Le fan

Je peste contre moi-même en raison de ma maladresse. J’ai crevé Rafaela. Non pas épuisé, je l’ai littéralement crevée en utilisant ce couteau contre sa gorge. Et pchiitttt. Plus de Rafie… Horrible de voir ses seins se dégonfler aussi vite. Déprimant de la voir réduite à un morceau de plastique tout raplapla. Et le pire, c’est que j’ai joui quand la pointe du couteau s’est enfoncée en elle ! Oh oui, j’ai joui sans pouvoir me contrôler, sans pouvoir m’arrêter. Quel plaisir de voir tout ce sperme jaillir de ma bite et se répandre sur elle ! Rien que d’y penser, je me remets à bander. Mais à cause de ce plaisir fugace, je n’ai plus ma petite copine à la maison. Par contre, ce petit épisode m’a donné des idées et a alimenté mes fantasmes. Je me vois déjà en train de faire des petites coupures à ma chérie quand elle m’aura rejoint. Que ce sera excitant de la voir souffrir et gémir en même temps.

Heureusement, aujourd’hui, c’est lundi, je vais pouvoir patienter un peu avec mon petit spectacle hebdomadaire. Elle n’est pas encore arrivée mais sa sœur est déjà là. Elle n’est pas mal non plus, la petite, mais j’ai l’impression que depuis la naissance de ses enfants, elle n’est plus aussi sexy. Elle l’est de toute façon beaucoup moins que ma petite amie, mais en la voyant assise, là, rêveuse, je me dis qu’elle pourrait aussi m’intéresser si sa sœur ne parvient pas à se libérer et à me rejoindre. Si elle hurle, je suis sûr que je pourrais presque croire qu’il s’agit de ma meuf.

Je reste abrité dans le camping-car que j’installe ici, juste à cet endroit tous les dimanches soirs pour être sûr de ne rater aucune des venues de ma jolie brune. Je regarde ma montre et constate qu’elle traîne un peu aujourd’hui. Peut-être que l’épisode de ce matin lui a donné envie de se caresser et qu’elle est en retard à cause de ça ? Mais non, ce n’est pas possible, elle n’était pas vraiment là. A moins que notre connexion soit déjà aussi forte et que ça fasse comme pour une poupée vaudou avec elle qui vit tout par procuration, à distance.

Comme chaque semaine, je suis nu. J’ai vite réalisé que la voir ainsi, sans fard et sans protection, m’excitait trop pour rester habillé. Quand je l’espionne, j’ai besoin de me caresser, de jouer avec mon excitation. Je l’imagine à chaque fois me rejoindre, pousser la porte et entrer dans mon véhicule où la vision de ma queue toute dure lui donne envie de se mettre à genoux et de venir me sucer.

Enfin, sa voiture se gare devant le restaurant et elle en sort, toujours aussi belle. J’ai vraiment choisi une belle copine. Je me lèche déjà les babines quand l’autre portière s’ouvre aussi et que cet enfoiré de barbu de mes deux sort à son tour. Rafaela le rejoint et c’est ensemble qu’ils entrent dans le restaurant. Il fait quoi, là, lui ? Il ne peut pas me laisser profiter de ce moment seul et tranquille ? Et voilà que Bella lui fait la bise ! Non mais il veut ma mort ou quoi ?

Je règle mes jumelles et continue d’observer la scène, vraiment frustré de ne pas voir les deux nanas seules et libres pour moi. J’en ai même totalement débandé depuis qu’il est apparu dans mon champ de vision, ce con. Cela ne m’arrive jamais normalement quand j’observe ma star adorée. Il se passe quoi, là ? Et les voilà qui rigolent tous ensemble. Et ma copine en arrive même à lui prendre la main de temps en temps. J’hallucine, là. Putain, la voilà victime du syndrome de Stockholm. J’aurais dû m’en douter. Je me suis fait doubler par un con et tout ça parce que j’ai voulu trop la respecter ! Ah il est fort, le salopard. Je ne peux pas me laisser voler ma conquête comme ça, sans rien faire ! On n’en est encore qu’à des petits contacts, ça va, mais il faut que j’agisse. Que je réagisse ! Et que j’aille au-delà des courriers car là, clairement, ils ne comprennent pas tous les deux que je suis en rage.

Ils rigolent, tous les trois, et l’idée d’agir m’a redonné toute ma vigueur. Je crois que j’ai compris le manège de ma chérie, finalement, et que je l’ai jugée trop vite. Elle n’est pas en train de se laisser draguer par son assistant, elle est en train d’essayer de le caser avec sa sœur ! Elle s’est mise un peu en retrait et intervient très peu dans leur discussion. Elle est tellement forte ! Tellement intelligente ! Je ne me suis pas trompé en la choisissant, elle est vraiment maligne. S’il s’en va avec sa sœur, non seulement elle s’en débarrasse mais en plus elle se retrouve libre ! Tout ça pour être enfin avec moi !

J’attrape mon sexe en main et je me masturbe, ravi d’avoir investi dans cette paire de jumelles avec amélioration électronique de la vue. J’ai zoomé sur son décolleté et je suis presque sûr que ses tétons sont tout durs. Cela l’excite de me savoir l’observer, la petite cochonne. Elle mouille pour moi, c’est sûr. Elle va s’offrir à moi, j’en suis certain. Oh que j’ai hâte de la soumettre à toutes mes volontés, tous mes désirs !

Quand ils se lèvent enfin de table tous les trois, j’ai déjà joui deux fois. Il y a du sperme partout sur le sol et je me dis que si elle était là, tout ça serait en elle. Il va vite falloir que tout ça se concrétise, parce que là, c’est vraiment du gâchis. J’espère que Bella va repartir avec le barbu. Là, ça serait une occasion en or de libérer Rafaela et de l’emmener avec moi. Mais non, je n’ai pas cette chance, ce n’est pas ma journée. J’admire le baiser que la sœur échange avec le brun, bien appuyé, et je me dis qu’il faut juste que je continue à patienter un peu. Le plan de ma chérie va marcher et même si là, il reste avec elle, il va bientôt céder à la tentation et me laisser la voie libre.

Libre. Elle le sera bientôt. Avec moi. Juste elle et moi. Du sexe encore et encore. Elle, soumise et libre à mes pieds. Et ce couteau qui va lui laisser mes marques, ces signes qui seront la preuve qu’elle m’appartient. Oh oui. Ce sera jouissif. Trop bon. Mmmmm.