Vous vous installer sur un banc placé sous les avides pépiements des oiseaux, qui guettent vos mains pour voir s'il n'y résiderait pas quelques graines ou morceaux de pain.

Se faisant, vous vous demandez quelle mouche vous a piqué. Vous, sur un banc ? N'est-ce pas là chose étrange ? D'autant plus que ladite mouche tente encore effrontément de vous pénétrer l'oreille.

Vous la congédiez d'une claque qui, en percutant votre tempe, vous assourdis nettement. Le « iiiiiiiiiiiii » de l'acouphène résultant se mêle alors aux chants des oiseaux qui semblent se foutre de votre gueule. Non, vraiment, que diable faites-vous ici ? C'est à peu près l'enfer !

Pour ajouter à votre désarroi, quelqu'un vient s'assoir à côté de vous. Cet impudent personnage, que vous n'aviez pas vu venir, trop occupé à vous débattre avec la faune, pèse lourdement sur les planches vermoulues. Sa respiration est toute aussi pesante. A tel point que vous vous demandez si le bonhomme n'est pas venu au parc pour mourir juste à côté de vous.

Pitié ! En plus, il veut parler !

— Belle journée, halète-t-il, comme s'il venait de faire son footing.

Vous êtes tenté de lui rétorquer le même genre de « Grmblmblm » que Bartholomew Flemmington, votre proprio, répond à longueur de journée à sa femme. Malheureusement, vous êtes bien trop poli et éduqué pour y céder.

Si vous voulez tout de même lui assener un grognement pour seule réponse, grondez, en 59