Vent
Moins d'une minute de lecture
Le vent caresse en douceur ma peau douce comme de la crème. Pour mieux ressentir la sensation, je préfère fermer les fenêtres. Je lève mon nez et pense au va-et-vient des molécules. Si essentiels, si vieilles et si invisibles. Elles voyagent comme je l'ai fait moi pour aller à Venise.
Je voyage en intérieur devenant une molécule le temps d'un instant. Je passe par le nez, inspire et expire, je sens ma cage thoracique se soulever tout comme son voisin le ventre. J'aime ces instants si précieux où l'important c'est de sentir heureux.
Annotations
Versions