Quand on cherche addiction sur google, le premier lien c’est l’inserm. C’est la première fois que google essaye de m’aider réellement au lieu de me balancer une définition wikipédia avec la mention “cet article manque de source”. J’ai toujours eu super peur d’être addict, je pense avoir une tendance à l’addiction, et c’est totalement contraire à mes principes d’indépendance. Mais les addictions donnent une ancre, elles donnent une excuse pour ne pas viser la perfection à chaque instant. Mes addictions me donnent une bouffée d’air quand j’en ai besoin. Je vois ça un peu comme la ventoline pour un fumeur. ça fait du bien sur le moment sans pour autant avoir besoin de gérer la source du problème. C’est un shot de lâcher prise qui fait du bien. Parfois j’ai du mal à comprendre pourquoi le politiquement correct c’est de lutter contre les addictions. À mon avis, refouler ses drogues - au sens large du terme - est une preuve d’orgueil innoui. Refuser d’attraper le bonheur l’espace de quelques minutes simplement, est ce que ça n'est pas l’acte snob par excellence ? On essaye de me faire croire qu’il faudrait trouver la paix en cravachant sur ses problèmes plutôt qu’en se laissant tenter par l’addiction ? À choisir entre le petit ange et le petit diable, c’est pour moi un grand oui au petit cornu sur mon épaule gauche. Et comme je suis sympa, je lui offre un shot de tequila !