Chapitre 8 : Clara
Une semaine. Ça faisait une semaine qu'ils connaissaient Zach et Clara s'était habituée à sa présence dans sa vie. Il ne lui avait pas encore donné d'indication sur sa mission Récupérer Ethan pour le larguer. Elle attendait pourtant; Le lendemain de sa venue chez elle, il lui avait paru bizarre. Et cette sensation s'était accrue dans la semaine alors qu'ils allaient tous partir en vacances deux jours plus tard. Juan s'entendait bien avec lui. Vraiment bien.
-Vous faites quoi pour les vacances ?
-On reste là, répondit Juan. D'ailleurs, Zach, tu restes toi aussi, non ?
-Mes grands-parents vont venir. Tous. Ce sera.. wow. J'ai tellement hâte.
Clara savait reconnaître le sarcasme quand elle le voyait et Zach avait une propension assez élevée à l'ironie.
-Je ne comprends pas pourquoi tu n'aimes pas Noël.
Il tourna les yeux vers elle. Il la regardait toujours froidement désormais. S'était-il fait Ethanisé ? C'est ce qu'elle lui demanda à la fin des cours. Il n'avait pas pris le bus ce jour là, il était venu en voiture.
-Tu t'es fait Ethanisé ?
-Pardon ?
-Tu me snobes.
-Monte.
-Pardon ?
-Monte dans la voiture, j'ai envie de retourner chez moi.
Il claqua la portière et l'attendit. Elle s'engouffra dans l'habitacle. Il avait mis le chauffage. Et il sifflota en quittant le lycée.
-Qu'est-ce que tu me disais ?
-Tu me regardes froidement.
-Ah ? Je n'en avais pas l'impression.
Il roulait vite comme d'ordinaire et ils furent rendus chez lui en peu de temps. C'était la seconde fois qu'elle venait chez lui et la maison était plus impressionnante en plein jour. Il n'y avait plus aucun carton désormais. Il lui fit signe de s'installer dans le salon et il ramena deux tasses de thé.
-Tiens.
-Merci.
Elle avala une gorgée.
-Tes parents sont pas là ?
-Ma mère revient demain. Et mon père aussi. J'ai la maison pour moi, tout seul.
-Ah ? Tu veux venir habiter à la maison ?
Il parut très surpris qu'elle lui demande ça.
-Je vais vous déranger.
-Mais non, si Juan apprend à Maman que tu es tout seul, elle va venir te chercher. Attends, je vais lui envoyer un message pour lui demander.
Ella tapa rapidement pour ne pas lui laisser le choix. Sa mère répondit immédiatement.
-C'est vendu, tu viens à la maison.
-Pourquoi tu fais ça ?
-Il faut bien qu'on trouve un moyen pour que tes parents divorcent, non ? Comment veux-tu qu'on le fasse si on ne se parle jamais ?
-Je suis sûr que ça cache autre chose.
-Comme.
Elle fut surprise quand il posa sa tasse sur la table qu'il prit celle de Clara et qu'il la posa également sur la table basse. Il la plaqua tout à coup sur le canapé en cuir.
-Quelque chose de moins avouable.
Elle était sous le charme de ses yeux gris plissés. Elle rougit, balbutia mais rien n'était compréhensible.
-Alors ? Je te plais Clarabella Gonzales ?
-Si je te sens encore sur moi dans 10s, je te grifferai tellement fort, que quand j'irai porter plainte pour harcèlement sexuel, j'aurais ton ADN sous les ongles, compris ?
Il se mit à rire et l'embrassa sur le front.
-Je plaisante évidemment. Bon, j'ai réfléchi à ta vengeance et le mieux, clairement, c'est que tu fasses à Ethan ce que je viens de te faire.
-C'est à dire ?
-Que tu te mettes sur lui et que tu lui dises ce que je t'ai dit. Tu m'imites quoi.
-Tu veux dire.. comme ça ?
Elle le repoussa sur le canapé et monta sur ses genoux. Elle repoussa sa chevelure blonde sur le côté droit et lui fit un sourire en coin.
-Ou tu veux dire, comme.. ça..
Elle fit glisser son index sur son cou et le remonta tout au long de sa mâchoire. Elle le vit déglutir malgré lui.
-Les deux, je suppose.
Elle s'approcha de lui petit à petit.
-Est-ce que je te plais Zachary Ferguson ?
-Si tu n'avais pas envie de rire, je pense que ça ferait plus d'effet, en fait.
Elle sentit le rire la prendre et elle se repoussa sur le côté. Elle avait toujours ses pieds sur lui.
-Je suis fatiguée, je suis désolée Zach.
-Je ne vois pas qui n'aimerait pas avoir une jolie fille qui le chevauche. Soyons bien clair.
On sonna à la porte et elle vit qu'il hésitait à répondre. Il finit néanmoins par se lever et Clara entendit le son de la voix de son frère.
-Mec, j'ai ramené mes jeux, on va se faire une fin d'après-midi de din.. Salut Clara. Qu'est-ce que tu fais là ? Je te gêne peut-être.
Juan était sur la défensive, il savait un peu ce qu'avait traversé sa sœur avec Ethan. Le soir de sa déconvenue, il était entrée dans sa chambre et il l'avait serrée pendant qu'elle pleurait. Ils s'étaient réveillé le lendemain. Il avait souffert aussi mine de rien de la trahison d'Ethan. Il l'aimait comme un frère et leurs relations s'étaient considérablement refroidis.
-Mais non mec, j'avais la flemme de prendre le bus. Tu as ramené quoi comme jeu ?
Juan sourit et Zach alluma l'écran incurvé gigantesque et sa console de jeu. Ils s'amusèrent bien jusqu'à ce que le téléphone de Clara sonne. C'était Ethan.
-Ethan. Que puis-je pour toi ?
-Tu fais quoi ?
-Je suis chez Zach avec Juan, on est entrain de jouer à la console.
Zach lui fit signe de lui passer son téléphone.
-Salut mec, tu veux passer ?
Juan hoqueta et fixa Clara avec insistance.
-Ah okay, tu as juste les boules qu'on te mette la pâtée, c'est tout. T'inquiète je comprends. Mais oui, je te repasse Clara.
Il lui relança son téléphone et il retourna à sa partie. Clara s'éloigna dans la cuisine high Tech.
-Pourquoi tu veux savoir ce que je fais ?
-J'aurais aimé qu'on parle, on n'a pas parlé depuis très longtemps. Et ça me manque Bella. Tu me manques.
Elle avait attendu des semaines qu'il lui dise ça. Qu'il s'excuse. Elle ne dit rien. Elle attendait qu'il continue.
-On avait toujours des discussions fabuleuses. On pouvait parler de tout et de rien.
-Oui, c'est vrai
-Clara ! C'est ton tour, ramène ton cul de blonde.
-Je dois y aller, je te rappelle plus tard.
Elle raccrocha et il lui fallut une petite seconde pour se faire un visage de circonstance. Elle afficha un petit sourire et retourna jouer mais toute volonté de vaincre l'avait quittée. Dieu qu'elle était malheureuse. Il venait de l'appeler. De l'appeler. C'était un goujat de la pire espèce. Elle sentit la colère monter en elle comme une vague. Et quand elle perdit la partie, elle balança la manette sur son frère. Celui-ci se mit à rire en la traitant de mauvaise perdante. Clara prévint Juan que Zach venait dormir chez eux et son frère fut ravi. C'était le souci dans leur famille, ils s'attachaient trop. C'était ce qu'elle se disait alors que Zach empruntait la voiture de son père pour tous les ramener chez les Gonzales. La mère de Clara l'accueillit en le serrant dans ses bras et lui désigna la chambre d'amis pour qu'il pose ses affaires. Il y entra en la remerciant, c'était la chambre juste en face de celle de Clara.
-Non mais maman, il va dormir dans ma chambre, répondit Juan dans leur seconde langue maternelle.
-Juan, peut-être qu'il n'a pas envie de t'entendre ronfler.
-Je ronfle pas pas Maman.
-Non, rétorqua Clara, mais tu pues des pieds.
-Gnagnagna. T'es chiante. Tu dis ça parce que tu as envie d'aller le rejoindre la nuit venue.
-Dis tout de suite que je suis une pute.
-Tu es une..
-Juan !
Leur père venait d'arriver. Tous les Gonzales étaient dans le hall et Zach descendit à ce moment là. Il avait quelque chose en main.
-Tenez, c'est pour vous remercier de m'accueillir chez vous cette nuit.
Il tendit une boîte de chocolat à la mère de Clara et cette dernière hallucina. Comment avait-il pu prévoir un cadeau alors qu'ils étaient restés tout le temps avec lui sauf au moment où il avait fait son sac.
-C'est trop gentil, il ne fallait pas voyons.
-Si c'est naturel. Bonsoir monsieur Gonzales.
Il serra la main de son père. Clara savait que son père était sensible à la politesse et à la bonne éducation et clairement le fils de son patron était bien élevé.
-Il me semble que votre père n'est pas là en ce moment.
-C'est exact. Mes parents reviennent demain, c'est pour ça que Clara m'a dit de venir pour ne pas que je sois tout seul.
-Je reconnais volontiers le bon cœur de ma petite Clara ! Et bien, écoute, fais comme chez toi, si tu as envie de te trimballer en chaussette ou de te battre avec Juan, tu peux, notre maison est ta maison pour ce soir.
Zach ne savait pas quoi répondre, Clara ne voyait bien. Il était du genre timide en fait. Elle le comprenait. Il aida sa mère à cuisiner. Apparemment, il aimait ça. L'aider. Clara s'assit dans la cuisine. Et elle les observa.
-Tu cuisines souvent chez toi ?
-Seulement quand mes parents ne sont pas là. Histoire de manger.
-Et tes parents ? Ils cuisinent.
-Pas vraiment. Ma mère de temps à autres mais ce n'est pas souvent. Normalement, nous avons une cuisinière mais.. je ne sais pas si mes parents vont engager quelqu'un.
il avait des gestes précis.
-Tu as déjà pris des cours de cuisine ?
-Oui, oui. Ça se voit ?
-Bah disons que je ne veux pas t'énerver, tu as l'air de bien savoir manipuler des couteaux.
Il sourit. Il avait un beau sourire d'après Clara. Il y avait une une fossette. Ses cheveux cachaient ses yeux.
-Clarabella ?
Elle sursauta. Personne ne l'appelait comme ça, pourquoi Zach l'avait appelé comme ça ?
-Tu peux enlever mes cheveux de devant mes yeux parce que là, ça va devenir critique, je ne vois plus rien.
Elle s'approcha de lui et passa une main dans les cheveux pour les mettre derrière ses oreilles.
-Merci bella.
Elle se figea comme une biche surprise par un chasseur.
-Ne m'appelle pas comme ça.
-Excuse-moi. Je ne voulais pas te froisser.
-Ce n'est pas ça, c'est comme ça que m'appelait mon ex petit-ami.
-Oh. Désolé. Je ne savais pas.
-Ce n'est pas grave. Tu peux m'apprendre ?
-À quoi ?
-À ciseler le persil comme ça. Je comprends pas comment tu fais, tu n'as pas peur de te couper ?
-Non. Attends, viens, je vais te montrer.
Elle vint à sa place. Elle savait qu'il n'y avait rien entre eux. Rien du tout. Aussi, elle appréciait le contact. Il était beaucoup plus grand qu'elle et pour le coup, il pouvait lui montrer en restant juste derrière elle.
-Vous êtes sérieux ?
Clara releva les yeux et sentit tout de suite que Zach avait reculé sous l'invective de son frère. Elle le fusilla du regard au moment où elle se coupa avec un couteau aiguisé.
-Nom de Dieu !
-Clara ! Ne jure pas.
-Je me suis coupée Mamà.
Zach prit sa main et la mit sous l'eau tandis que sa mère prenait un pansement. Elle était dégoûtée. Elle n'aimait pas paraître faible comme ça. Et pourtant..
-Ça va ? Je trouve que tu t'es bien débrouillée quand même. Moi je me suis coupé dès la première minute la première fois.
Elle sourit. Il était gentil. Il continua de couper le persil jusqu'à ce que la mère de Clara lui dise qu'elle finirait toute seule. Clara le suivit jusqu'à la chambre qu'on avait attribué au garçon.
-Cette chambre doit être toute petite comparée à la tienne..
-Pardon ?
Elle avait encore parlé à voix haute. Elle rougit et répéta. Ce fut au tour du garçon de rougir.
-Elle est très bien. Elle est chaleureuse. Ce n'est pas le cas de la mienne. Je te le montrerai à l'occasion.
-Je peux te poser une question ?
Elle s'assit sur le lit du garçon.
-Comment tu as fait pour les chocolats ?
-Pardon ?
-Les chocolats. Tu en as offert à ma mère alors que tu nous as pas laissé deux secondes.
Il eut un sourire et allait répondre mais Juan débarqua.
-Arrête de le saouler Clara. Tu viens Zach ? Mon père aurait besoin de nous.
Clara leva ses yeux au ciel et elle fila dans sa chambre. Elle se laissa tomber sur son lit. C'était bientôt les vacances. Elle ne verrait plus Ethan tous les jours. Peut-être qu'elle aurait le temps de guérir en deux semaines. Et que le plan de Zach n'aurait pas besoin d'être mis en place. Elle prit son téléphone. Il fallait qu'elle change son fond d'écran. Ethan était toujours dessus. Elle le regarda avec son sourire avenant et elle sentit des larmes poindre aux coins de ses yeux.
-Clara ?
Sa mère entra dans sa chambre.
-Tu penses encore à Ethan ?
-Oui.
Elle ne pouvait pas mentir à sa mère. Sa mère savait toujours tout. Elle s'assit sur le bord de son lit et Clara se fourra dans ses bras. Elles n'avaient pas besoin de parler.
-Maman ? Tu ne trouves pas que Zach a un comportement étrange ?
-J'ai l'impression qu'il ne fait pas grand chose avec ses parents et qu'il cherche une vie de famille normale. S'il reste ici pour les vacances, vous devriez l'inviter à venir passer du temps chez nous.
-Oui, tu as raison. Je crois que ses grands-parents viennent. Je crois pas qu'il ait de cousins ou ce genre de choses. Ça lui fera du bien de se dévergonder un plus.
Juan essaya de le dévergonder un peu à table mais il avait l'air mal à l'aise. En tout cas, c'est comme ça que Clara le comprit.
-En fait, qu'est-ce que tu aimes faire Zach ? À part jouer à la console et draguer des filles ?
Il rougit.
-J'aime faire plein de trucs mais j'aime beaucoup dessiner. Et la formule un aussi. Quand j'ai eu mon permis mon père m'a emmené sur un circuit. J'ai cru que j'allais mourir mais lui était hilare. Vraiment hilare. Il m'a transmis sa passion je crois.
-Sa passion ? reprit M. Gonzales.
-Mon père était pilote de formule un. Mais il a arrêté quand je suis venu au monde. Et il est entré dans l'entreprise familial.
-Ah ouais, c'est pour ça que tu as une super belle voiture en fait, c'est parce que c'est le dada de ton père.
-Oui. Et je me souviens quand j'étais petit à Montréal, on faisait de la mécanique tous les deux.
-Vous ne le faites plus ?
Zach tourna les yeux vers Clara.
-Il n'a plus le temps. Il a beaucoup plus de responsabilités aujourd'hui qu'il y a 15 ans alors..
-J'ai l'impression que tu n'es pas heureux de cette situation.
-Clara.. arrête de l'embêter voyons, la reprit son père.
-Ce n'est rien monsieur. Je passe moins de temps avec mon père que lorsque j'étais enfant, mais je comprends aussi que les intérêts de Ferguson Inc peuvent prendre le pas sur des considérations purement familiales.
-Tu parles comme si tu étais le PDG, ça fait peur mec.
Clara donna un coup sous la table à son frère mais Zach ne semblait pas contrarié par la remarque. Au contraire. Elle eut l'impression que sa carapace commençait à se fissurer.
-J'espère bien que j'aurais un jour les capacités de devenir un bon PDG pour Ferguson Inc. En tout cas, je ferai de mon mieux.
-Tu as toujours voulu faire ça ? demanda Mme Gonzales en se resservant d'eau.
-Je crois oui. En fait, j'en suis sûrEn fait, rien que pour la vie depuis le siège social, j'ai tout intérêt à ne pas abandonner l'entreprise.
Il se mit à rire et Juan aussi. Il avait l'air parfaitement sérieux.
-Tu choisis ton métier en fonction de la vue qu'il y a ?
-Oh non, pas du tout. J'adorais passer du temps dans le bureau de mon Grand-Père après l'école, j'assistais même aux réunions parfois. C'était sympa. Et puis pour la vue... Il y a des énormes baies vitrées et même une terrasse. Il y a une vue extraordinaire sur la ville. C'est d'une beauté à couper le souffle et d'un calme extraordinaire. Un jour je te le montrerai Clara. Tu ne peux pas détester un endroit pareil.
-Je te prends au mot, répondit Clara en souriant. Un jour tu m'emmèneras à Montréal et si tu ne le fais pas, je te maudirai.
Il eut l'air de regretter sa proposition pendant 2 secondes puis il sourit.
-J'ai l'intention d'y aller en février, tu n'as qu'à te glisser dans mes bagages, plaisanta-t-il. J'y vais tout seul chez mes Grands-Parents pendant un WE.
-Vendu.
-Heu chérie ?
-Ah oui. Papa, Maman, je peux aller à Montréal avec Zach dans sa famille ?
-QUOI ? s'exclama Juan. C'est dégueulasse, si elle a le droit d'y aller, je veux pouvoir y aller aussi !
-Je suis majeure pauvre débile. Pas toi ! rétorqua la blonde en se passant une main dans les cheveux.
-Ça suffit Clara.
-Je suis majeure, je fais ce que je veux. En fait, je vous acte que je pars avec Zach à Montréal en février. Voilà.
-Non mais tu sais..
Le garçon semblait désolé d'avoir dit ça. Clara le comprenait mais rien que pour voir la tête de son frère, elle aurait continué sur cette voie.
-Zach, je plaisantais. Je ne vais pas te déranger alors que tu es chez tes Grands-Parents, mais à l'occasion, si je vais au Québec, ça me ferait plaisir.
-Ça ne me gêne pas que vous veniez avec moi, Juan et toi.. à l'occasion. Même en février, si vous avez des passeports, je vous prends avec moi.
Clara sentit ses lèvres s'étirer en un sourire joyeux. Il était gentil ce Zach. Vraiment très gentil. Elle se sentait bien, même avec un étranger à sa table. Et ça ne voulait dire qu'une chose. Il était entrain de s'intégrer. De vraiment bien s'intégrer. C'était bien. Sous ses airs distants, Clara se doutait bien qu'il méritait d'être connu. Elle sourit et elle vit les yeux gris de Zach se poser sur elle. Il avait vraiment un regard épatant.
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