On peut rêver
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Marion tu me dis que je te fais rêver
Tu ignores que moi je ne rêv’ que de toi
Et de pouvoir un jour te tenir dans mes bras.
Espérant que bientôt je pourrai m’immiscer
Dans tes rêves secrets et puis te caresser
Comm’ la feuille l’oiseau, sur la branche assoupi
Et je t’emmènerai de l’aurore à la nuit
Sur les riv's éternell's de la félicité.
Quand au petit matin, nous serons épuisés,
Allongés sur le sable où une ancienne amante
Te faisait frissonner, ô ma belle amaranthe
Tu clameras alors devant le monde entier,
Comm’ la ros’ de Ronsard qu’il souhaitait baiser
Et qu’il voulait mener sous les arbr’ admirer
Des feuilles à l’envers l’extatique beauté,
Du temps que j’étais belle, Ioneau m’a célébrée.
Alors pour te venger de t'avoir remisée
A la troisième place sur mon album photo
Jalouse et froid' beauté tu prendras tes ciseaux
Pour être seule à jouir de ton Emasculé.
Un jour viendra peut-être ô toi ma belle aimée
Où l'eunuqu', comme une larve à tes pieds, pourra
Te remercier perfide et puis t'étranglera
T'enfonçant dans la gorg' le sexe confisqué.
Alors belle Marion tu mourras étouffée
Et je jouirai alors pour mon ultim' fantasme
Du spectacle navrant de ton dernier orgasme
Avant de m'en aller en enfer te r'trouver.
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