Clara avait fait de vrais progrès. Il la sentait reprendre confiance en elle. Ça lui faisait vraiment plaisir et ça faisait plaisir à son frère aussi. C'est ce qu'il confia à Zach alors qu'ils étaient tous les deux chez Starbucks.

-Tu sais, je sens que Clara va mieux et je crois que c'est grâce à toi.
-Grâce à moi ? Je n'ai rien fait. 
-Tu passes beaucoup de temps avec elle. Je ne veux pas savoir ce que tu lui as fait. Mais, elle va mieux maintenant. C'était difficile tu sais.. au moment de sa rupture avec Ethan. J'étais très proche de lui aussi. Il a tout brisé. Il l'aurait quitté dans les règles, ça aurait été différent mais là.. Tu sais que théoriquement, ils n'ont jamais rompu l'un avec l'autre ? 
-Non, je l'ignorai.
Cela lui expliquait des tas de choses. Voilà pourquoi son histoire n'était pas terminée.. Il allait devoir en parler avec Bad Clara. C'était comme ça qu'elle s'était appelée après l'une de leurs séances tous les deux. Il la sentait se libérer de ses entraves. 
-J'ai oublié de te le dire, ma mère aimerait connaître tes parents. Mon père n'est pas là en ce moment, il est à un Congrès à Los Angeles... Ma mère se sent seule.. et puis.. comme Clara et moi on part la semaine prochaine...
-D'ailleurs à ce propos.. pourquoi elle et pas moi ? Je suis un peu vexé ! 
-Je t'emmènerai la prochaine fois. Je vais y retourner de toute façon, cet été probablement. 

-De toute façon, ça m'arrange. Mes parents ont décidé d'aller au SPA ce week-end là et Lily va passer deux jours avec moi.
-Ne faites pas un petit Gonzales.
-Déconne pas avec ça. Ça me ferait moyennement rire. J'aime Lily, je l'adore, je la vénère, tout ce que tu veux. Mais on est trop jeune pour avoir un petit Gonzales. Même si.. ce bébé serait grave beau. Mes yeux, la beauté naturelle de ma Lily.. 
Zach le regardait sans comprendre. Il ne comprenait pas l'amour qui l'attachait à Lily. Ne savait-il pas qu'il serait vite déçu par elle ou elle par lui ? Zach finit son café et ramena son ami chez lui. 
-Tu viens ?
-Je ne sais pas..
-Si tu veux que ma mère vienne visiter la tienne, crois-moi, viens lui demander toi-même.
Juan avait raison et Zach franchit le seuil de la Casa Gonzales, comme le disait souvent Clara. Il entendait Mme Gonzales chantonner. Il se rendit dans la cuisine, elle était entrain de faire du ménage.
-Oh Zachary, mon garçon, comment vas-tu ?
-Je vais bien, madame. Ma mère aimerait bien vous rencontrer à l'occasion votre mari et vous. 
-Avec grand plaisir ! 
-Est-ce que je peux lui donner votre numéro de téléphone ? Comme ça vous verriez cela toutes les deux...
-Bien sûr, il n'y a aucun souci, j'allais te le demander justement. C'est normal vu que tu emmènes ma fille vers d'autres cieux ! À ce propos prends soin de ma fille s'il-te-plaît. Quand tu seras à Montréal. 
-Je n'ai pas l'intention de la quitter des yeux. Vous pouvez me faire confiance.
-Je le sais. Tu es un bon garçon. Je l'ai vu tout de suite. 
-C'est gentil. Je suis désolé, il faut que je rentre chez moi. Sinon ma mère va s'inquiéter. 
-Est-ce que tu veux que je te raccompagne ?
-Oh non. Je suis venu en voiture. C'est gentil à vous. Je vais juste dire au revoir à Juan.
-Fais comme chez toi.
Zach sortit de la cuisine et vit Juan dans le salon entrain de répondre au téléphone en espagnol.
-J'y vais mec.
Juan écarta le combiné de son oreille.

-Rentre bien. 

Zach enfonça son bonnet bleu sur la tête et sortit de la maison. Il aimait beaucoup ce bonnet, il l'avait dit à Clara mais il le pensait vraiment. Il arriva chez lui et il avait froid.
-Maman ? Tu es par là ?
Elle était dans son bureau entrain de travailler. 
-Salut chéri. 

-Ça te dit d'aller au restaurant tous les deux ce soir ? 
-Okay, laisse-moi encore travailler deux bonne heures et je suis à toi ! 
Il l'embrassa sur la tempe et sortit. Il s'affala sur le canapé et zappa de manière compulsive. Rien ne lui plaisait à la télévision. Il se leva, se rendit dans le bureau de sa mère et prit son carton à dessin. Il préférait ranger ses affaires là étrangement. Au moins tout ce qui concernait l'art était ici. Il prit sa boîte de fusain et retourna dans le salon. Dessiner le rassurait, l'apaisait. La formule 1 aussi mais.. la dernière fois qu'il en avait fait, c'était différent.

Son père et lui étaient passés prendre Clara assez tôt le matin. Elle avait anticipé le coup et enfilé un jean. Elle avait eu raison. 
-Vous avez déjà conduit une formule 1 Clara ?
-Non.
-Vous allez voir, c'est facile. C'est.. grisant. 
Zach avait observé son père s'animer en parlant de leur passion commune. Il avait renoncé à beaucoup pour lui. Les gens le reconnurent quand ils arrivèrent sur le circuit. Son père avait été très célèbre dans le milieu. Certains de ses records n'avaient pas encore été battu.
-Zach ! Tu équipes ton amie ?
Il avait hoché la tête et entrainé Clara à sa suite. Une fois revêtue de la combinaison, ses cheveux au vent et son casque sous le bras, Zach trouva Clara carrément sexy. Il était lui-même habillé de la même façon mais il se sentait insignifiant face à elle. 
-Par contre Clarabella, il va falloir que vous vous attachiez les cheveux. Vous allez monter avec moi. Zach.. on fait la course ! 
Son père avait de l'allure en combinaison. Indéniablement. Ce n'était pas étonnant que sa mère soit tombé sous son charme. 
-Évidemment qu'on fait la course ! Après on apprend à Clara à conduire.

Zach aimait la vitesse, il aimait la sensation qu'il avait en voyant le paysage défiler à toute vitesse. Il aimait sentir l'adrénaline monter. Tout ce qu'il regrettait, c'est de ne jamais avoir eu le droit de faire des courses. Sa mère avait toujours refusé et son père n'avait jamais réussi à lui faire entendre raison. D'ailleurs, il n'attendit pas que son père soit prêt. Il démarra et fila sur la piste. C'était.. grisant. Son père avait eu raison. Sous son casque, il sentait son sourire. Il regarda le rétroviseur et il vit la voiture de son père. Il ralentit un peu et quand la voiture de son père fut rendu à son niveau, il accéléra. La vraie course commençait. Il savait pertinemment comment faire pour gagner. Ça ne lui était jamais arrivé mais.. son père avait une passagère, il ne prendrait pas les risques que Zach était prêt à prendre. Mais cela ne suffit pas, il ne distança pas énormément son père. Arrivé sur la ligne d'arrivée, sa victoire était un peu amère. Il sortit et quand il vit le sourire sur les lèvres de Clara, il sut qu'elle était conquise. 
-C'était.. wow. Ton père t'a laissé gagner en fait, lui lança-t-elle.
-Je m'en doutais. Alors, tu vas conduire maintenant ? Histoire qu'on voit ce que tu as dans le ventre ? 
-Je ne sais pas encore ! J'ai un peu.. peur.
-N'ayez pas peur Clara. Je peux reprendre l'avantage quand je veux. 
Elle monta du côté du conducteur pendant que son père venait vers lui. 
-Je sais que ta mère n'est pas pour mais j'ai entendu dire qu'il y avait une course dans 4 mois. Si j'étais toi, je m'inscrirai.
-T'es sérieux ? 
-Je pense qu'avec de l'entrainement, tu écraserais la concurrence. 
-Merci Papa.

-Je suis franc. Penses-y.
Zach avait rarement vu autant de fierté dans les yeux de son père. Ce dernier retourna auprès de Clara pour son cours de conduite. Elle allait très lentement dans les virages mais elle se débrouillait bien. Le jeune homme aurait pu l'attendre mais ce que lui avait dit son père l'avait boosté. Il améliorait son temps à chaque tour. 
-Clara ! Monte avec moi.
-Heu.. 

-Allez, tu ne crains rien, je te le jure.
Il avait vu de l'hésitation dans ses yeux violets et elle regarda Andrew Ferguson. Ce dernier hocha la tête et c'est avec un grand sourire qu'elle monta dans la voiture.
-Tu vas voir ce que c'est, un vrai tour. Mon père et moi on fait toujours la course. Je ne te ménagerai pas.

-Ne le fais pas Zach. Écrase Papa Ferg'.
Zach se mit à rire et fit ronronner son moteur. Il tourna la tête et il vit son père hocher la tête. Il devait se concentrer. 
-Tu vas gagner Zach, je le sais.
Il démarra au quart de tour. Il sentait l'excitation gagner la jeune femme à côté de lui. Mais il savait que la victoire serait dure à avoir. Il avait face à lui Andrew Ferguson, Drew Ferg. l'homme qui avait gagné le Grand Prix de France, celui d'Allemagne, d'Italie, de Monaco et du Canada  et tant d'autres. C'était un pro face à lui. Il prenait les virages extrêmement serrés.
-Vas-y Zach, je crois en toi.
Il ne tourna pas les yeux mais il sourit après la phrase de Clara et il accéléra encore un peu plus. Il n'arriva pas le premier mais c'était tout comme. Clara le fixait avec des yeux brillants. 
-C'était.. écoute mon cœur Zach.
Elle plaça la main du garçon sur sa poitrine et il sentait le cœur de Clara. C'était amusant.
-J'espère que tu as adoré ton initiation à la course automobile ! 

-J'ai adoré. Wow. 
Son père arriva vers eux et prit son fils dans les bras.
-Toi, tu aurais pu me vaincre, mais tu sais ce qu'il s'est passé fils ?
-Non ?
-Tu as pensé que j'étais meilleur que toi. Un conseil. Personne n'est meilleur que toi sur la piste. Martèle toi cette phrase, jusqu'à ce qu'elle rentre. Quand tu rentres dans cette voiture, c'est toi le meilleur. 

C'est toi le meilleur. Cette dernière sortie au circuit l'avait exalté. Zach y pensait encore en dessinant dans le salon. C'est alors qu'il remarqua que la pilote de F1 qu'il était entrain de dessiner avait un corps similaire à celui de Clara. La courbe de ses hanches, ses seins.. Il secoua la tête. La jeune femme n'était pas du tout son style. Elle était beaucoup trop gentille. Il prit son téléphone.
-Tu fais quoi ? demanda-t-il à Betsy.
-Je m'ennuie, allongée seule dans mon lit. 
-Je peux venir ? 
-Je t'attends. 
Il avait une bonne heure devant lui avant de sortir avec sa mère. Il enfila ses chaussures, son manteau et se rendit chez Betsy. Il savait où était sa chambre. Il avait tort, il le savait. C'était mal de se couper de toute émotion par le sexe. D'autant plus qu'il sentait que son plan cul s'attachait à lui. Il la retrouva allongée sur le lit, en robe. Elle écoutait Hall of fame. Il referma la porte derrière lui. Quand il se déshabilla, il repensa à Clara et à sa leçon pour aimer son corps. Il poussa Betsy sur son lit et constata qu'elle avait déjà enlevé ses sous-vêtements. Il lui arracha sa robe plus qu'il ne l'enleva. Il était un connard comme un autre. Il se servait d'elle. Quand l'avait-il rencontré ? Depuis deux mois ? Ce genre de fille était méprisable pour lui, mais valait-il mieux qu'elle dans le fond ? Il avait du temps devant lui. Il se laissa tomber sur Betsy et se retira avant de se repousser sur le côté. 
-Tu es vraiment doué Zach. Y'a pas à dire. 
Elle remonta sur lui et lui agita ses seins sous le nez. Il aurait pu dire non mais il ne pouvait pas, il était faible. Mais alors qu'ils s'étaient engagés dans un second round, la musique à fond, on frappa à la porte de Betsy.
-Ma chérie, ouvre-moi, c'est moi. 
Elle regarda Zach, horrifié. Mais Zach murmura à son oreille tout en restant en place. 
-Fais le patienter, dans quelques minutes tu iras le rejoindre. 
-Je suis toute nue, j'allais prendre ma douche, tu veux bien m'attendre dans le salon mon chéri. Zach, ajouta-t-elle. Tu dois...
-Et te faire mentir ? On va juste aller prendre cette douche tous les deux. 
-Ça me met mal à l'aise. Reste-la.
Zach lui jeta un regard noir et elle baissa le regard. Elle regrettait ce qu'elle était entrain de faire à son petit ami qui l'aimait ? C'était parfait pour lui. Elle était attachée à cet idiot qui ne voyait rien et pas à lui. Il se rhabilla et il sortit une fois le couple dehors. Il remonta chez lui et sa mère venait juste de terminer. Ce n'était pas pour rien qu'il voulait dîner ailleurs avec elle. Il la trouvait bizarre depuis quelques temps. Et quand il lui en fit part dans le restaurant, sa mère rougit. Ils étaient sur le point de partir.
-Je.. je préfère que ton père soit là pour t'en parler.

-Je savais qu'il y avait quelque chose. Crache le morceau.
-Il m'en voudrait, vraiment, n'insiste pas mon trésor.
-Okay. Mais dès qu'il revient.. dimanche, on en parle. 
-Très bien.
-Mme Gonzales avait l'air enthousiaste à l'idée de te rencontrer, je pense que.. Que ce sont eux là-bas. 
-Qui ? 
-Les Gonzales !

Il avait une vue parfaite sur Clara, très mignonne dans une robe dans les tons bleus, sur Juan qui avait l'air enthousiaste d'être là et leurs parents. Ils entrèrent dans le restaurant et quand Clara le vit, elle lâcha une réflexion et toute sa famille se retourna. 
-Je ne ressemble à rien, je me suis à peine maquillée.
-Tu es parfaite Maman. Crois-moi. 
Les présentations officielles, ce n'était pas son truc. Mais Madame Gonzales, comme à son habitude, était très chaleureuse et elle avança vers la mère de Zach comme si elle se connaissait depuis longtemps. Zach était soulagé et il remarqua que Clara aussi. 
-Au moins, on ne fera pas connaissance le jour du dîner de répétition, n'est-ce pas ? 
-Maman ! s'exclama Clara en devenant rouge.
-Si vous saviez le nombre de fois où je le taquine avec ça ! Je pense que nous allons devenir de grandes amies. Que diriez-vous de venir prendre le thé demain à la maison ! 
-Ce serait avec grand plaisir.
Clara fit un signe à son frère que seul Zach vit et Juan entraina sa mère plus loin. Zach attrapa le bras de la sienne.

-Clara lui ressemble énormément, mais beaucoup moins à son père ! constata Jillian en prenant place dans la voiture de son fils.
-Ce n'est pas son vrai père. Sa mère était enceinte d'un autre et a épousé monsieur Gonzales. Je pense que tu auras plus détail, c'est tout ce que je sais. 
-Oh. Merci de me prévenir, au moins, je ne ferai pas de gaffe. Enfin.. pas trop, ajouta-t-elle en voyant le regard goguenard de son fils. Tu devras bien prendre soin de Clarabella à Montréal.

-Pour qui tu me prends ? 
-Je sais que tu es quelqu'un de sensé, mais je sais aussi que lorsque tu es à Montréal avec Greg, il vous arrive de faire des choses pas très.. catholiques. Pas le genre de choses qu'on fait avec une jeune femme bien. Tu prendras soin d'elle. 
-C'est prévu Maman. Ne t'inquiète pas pour Clara, elle est toujours en sécurité avec moi. 
Zach roula un peu plus longtemps que prévu et il l'emmena dans leur coin avec Clara.

-Que fait-on ici ? 

-Je veux juste te montrer la vue Maman. Qu'elle t'inspire ! 
-J'aime beaucoup Zach chéri. C'est zen.. C'est ici que tu viens ? 
-C'est Clara qui me l'a montré. 
-J'ai vu ton dessin chéri. Celle de la pilote de F1, tu l'as laissé dans le salon. Tu te rends compte que tu as dessiné Clarabella n'est-ce pas ?

-Non, pas vraiment.
-L'art ne trompe pas. Le dessin ne trompe pas. J'aimerai que tu t'en rendes compte.
-Que veux-tu dire ?
Il venait d'ouvrir la portière pour sa mère et redémarrait.
-Maman ? Que veux-tu dire ?
-Je sais que tu ne veux pas l'admettre mais la petite Clarabella occupe tes pensées. Exactement comme mes personnages masculins représentent souvent une image déformée de mon père ou du tien. Mon tout premier livre d'illustration que j'ai fait, le prince charmant a les traits de ton père. Je me souviens que ça l'avait fait rire. Il avait même posé pour moi. Je n'ai pourtant jamais réussi à cerner son air taquin.

-Papa.. avec un air taquin ?
-Il était beaucoup moins sérieux avant. Mais la paternité lui a donné des responsabilités de folie. Et ton grand-père n'a pas été tendre avec lui. Mais tu vois le regard qu'il a quand il est dans une voiture de F1 ? Il avait le même constamment..

Zach remarqua que sa mère regardait dehors.

-Quand il me regardait et me prenait par la main après avoir gagné une course, je savais que j'avais ma place au soleil près de lui. J'ai mis des années avant de pouvoir retranscrire son regard gris si.. captivant. Tu as le même d'ailleurs. C'est la première chose que j'ai vu à ta naissance. Tu as ouvert les yeux et j'ai su que tu allais avoir ses yeux. C'est bien la seule fois où ton père a utilisé son nom pour avoir quelque chose...
-Que veux-tu dire ?
-La clinique où tu es venu au monde. Ton père a utilisé son privilège d'être un Ferguson pour pouvoir rester la nuit avec moi. Et les premiers jours tu pleurais toute la nuit quand tu n'étais pas dans les bras. Mais dès qu'il te touchait, tu le regardais et tu l'écoutais quand il te parlait de courses.. tu étais captivé. Et tu aimes toujours ça. J'ai cru pendant longtemps que tu ferais comme ton père et que tu deviendrais pilote et un jour, tu m'as demandé de t'acheter une boîte de fusain. 
-Je m'en souviens. Je t'ai demandé de m'apprendre à dessiner dans la foulée.
-Et là j'ai su qu'une toute petite partie de moi vivait en toi. Un côté artiste, sensible et romantique. C'est pour ça que je veux que tu prennes soin de Clarabella. Non pas par amour pour elle mais parce que je sais que tu as un côté romantique et gentil. Cette fille a besoin de gentillesse et de douceur.
-J'avais remarqué. Je sais qu'elle beaucoup souffert Maman et ce n'est pas moi qui la ferait souffrir. 

-Ne te comporte pas avec elle de la façon dont tu t'es comporté avec tes ex copines. 
-Ce n'est pas ma copine. 
-Tu vois ce que je veux dire. 

Ils étaient rendus chez eux. 
-J'aime beaucoup cette fille, je pense que vous pourrez rester amis longtemps. Ne gâche pas tout. 

-Je ne gâcherai rien Maman. Tu as ma parole.

Sa mère lui caressa la joue.

-Quand es-tu devenu un homme ? 
-Je suis devenu un homme le jour où j'ai compris que tu n'étais pas seulement ma mère mais une femme bien. Je suis devenu un homme le jour où.. où j'ai compris que vous n'étiez pas seulement mes parents mais des êtres à part entière.

Sa mère l'embrassa et sortit de la voiture avant de remonter.
-Merci pour ce restaurant mon chéri, la prochaine fois, je paierai. 
Zach resta un moment dans sa voiture à réfléchir. « Cette fille a besoin de gentillesse et de douceur ». Si elle savait ce qu'il préparait avec Clara.. elle lui en voudrait, c'est sûr.