Deuxième partie : "Je vais bien, ne t’en fais pas…"
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(Ramatuelle, juillet 1989 – Paris, février 1992)
« Comment leur expliquer qui tu étais et qui nous sommes, nous les acteurs ? Comment leur dire qu’à force de jouer, d’interpréter, d’être ce que nous ne sommes pas vraiment, nous devenons fous et perdus ? Pour rester debout, à peu près, comment leur dire que c’est si difficile, qu’il y faut une telle force de caractère, un tel équilibre… Mais cet équilibre, comment le trouver, dans ce monde qui est le nôtre, à nous les jongleurs, les clowns, les trapézistes de ce cirque dont les projecteurs nous dorent de gloire ? »
Alain Delon, extrait de sa lettre posthume à Romy Schneider, parue dans Paris-Match en juin 1982.
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