La mort retourne l'estomac

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- Bonjour mademoiselle. Papiers et attestation, s'il vous plaît.

C'est la première fois que je sors pour une raison valable et les voilà. Une toute petite rue, où il n'y a aucun commerce. Ils pensent choper qui par ici ? Des rats d'égoûts ? Des chiens errants ? Des jeunes femmes qui sont sur le point de se rendre à l'enterrement de leur ex petit-copain ? Pas de chance pour vous les gars, je suis bien en règle cette fois ci. Enfin pas de partout mais passons.

Une fois de plus, le temps est magnifique. Je préfère ça. Non, je ne vais pas vous faire une métaphore clichée sur l'amour ensoileillé du début de ma relation avec Steven ou quelque chose dans ce style. Seulement, les enterrements sont déjà assez déprimants, pas besoin de se prendre une radée dans la gueule en plus. Seules les larmes seront de la partie aujourd'hui ; c'est bien suffisant.

Les keufs me tendent ce que je viens de leur donner et me laisse partir. Aussitôt retournée, le plus petit s'empresse de jeter un coup d'oeil indiscret. Je suis heureuse. J'ai voulu me faire belle. Oui, je balaye de nouveau un cliché de circonstance ; les robes tristes et noires, pas pour moi. J'ai mis la verte, ça me rappelle de bons souvenirs. Steven l'aimait beaucoup.

Je passe une rue et le gps googlisé m'avertit de l'imminence de ma destination. L'imminence de la visite d'un homme déjà mort ? Un rire nerveux me prend aux tripes. Je n'ai pas honte, non. La vie est la plus grande des farces et je ne suis pas la première à évoquer cette impression, alors merde.

Là où on ne change pas les habitudes, c'est la facade de la morgue qui tire une gueule de...j'allais dire d'enterrement mais soyons plus créative...déterré ? L'humour, décidément, ne tape jamais à ma porte à la bonne heure. Et pourtant, je m'esclaffe une fois de plus. C'est incontrôlable. Je ris plus que je pleure. La mort est peut-être une bonne allié finalement. Steven devrait être plus heureux là-haut.

Je m'approche du bâtiment de la déprime et je vois sa mère tout de noir vêtue. Elle a les gants ainsi que le voile devant les yeux. Un mariage en noir quoi. Le mariage de beaucoup de sentiments, pour elle, j'imagine. Perdre un gosse, putain ... On n'est pas encore à l'église, je me permets de jurer tant que je peux.

J'aurai pu repartir pour un énième fou rire mais vu l'état de la femme que je m'apprête à soutenir, mon envie sombre aussitôt. Ce n'est pas n'importe quelle femme. En plus d'être mon ancienne belle-mère, elle m'a toujours témoignée une gentillesse sans égale. A l'époque où je passais beaucoup de temps chez eux, elle occupait à la fois le rôle de la confidente, de l'amie et de la refileuse de clopes. Puis son sourire ... Elle était toujours souriante. Son fils pouvait boucher les chiottes, mordre le chat ou laisser le frigo ouvert en y laissant une boîte de lait vide, elle ne se mettait jamais en rogne. Des fois on échangeait sur des anecdotes peu reluisantes et quand elle voyait que je me laissais emporter par la tristesse, elle avait toujours le geste ou le mot que seule une mère sait transmettre.

Je me demande alors ; pourrais-je être cette personne-là aujourd'hui ? Si je pouvais ne pas vêtir uniquement le costume de l'ex petite-amie pour cette fois ... Pour elle, pour moi. Aurai-je vraiment le choix ?

Elle fond en larmes au moment où j'arrive à son niveau, devant la morgue.

Je lui refile un mouchoir. Dans mon sac j'ai tout ce qui faut ; à la Robin Schertbasky.

- Je suis contente que tu sois venue, arrive-t-elle à me dire entre deux sanglots.

Que lui répondre ? Que c'était la moindre des choses après l'avoir abandonné, trompé et le tout sans prendre de nouvelles par la suite ? Que pendant mon escapade je parlais souvent de lui en mal, lui lâchant les pires définitions en pleine poire, tout en répêtant à Romain que sa queue rapetissait au fur et à mesure de sa prise de poids et que sur ces derniers mois j'éprouvais plus de plaisir à me mettre un bout d'ongle que sa ciboulette dans la chatte ? Que si j'étais restée avec lui, tout ça ne se serait peut-être jamais produit ... ?

Un bolide freine brusquement dans notre dos. Deux portes claquent aussitôt. Je me retourne et aperçoit une vieille femme maigrichonne et un dépressif du même âge fumant un joint. J'ai l'impression que ça fait deux semaines que le couple ne dors plus, tant leurs cernes semblent être attirés par la gravité.

La grand-mère à fait péter son meilleure déguisement d'Halloween avec une croix autour du cou et lui se présente comme s'il allait bouffer au McDo ; salopette en jean bleue sur une chemise blanche ; un plombier de films pornos des années soixante dix.

Brigitte sèche ses pleurs et reste dos à ces étranges arrivants.

- Bon, l'est où l'gamin ? siffle la vieille.

Elle s'approche de moi, épie ma tenue de haut en bas, renifle, marmonne un commentaire puis rentre dans le hall d'entrée, jetant des coups d'oeils à gauche à droite. Son mec (?) reste à l'écart, finissant de tirer sur sa tige.

- 'dis moi pas qu'tu chiales ! C'est pas qu'ton fils hein ! C'est c'lui d'Adam lô maint'nant.

Eh bien, ça pour un accent. Entre le bègue, les autres pimbêches de la dernière fois et la mégère des contes de fée, je suis bien contente de ne pas être la lectrice de cette histoire.

La mère reste stoïque, ne se laissant pas distraire par les incartades de l'autre folle.

- Y'avait Christophe sur l'portable lô. Peut pas v'nir. L'a peur d'avoir le virus. Un flemmard ton frère, l'a pas changé l'autre vieux. L'aurait pu faire un effort, j'pas hésité moi hein. J'spère bien que tu l'ferô comprendre hein !

Un jeune en costard nous salue et nous invite à le suivre. Il est aussi pâle qu'un macchabé. Vous me direz, il ne va pas sourire comme un vendeur qui essaie de nous refourguer un produit à dix mille boules. Après tout, il pourrait bien ; un cercueil ça coute la peau du cul. La mort a un coût. Ça voudrait bien un rictus au moins non ? Histoire que la famille se fasse enculer mais avec plus de charme.

Je ne suis jamais allé à un enterrement. Comme je n'ai jamais été confronté à la mort d'ailleurs. Brigitte m'a juste parlé de mise en bière (il va être content), d'église et d'incinération. Je n'ai pas osé demandé le déroulement plus en détail, ça semblait déjà assez compliqué pour elle de me donner toutes ces informations. S'entendre dire qu'on va incinérer son fils, ça doit faire un sacrée choc.

Le rigolo en Barney Stinson nous demande de patienter devant une porte. Ma belle-mère s'assoit, se mouche encore un coup et regarde dans le vide, comme depuis l'arrivée de sa daronne. J'ai beaucoup de mal à la voir comme ça. J'attends à ses côtés, ne serait-ce que pour éviter la vivacité déprimante qu'il y a dans ses yeux.

La vieille peau insiste auprès de l'employé pour voir le corps. Je l'entends demander si un seul cercueil à suffit au vu de son poids. C'est une question qu'on pouvait se poser, mais quelle salope.

Cinq minutes plus tard, le jeune ouvre la porte. Malgré son sérieux, il ne peut s'empêcher de me sourire quand je passe devant lui. Putain, le malaise. J'ai toujours eu l'habitude qu'on me regarde en toutes circonstances mais alors là, ici ... Vraiment ? Même à deux pas de la mort, les hommes bandent. Cela expliquerait pourquoi ils apprécient particulièrement l'étouffement quand ils nous sautent.

Les entrepreneurs de pompes funèbres ont-ils une vie sexuelle au moins ?

Je crois que c'est le pire moment pour se poser ce genre de question. Je ne m'y attendais qu'à moitié, mais la pièce dans laquelle je me trouve maintenant est la dernière occasion de voir le défunt avant qu'il brûle...en enfer ? Sans doute.

Le gadjo de la vieille se roule un nouveau joint en pénétrant les lieux. Un autre des employés, un chauve quarantenaire efféminé lui demande gentiment d'attendre d'être à l'extérieur. La sorcière s'interpose immédiatement :

- Oh l'tarlouze lô, c'pas toi qui décide hein ! Va donc voir si t'pas un ch'ti café pour l'gosier d'mon prince au lieu d'dandiner ton derche. Et respecte l'défunt dis ! J'viendrai pas ch'vous à l'heure d'la r'traite, pour sûr.

Brigitte se retourne, enlève violemment le pétard de l'introverti octogénaire, lance un regard noir à sa mère et me le donne.

Elle me murmure :

- Garde ça pour moi Clarisse. Plus tard on se le tape à deux.

L'autre conne ronchonne. Le même bougonnement que mon ex. C'est vrai qu'il y a beaucoup de ressemblance.

En parlant du loup, on s'en approche. Un loup blanc, calme, inoffensif ... Si paisible. Tout le contraire de l'homme qu'il était de son vivant. Parfois, pour rigoler je lui demandais de mettre mon rouge à lèvre pour jouer la pédale. Il l'avait fait une fois, on s'est fendu la poire, on a baisé et par la suite il n'a jamais voulu recommencé. À l'image de beaucoup de nos rires. Au début, c'était la folie, puis il est devenu aussi insipide et inintéressant que son état actuel. Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Or là où d'autres deviennent routiniers, lui, avait dépassé de loin les limites au point de n'avoir plus aucun égo à la fin de notre relation.

Et là, le revoilà devenu calme, apaisé, loin de toutes les préocuppations que ses états d'âme lui faisaient subir à longueur de journée. Maquillé comme lors de nos premiers rires, aussi mort qu'il est devenu par la suite.

J'ai envie de chialer. Je n'ai jamais réussit à le faire depuis son décès. Faut croire que je me suis réservé pour aujourd'hui. Je le savais après tout. Ce n'est pas comme si la morgue ne faisait rien pour.

Mais au lieu de quelques larmes, c'est un autre liquide qui se met soudainement à sortir de mon corps.

Un haut le coeur me secoue tandis que je me penche sur le cadavre de celui qui m'a fait jouir pour la première fois. Un vomi jaunâtre s'échappe violemment d'entre mes lèvres et s'étale sur le costume du défunt, plus teinturé encore qu'il y a encore quelques minutes.

Je me suis à peine rendu compte que j'avais envie de gerber. Tout ça s'est produit en deux secondes tout au plus. J'ai bien une idée de ce que cela pourrait être mais je préfère encore me dire que c'est le Covid qui est venu me contaminer un petit matin, entre deux rayons de soleil.

Si Brigitte ne réagit pas de suite, la vieille folle, elle, ne se fait pas prier pour m'en foutre immédiatement plein la gueule. Faut dire qu'elle me tient en joue depuis que sa fille a volé le joint de son concubin.

Elle accoure vers l'employé à qui elle vient de mettre une rouste :

- Et là, v'dites rien là ! Quand's'agit de v'nir faire chier l'vieux, y a d'la presse, mais pour laisser l'gens d'gobiller sur le p'tit, tout l'monde sort dl'a salle hein !

Mon ex belle-mère me fixe et ne dit mot. Elle remarque que j'ai un peu de bile sur la robe et me tire vers l'extérieur. Je suis tout sonnée.

Quand nous passons devant la sorcière, cette dernière ne peut s'empêcher de lancer une dernière pique.

- T'fais bien d'la dégager cel'lô. T'lô ramène pas à l'église hein ! 'Srait capable de chier sur le curé !

Le drogué rit niaisement.

Brigitte s'avance vers sa mère et dans un geste que seul la colère peut exprimer au mieux, lui retourne une tatanne dans la mâchoire. Le menton craque et la vieille s'envole d'un bon mètre et demi en arrière. J'en mouillerai presque.

On l'entend péter un câble jusqu'à l'extérieur ; un mélange d'insultes ch'tis et de critiques peu poussées sur l'avenir de la mise en bière française qui perdrait de son charme au fil des générations.

Ma belle-doche me demande la tige d'herbe et un briquet.

- Et essuie moi ça, c'est pas du joli.

Je sors une bouteille d'eau qui doit polluer mon sac depuis une bonne décénie maintenant et verse son peu de contenu sur la tâche qui vient de faire tâche.

Ça ne fait qu'étaler un peu plus le reste de la banane avalée ce matin et me donne l'air bien plus idiote encore.

J'éclate en sanglots.

Brigitte, qui vient déjà de tirer trois lattes, me passe sa douceur. On ne se dit rien pendant les soixante prochaines secondes.

Puis :

- La première fois que tu voyais un cadavre ?

- Oui.

- Ça secoue.

Elle aspire une bonne bouffée.

J'hésite à me confier. Malgré le fait qu'on ne se soit plus vue depuis un certain temps et surtout à cause de mes dernières relations avec son fils, elle est actuellement défoncée et alors plus propice à entendre ce qu'il pourrait arriver ...

- Je n'ai pas vomit à cause de ... Enfin, vous voyez.

Elle me regarde et me passe sa clope.

- Combien de jours ?

Je finis le pétard.

- Deux semaines.

Elle hoche la tête, me prend le joint et le jète dans les graviers.

- Suis-moi. À l'église je n'aurais pas à parler à cette salope. Et j'ai besoin de prendre l'air.

Elle a raison, autant le faire maintenant. Vaut mieux tout se foutre dans la gueule d'un seul coup, plutôt que de séparer chaque difficulté. Avec elle, ce sera moins pire. Parce que faire ça dans l'appartement familial. Avec mes darons ... Je préfère encore rejoindre Steven en enfer.

On traverse la route jusqu'à arriver à une pharmacie, évidemment, bondée. Nous remettons notre masque à la manière de deux gangsters, qui au lieu de cambrioler une banque, volent un avenir compromettant ...

C'est marrant de voir à quel point les gens se toisent, comme si le virus se cachait derrière tous les regards, prêt à sauter sur nos contemporains à la moindre occasion.

Le temps d'arriver à la caisse, j'aurais pu m'éventrer au moins dix fois. Une grosse blonde nous accueille et on remarque rapidement que le masque a tout de même un avantage conséquent ; le sourire n'est plus à prescire. Vu ses yeux et sa gentillesse, elle doit nous faire des doigts rien qu'avec sa lèvre.

Un mouvement de tête lui suffit pour nous demander ce pourquoi on la fait chier.

Brigitte répond du tac au tac :

- Un test de grossesse.

Pas de bonjour, ni de s'il vous plaît. Là, je valide.

La grasse la juge en un rapide coup d'oeil et part s'isoler quelques secondes dans ses tiroirs gris. Ce quartier devrait décidément s'appeler "Triste Mort".

L'employée revient en traînant la patte tout en nous annoncant le prix du dit test. Non-remboursable évidemment.

Je sors la thune mais Brigitte m'arrête et avance un billet de vingt :

- Elle peut utiliser les toilettes ?

L'obèse lui jette un regard noir (décidément c'est la journée) et répond sur la négative :

- Non, réservé uniquement au personnel.

- Son petit-ami vient de crever, on ne peut aller nulle part si ce n'est au cimetière. Vous n'allez pas la laisser pisser contre le mur de votre établissement comme une chienne ?

Ah, elle fait moins la maline maintenant hein. Elle est tellement choquée par la réponse que vient de baldinguer Brigitte qu'elle s'emmèle les pinceaux en rendant la monnaie.

- Je suis désolée. Ils n'en ont pas à la morgue ?

Ma belle-mère prend les sous, les range dans son portefeuille, se lave les pinces et sans la fixer, lui balance :

- En espérant vous y voir bientôt vous, à la morgue.

J'embarque le minuscule objet de mon destin et crache par terre avant de partir.

En oubliant que j'avais un masque.

On sort aussi vite que mon vomi de tout à l'heure.

Tandis que ma belle-mère s'apprête à rentrer dans la première maison post-mortem de Steven, je lui fait part de mon envie de pisser un peu à l'écart. Hors de question de le faire là-dedans comme me l'a gentiment proposé la pharmacienne de l'immondice. Puis, si c'est pour croiser l'autre dingue ...

- Tu peux attendre ce soir sinon, hein ? Tu viendras à la maison, on trouvera une solution avec l'attestation tout ça. Et puis, il y a ma mère.

Je ne peux retenir la larme qui finit maintenant de ruiner le peu de maquillage que je me suis permise de mettre.

Brigitte me prend dans ses bras. On reste comme ça à chialer pendant au moins cinq minutes. Je serre le test dans l'un de mes poings, ce dernier suitant de transpiration. Ensuite, en essuyant le fard sur ma joue, je demande :

- Si il est positif, je pourrais lui parler seul à seul ?

Elle acquiese et me laisse seule après m'avoir embrassée.

Je regarde autour de moi. Il y a un petit buisson près d'un arrosoir. Juste à côté, il y a une plaque d'égôut pour laisser l'eau s'écouler. Je ne cherche même pas à savoir si je suis bien cachée. Le Covid a de bons côtés.

Le liquide met du temps à sortir. J'ai déjà uriné dans des lieux étranges. Notamment à la suite de quelques cuites mémorables aux Nuits Secrètes où on partait avec quelques amis vers la frontière Belge pour aller se lâcher sur les premiers panneaux qu'on voyait défiler. Les filles pissaient parfois plus loin que les garçons. Je me souviens aussi du jour où je n'ai pas pu me retenir dans la voituire de mes vieux après cinq heures de routes en pleine campagne. Et un soir, alors qu'on faisait l'amour avec Steven et tandis qu'il me caressait le clitoris, j'ai éjaculé pour la première fois ; je me suis tellement lâché que je lui ai vendue mon jet en plein visage. Mais alors si quelqu'un m'avait dit un jour que j'abrègerais le contenu de ma vessie derrière une morgue en attendant que le corps de mon copain soit transféré à l'église avant de se faire incinérer, je ne l'aurais pas cru. Je n'ai jamais pissé avec autant d'appréhension surtout. Et c'est bien pour cela qu'il se fait patienter. Mon urêtre est aussi tremblant que la vulve d'une pucelle avant pénétration ... Steven aurait aimé cette comparaison.

Je me libère enfin et regarde si j'ai bien placé le test. J'ai le sentiment de vivre ce que relate les personnes ayant frôler la mort ; tout défile dans ma tête, les pires comme les meilleures choses.

Je ne regarde plus l'objet par la suite. Je fixe juste le beau temps et ce, pendant les cinq minutes préconisantes. Mon prochain d'oeil sera le bon, celui de la vérité.

Un corbeau croâsse. C'est l'heure. Quelle triste symbiose.

I I

J'espère qu'ils ont nettoyé la sacrée merde que j'ai lâché sur son costard.

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