Chapitre 3

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     Sigmund ébahi devant ce discours tenu par cette femme âgée, alla se renfermer dans sa maison et recommença à se reposer certaines questions qu’il avait déjà pu se poser auparavant, pendant son chemin vers ce monde qu’il affectionne plus que tout et qu’il décrit comme la richesse du cœur et de l’esprit. Tout lui sembla parfait, il était aux anges, seules certaines questions furent perplexes, à son égard : Pourquoi ce monde est-il si parfait et n’a aucune violence ? Est-ce bel et bien le paradis ou juste une vision perfectionniste d’un monde nouveau que lui offre son cœur ?

     Tels étaient ses questions qu’il se posait et qui le cloisonnaient à sa maison pendant sept jours consécutifs en mangeant presque rien. Cette démence s’emparait de lui, de plus en plus, jusqu’au huitième jour, où il se leva, alla contempler ce monde étrangement idéal, se posa près d’un ruisseau comme il le faisait souvent dans sa jeunesse quand son moral était au plus bas.

     Ce cours d’eau le transperça de part en part, la vie n’est pas qu'un simple long fleuve tranquille et il comprit que ce monde dans lequel il vit maintenant n’était que le tout autre inverse de son ancien monde, il comprit aussi que ce monde n’était qu’une représentation de la perfection souhaitée lors de la mort de ce dernier. Il se mit à réfléchir, la vieille femme n’était folle ou sénile mais juste l’incarnation du porte-parole qu’il lui donna les informations élémentaires pour mieux comprendre ce monde.

     Cependant, deux questions l’agressaient encore, est-ce qu’il était dans un paradis ou dans son propre paradis qu’il créait de toutes pièces après sa mort ? Il se demanda aussi si chacun avait son propre paradis avec son propre monde parfait aux yeux de chacun ?

     Il vit une fleur, un pétale s’en alla de cette fleur pour ensuite glisser à cause du vent pour enfin se poser par terre. Et si cette fleur s’était lui ? Si ce pétale représentait, un à un le chemin de la mort pour enfin que la mort nous emporte et nous dépose dans un monde nouveau ?

     Ce sont ses derniers mots qu’il sortit de sa bouche avant de se reposer pour enfin se dire dans sa tête qu’il était chez lui, il était là où il l’avait rêvé, là où il devait être, dans un monde libre et égal qui sait faire la différence entre l’esprit et le cœur. Il s'allongea par terre jusqu'à ce qu’une personne vienne le réveiller.

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