Le comte
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Du haut de la tour, c'est un œil froid et solitaire qui regarde le monde.
Pierre parmi les pierres, à peine l'ombre d'un souvenir, homme d'un autre temps,
il scrute les vastes forêts de l'est, rappelant à son cœur les hivers des siècles passés.
Tout autour n'est que poussière, vite balayée par le vent de la tempête.
Maintenant mémoire de la Terre et des peuples,
souffrant une existence qui ne peut être vécue,
le Strigoï pleure des larmes qui ne peuvent couler,
et, déjà mort,
ne rêve que de mourir vraiment.
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