche.
Tes beaux seins que j'aime ballottent alors que je te prends
Et que j'accompagne tes mouvements au-dessus de moi,
Tu gémis, et il me semble que tu es hors de toi
Quand tu sens que le plaisir est en moi, maintenant...
Tout évolue et se métamorphose...
Tu vas et tu viens... Tu vas et tu viens... Oh oui!
C'est désormais clair pour toi que je vais succomber:
Je donne de la voix, et j'ai tendance à m'agiter,
Alors, tu t'agites et m'ordonnes: "JOUIS!"
Je pose mes mains sur le bas de tes reins, et savoure
Tes seins qui ballottent et que je trouve très mignons,
Tes yeux chocolat, mi-clos, quand tu dis mon nom,
Ta cyprine salée et chaude, ô ton liquide d'amour...
J'ai hâte que tu sois là, fin octobre...
Je ne veux plus te résister: je veux tout donner,
La distance n'empêche en rien notre jouissance...
Alors, je rends les armes: sur ton corps, ma semence...
Comme tu me l'as demandé, je me suis enfin abandonné.
Quand je retrouve mes esprits et émerge du plaisir,
Tu te laisses t'écrouler contre mon corps en sueur,
Nous laissons couler des larmes de bonheur,
Je te regarde, les yeux amoureux: TU... M'AS... FAIT... JOUIR!
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