Chapitre 19
La neige recouvrait toute la ville de son manteau blanc. Il neigeait dru depuis des semaines, les cours avaient repris pour les adolescents. Talia était sur le qui-vive, depuis plusieurs semaines Astrid n'arrêta pas de lui parler, de tourner autour de Mickaël, ce qui agaçait passablement le jeune homme et inquiétait Talia. Elle était de plus en plus insistante mais surtout... Talia entendait les rumeurs et retrouvait de plus en plus de papier dans son casier, son sac à dos. Elle s'en fichait mais lorsque cela touchait à Mickaël... Elle s'inquiétait, peut-être plus qu'elle ne le devait mais... Elle ne pouvait s'en empêcher, elle ne ressemblait en rien aux jeunes femmes qu'il avait fréquenté par le passé, elle était timide, peu sûre d'elle, même si elle avait beaucoup progressé depuis qu'elle le connaissait... Elle ne savait pas ce qu'il lui trouvait, mais lorsqu'elle le voyait repousser chacune des avances d'Astrid, revenir vers elle, elle sentait son cœur se gonfler, elle était soulagée, se disant que jamais il ne l'abandonnerait pour une autre. Son âme vibrait, et elle repensait alors aux paroles de son oncle, qu'ils étaient liés, bien plus qu'ils ne le soupçonnait. Cependant... ce jour-là en ouvrant son casier Talia sentit ses yeux la brûler. Une photo, Astrid enlaçant Mickaël... l'embrassait-elle ? Elle n'arrivait pas à le savoir. Et puis soudain il y eu quelqu'un derrière elle, elle se retourna vivement et vit Astrid. Un sourire froid, cruel aux lèvres.
- Tu ne te demandes pas où était ton « petit ami » hier soir, dit-elle sournoise.
- Non. Je sais où il était, répondit Talia cachant la photo.
- Tu devrais..., rit-elle, il est plutôt bon coup, je ne suis pas sûr qu'il revienne vers toi après ce que je lui ai fait... lance-t-elle sournoise avant de partir dans un rire alors que Mickaël approchait. Elle lui effleura le bras au passage. Mickaël lui lança un regard noir avant de s'approcher de Talia.
- P'tit ange... ? Tout va bien ? Dit-il en voyant la mine de la jeune fille.
- Non... murmura-t-elle, je n'en peux plus... dit-elle en lui montrant la photo.
- Qu'est-ce que... ? Mickaël serra les poings, cette fille était vraiment une peste ! Talia, il ne sait rien passé, elle m'a sauté dessus pour me faire un câlin.
- Je sais... Mais...
- Mais tu commences à douter c'est ça ? Demanda Mickaël en sentant son cœur se serrer.
- J'ai juste peur... souffla Talia en se mordant la lèvre.
- De quoi ?
- Que... je ne te suffise pas... murmure-t-elle en baissant les yeux.
- Talia..., dit Mickaël en relevant son visage, ne doutes jamais de ça, tu me combles de bien des manières, bien plus que ce que je mérite très certainement. Je ne suis bien qu'avec toi, je ne me sens bien qu'avec toi. Les autres j'en ai rien à foutre, la seule qui m'importe c'est toi, dit-il en déchirant la photo. Je t'aime Talia, toi et personne d'autre.
Talia posa ses mains autour du visage du jeune homme avant de l'embrasser avec tout l'amour qu'elle avait pour lui, se hissant sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres.
- Je t'aime Mickaël Mickaëlis..., souffla-t-elle, en l'embrassant à nouveau. Pardon... murmura-t-elle en posant son front contre son torse.
- Ne t'excuse pas... Je préfère te savoir un peu jalouse et qu'on en parle plutôt que tu t'isoles et t'inquiètes dans ton coin.
- Tu n'es pas fâché ?
- Pourquoi je le serais ? Tu m'as parlé, on a mis les choses à plat non ? Dit-il en caressant doucement sa joue, replaçant quelques mèches de cheveux éparses. Astrid est une peste, je te l'ai dit, mais je ne comprends pas pourquoi elle s'en prends à toi... à nous comme ça.
- Je ne sais pas... Je ne comprends pas. Mais son aura... Elle devient de plus en plus sombre.
- Tu l'as senti aussi ? Tu crois qu'on devrait en parler à ton oncle ?
- Je pense oui... Il pourra peut-être nous expliquer... dit-elle en serrant le jeune entre ses bras.
- Les amoureux vous v'nez ?! Lança Samiael, on a du pain sur la planche je vous signale !
- On arrive, dit Mickaël avant de jeter un regard à Talia qui hocha la tête.
Les quatre amis se retrouvèrent à la bibliothèque pour travailler, mais Talia n'arrivait pas à se concentrée. Elle finit par se lever pour aller prendre un peu l'air et Mickaël la rejoignit quelques instant plus tard l'enlaçant, caressant doucement ses bras.
- Tu es distraite aujourd'hui...
- Oui... je n'arrive pas à me concentrée, trop de choses tournent dans ma tête... Et j'ai un mauvais pressentiment...
- J'ai un mauvais pressentiment aussi... On rentre ? Proposa-t-il. Talia hocha la tête et ils allèrent chercher leur affaire s'excusant auprès de leur amis. Samira et Samiael ne relevèrent pas, eux aussi sentait une certaine tension dans l'air comme si quelque chose se préparait. Ils ne savaient pas quoi mais cela les rendaient eux aussi nerveux.
- On va rentrer avec vous, dit Samira, impossible de se concentrer.
Mickaël hocha la tête et ramena tout le monde aux lotissements. Talia posa une main sur la cuisse de son petit ami en voyant une voiture inconnu garée devant la maison.
- Mickaël...
- Ce n'est pas la voiture d'Alban... ni celle de l'infirmière.
Talia hocha la tête et les deux adolescents entrèrent prudemment dans la maison.
- Où sont-ils ? Demanda une voix rauque, froide.
- Pas ici Gaël, répondit la voix de Samwell, qu'est-ce que tu leur veux ? Ne peux-tu pas les laisser en paix ? Laissez ma famille en paix ! Au nom de l'amitié que nous partagions autrefois !
- Cette amitié est morte avec mon épouse Samwell. Je vais te détruire, vous détruire.
- Tu vas rompre l'équilibre ! Cria le vieil homme. Il était finalement tomber sur la prophétie quelques heures plus tôt. Tout c'était mis en place, les pièces du puzzle s'imbriquant enfin.
- Non, je vais le renforcer. La Magie reprendra ses droits !
- Tu es fou, dit Samwell d'une voix blanche.
- Non. Visionnaire, maintenant.... Dis-moi où ils sont ! Cria l'homme, un bruit de lutte se fit entendre et faisant fis de tout bon sens Talia déboula dans la pièce, ses yeux luisant de pouvoir.
- Laissez-le ! Hurla-t-elle, respirant plus vite en se rendant compte du nombre de personnes dans la pièce.
- Talia ! Crièrent Mickaël et Samwell d'une même voix. Le jeune homme posa une main protectrice sur l'épaule de sa petite amie, ses propres dons s'activant alors pour les protéger.
Gaël les regarda comme hypnotisé. Les liens. Ils voyaient les liens. C'était beau, féerique, parfait. Il serra les poings, Samwell porta les mains à sa gorge, manquant soudain d'air.
- Arrêtez ! Cria Talia, la puissance qu'elle contenait faisant vibrer sa voix, et trembler les mains de Gaël qui sous la pression fut soudain obligé de desserrer les poings, libéra Samwell de son étreinte invisible.
- Tu es tellement puissante..., souffla Gaël, une lueur d'envie, d'avidité brillant dans le regard. Mickaël serra la main sur l'épaule de Talia, il n'aimait pas la façon dont Gaël la regardait, il frémit en sentant son regard glisser sur lui, tout aussi avide, violent, cruel.
- Talia... dit le jeune homme sans cesser de fixer Gaël. Mais il fut soudain incapable d'émettre un son de plus, trop concentrer à lutter contre les attaques mentales de Gaël. Talia posa sa main sur celle de Mickaël, lui transmettant instinctivement de l'énergie, de la puissance. Le regard de Samwell s'agrandit tout comme celui de Gaël.
- Quand leur as-tu appris ça ? s'exclama Gaël, arrêtant brusquement de les attaquer.
- Je ne leur ai pas appris, dit Samwell un sourire amusé aux lèvres, voilà qui allait contrarier les plans de Gaël, ils étaient bien plus que ce que tout deux pouvaient imaginer. Gaël se dirigea vers les deux adolescents qui se raidir.
- Vous allez venir avec moi, dit-il avec un sourire crispé avant de regarder Samwell, tu as perdu vieillard, dit-il avant d'attraper le bras des deux adolescents et de disparaître avec eux.
- NON ! Hurla Samwell en voyant Talia disparaître alors que les trois hommes de mains de Gaël quittait la maison. La rage de Samwell explosa alors. Il avait enlevé Talia, il avait enlevé sa petite nièce. Il regarda les hommes de Gaël et les laissa sortir les maudissant. Il mourrait tous, un part un, une fois qu'il saurait où ils retournaient et où se trouvait sa nièce et son petit ami. Il était fou de rage. Il avait échoué, échoué à protéger à sa nièce. Il se leva faisant les cents pas, suivant les traces des voitures. Une fois qu'il fut certain de leur destination... il se prépara. Il allait lui falloir une bonne demi journée pour rassemblait l'énergie dont il avait besoin pour se téléporter jusqu'en Brocéliande.
Talia serra la main de Mickaël. Elle s'était sentit aspiré avec lui, et avait maintenant la nausée, la seule chose qu'elle savait... C'est qu'elle n'était plus chez son oncle.
- Mika... ? chuchota-t-elle un peu inquiète. Elle sentait le torse de Mickaël contre son dos, ses bras qui la tenait fermemant mais n'avait pas l'impression qu'il bougeait, elle savait qu'ils étaient debout. Elle sentait la terre sous leur pieds, mais où étaient-ils?
- Je suis là, dit Mickaël d'une voix pâteuse, en serrant Talia contre lui comme pour se rassurer. Où sommes-nous ?
- Je ne sais pas... dit Talia, elle n'arrivait pas à se repérer. Je... J'ai l'impression qu'on est enfermé dans une cave ?
Il faisait sombre dans la pièce où ils étaient et Talia avait l'impression d'y être enfermé depuis des heures alors que cela ne faisait que quelques minutes que les deux adolescents étaient apparus dans le sous-sol du manoir de Gaël. Une porte s'ouvrit les éblouissants.
- Suivez-moi, ordonna Gaël d'une voix froide, alors qu'il les attendait près de la porte.
- Et si on refuse ? Dit Mickaël.
- Je m'en prends à elle, dit-il en désignait dédaigneusement Talia, mais je t'avouerais que pour le moment j'ai besoin de vous en vie, je préférerais éviter de vous abîmer. Venez maintenant, dit-il sa voix froide claquant dans le silence du sous-sol.
Mickaël s'était crispé contre Talia, il passa près d'elle et s'avança serrant sa main, il ne laisserait pas cet enflure faire du mal à Talia, quitte à y laisser la vie. Ils emboîtèrent le pas de Gaël, plus prudemment. Talia observait tout, tant avec ses yeux qu'avec ses sens et elle sentait Mickaël faire de même, pourtant elle se heurta... au vide. Elle ne sentait rien, absolument rien, comme s'il n'était entouré que de mort, elle ne percevait que Mickaël et Gaël devant elle.
- Vous ne sentirez rien, nous sommes dans mon sous-sol personnel... C'est comme un bunker, dit Gaël amusé par leur tentative. Vous êtes... important. On ne touchera pas à un seul de vos cheveux sans mon autorisation. Vous êtes... des... invités de marques en quelque sorte, dit-il d'une voix hésitante et sournoise.
Cela fit courir des frissons dans le dos de Talia, la façon dont il parlait ne rassurait en rien la jeune femme. Elle pinça les lèvres et ils montèrent une série d’escalier. Talia finit par percevoir des choses, de la vie, des personnes au fur et à mesure qu'ils avançaient. Elle pinça les lèvres et soudain les deux adolescents se figèrent. Astrid. Astrid était là et attendait près d'une porte. Mickaël s'arrêta tirant Talia vers lui.
- Père. Tout s'est dérouler comme vous le souhaitiez ? demanda la jeune femme, le violet de ses cheveux brillant dans les lumières du couloir.
- Parfaitement comme tu peux le voir, dit Gaël, tout est prêt ?
- Oui. Nous n'attendions plus que vous.
- Bien. Conduis-les à leur appartement, poste des gardes devant chaque porte et active bien tout les sorts, nous ne tenons ni à les voir s'échapper... ni même à recevoir quelques visiteurs inopportuns. Puis rejoins-nous.
Astrid hocha la tête et pris la suite de son père. Elle marchait, une sensualité froide, presque mortelle se dégageant d'elle.
- Il est bien dommage que tu te sois amourachée d'une gamine comme elle... souffla la jeune femme en jetant un long regard à Mickaël.
- Elle vaut mille fois plus que toi Astrid, dit Mickaël en serrant la main de Talia qu'il sentait se tendre contre lui.
- En quoi ? Elle n'a aucune forme, doit sûrement être assez coincée, elle n'a que 16 ans, je suis plus âgée, une expérience bien différente... Et puis en l'ayant choisi elle.... Quel dommage... Tu vas mourir, lance-t-elle d'une voix lente, ironique.
- Je ne crois pas non. Tu sais, tu peux fanfaronner autant que tu veux, tu n'as pas de cœur Astrid, dit Mickaël, sans laisser le temps à Talia de réagir.
Astrid se figea avant de se retourner, plaquant Mickaël contre le mur. Talia poussa un cri de surprise mais ne put faire un mouvement, Astrid l'ayant entraver par des liens venue d'elle ne savait où.
- Moi sans cœur ? Tu crois qu'il faudra ne pas avoir de cœur pour attendre onze ans pour se venger ? Je n'ai plus de mère à cause de cette petite pimbêche que tu as choisi. Parce qu'elle a donné sa vie pour sauvé une gamine de cinq ans. J'ai grandi sans mère, simplement élevé par mon père, je n'ai jamais eu de cœur Mickaël. Je n'ai pas pu en avoir, dit-elle en le relâchant avant de reprendre sa route, ne t'avise pas d'essayer de me juger ou comprendre, tu ne pourras pas... Ni toi petite fille, dit-elle en regardant dédaigneusement Talia qu'elle relâcha. Elle leva les yeux au ciel en la voyant courir vers Mickaël.
- Il n'a rien, allez bougez-vous, j'ai autre chose à faire que de jouer les baby-sitter pour vous.
Elle reprit sa marche à grand pas, déterminée, sa colère transparaissant. Elle ne pouvait rien leur faire et pourtant elle avait envie de les faire souffrir, tout les deux, de les torturer jusqu'à ce qu'il demande grâce avant de recommencer, de les laisser au porte de la mort agonisé... Mais elle ne pouvait pas n'en avait pas le droit. Ils allaient être sacrifié, cela lui hérissait les poils, c'était tellement doux, trop doux par rapport à tous ce qu'elle avait enduré. Elle n'avait pas pu les séparer dans la vie... Elle tentait de se consoler en se disant qu'ils allaient être séparer par la mort. Elle les laissa finalement dans la chambre et attendit l'arrivé des gardes avant de partir ayant bien pris garde d'activer les sorts mis en place par son père.
Mickaël prit le visage de Talia dans ses bras avant de la regarder sous toutes les coutures.
- Tu n'as rien ? Demanda-t-il inquiet.
- Non... Rien, et toi ?
- Ca ira mieux lorsqu'on sera parti d'ici... Mais je n'ai rien, dit-il la serrant contre lui avant de sonder alentour. Il grimaça, comme s'il avait pris une décharge électrique et vacilla. Bordel, c'est quoi ce truc ? S'exclama-t-il.
- De quoi ? Demanda Talia en s'écartant doucement de lui sans pour autant rompre le contact physique avec lui.
- Sonde autour de toi... Tu vas vite comprendre.
Talia étendit lentement, prudemment ses sens avant de pousser un léger cri, sursautant.
- Non de nom... ! On dirait...
- Ouaip... la fameuse prison d'énergie dont nous parlait ton oncle... Je ne pensais vraiment pas que cela ferait aussi... mal, étrange.
- Oui... C'est pas comme dans le sous-sol... On sent les autres mais, on ne pourra donc pas communiquer avec les autres à l'extérieur... C'est perturbant.
Mickaël hocha la tête, il observa la pièce, richement décoré, presqu'une décoration ancienne, avec de lourd rideaux en velours fermée, donnat surement sur des fenêtres.
- Qui est-ce à ton avis ? Dit-il en désignant une des tapisseries.
- C'est Morgane, dit Talia après avoir regarder l'objet et reconnue la femme suite au dessin qui ornait parfois les pages du livre familiale, sûrement réaliser avant qu'elle ne soit corrompue... ajouta-t-elle. Je n'aurais jamais cru qu'Astrid soit une morganienne...
- Je n'aurais pas pensé non plus... Mais cela explique beaucoup de choses. C'est quoi cette histoire avec sa mère ? Demanda Mickaël en poussant une porte cachant une salle de bain et une seconde un WC.
- Je ne sais pas..., dit Talia ouvrant les rideaux. Découvrant une fenêtre. Elle appuyant sur la poignée qui étonnamment s'ouvrit, Mika ! Elle sortit sur le balcon mais déchanta bien vite. Le vide. Le vide sous ses pieds et bien plus bas... la forêt. Mais où étaient-ils ? Sûrement pas à Sallanches ni aux alentours. Le sol se mit soudain à trembler et Talia se rattrapa à la rambarde, sentant dans le même temps un bras l'entourer par la taille pour la tirer vers l'intérieur. Le sol trembla encore un long moment, faisant tomber les deux adolescents tant les secousses étaient violentes.
- C'était quoi ça ? Demanda Mickaël inquiet.
- Je ne sais pas... mais cela n'avait rien de rassurant... dit Talia, qui regarda le ciel qui s'était soudainement couvert et où le tonnerre grondait. Que se passe-t-il... ? Se demanda-t-elle.
En quelques secondes à peine les éléments s'étaient déchaînés à l'extérieur, le vent hurlait et une pluie chargée de grêle et de neige entrait par la fenêtre ouverte. Talia et Mickaël se relevèrent et unirent leur force pour fermé à nouveau la fenêtre. Les éléments se déchaînaient, ils étaient tous deux trempés et ne comprenaient pas ce qu'il se passait. Tout deux vacillèrent soudain, comme déséquilibré et Talia porta ses mains à sa bouche, prise de nausée. Elle avait l'impression que quelque chose s'était brisé, elle eut l'impression d'entendre des hurlements et porta ses mains à ses oreilles mais avant qu'elle n'eut achever son mouvement ce fut un silence de mort qui régna dans la pièce et à l'extérieur, tout c'était calmé aussi vite que c'était apparut. Talia se releva tremblante, elle ne s'était même pas rendu compte être tombée.
- Rien de cassé ? Demanda-t-elle, mais le son semblait étouffée comme si elle parlait dans du coton, elle vit Mickaël hocher la tête avant de lui désigner le lit.
- Besoin de m'allonger..., dit Mickaël.
Talia hocha la tête et ils y allèrent en s'aidant mutuellement, ils étaient encore sonnés, déséquilibrés. Mickaël se laissa choir sur le lit avant d'attirer Talia contre lui. Il inspira profondément.
- Qu'est-ce qu'il vient de se passer ?
- Je ne sais pas... Tu as toi aussi eu une impression de cassure ? Que quelque chose d'important c'était brisé ?
- Oui... et ça m'a épuisé... souffla Mickaël.
Talia hocha la tête, elle se sentait lasse, elle ferma les yeux écoutant le cœur de Mickaël battre. En se concentrant sur son petit ami, elle réussit à oublier tout le reste, le stress de tout ce qu'il venait de leur arrivé en l'espace de quelques heures, elle sombra dans un profond sommeil sans même en avoir conscience.
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