Pour nous remonter le moral, nos parents se propose d’organiser une chasse aux trésors dans le grand parc du château. C’est un week-end début Mars, le soleil revient et nos rires aussi.

Ils nous expliquent les règles du jeu qui consiste plus à une entraide que de la concurrence. On a une heure pour trouver sept objets de famille venant du coffre secret que m’a montré mon amie.

Une carte, des indices avec des énigmes et nos pères qui jouent les surveillants pendant que nos mères sans le personnel, s’occupe du goûter et discute d’autres choses.

Chaque arbuste, chaque pierre est inspecté et on tente à chaque fois qu’on y arrive pas, d’amadouer nos papas. Peine perdu dans l’amusement et l’encouragement. Ils jouent aussi le jeu du chantage et on arrive enfin à tout trouver à deux minutes de la fin.

Trois pièces d’ors, deux colliers, un petit tableau d’un ancêtre et une drôle de coupe qui permet de boire. On partage le butin et mes parents gênée mais heureux, propose que je garde tout chez Fanny, dans une boite bien cachée. Un vol est vite arrivé.

Et puis, nos familles nous rappelle que la valeur d’un bien n’est rien comparé à celle plus précieuse des proches, de l’amour, de l’amitié. Une richesse plus importante qu’on retient bien quoique avec nos âges, avec un peu de refus, préférant s’imaginer en la Reine d’Angleterre.