Ne rien changer.

Tout prendre, avancer.

Convertir, la nuit en jour, l'uniforme en diversité.

Le monde est difforme, infirme, gauchi.

Etres fanés et tordus ; mines défraîchies, pieds usés. Des pensées comme des anomalies, suintent de cerveaux malades.

L'apologie du vulgaire, du salace, du trivial... Autant de zéros ajoutés au malheur, coté en bourse.

Le ciel se bouche, devient terne et crache son désespoir sur les double-vitrages.

Tempêtes automnales, je pense déjà au prochain été.

Il faudra que ce soit différent.