Chapitre 26
Le réveil du dimanche se fait tout en douceur. Pourtant, j'ai eu du mal à m'endormir, contrairement à Amandine qui s'est écroulée. Ses mots dans la voiture m'ont bouleversé bien plus que je ne l'aurais voulu. À plusieurs reprises, j'étais à deux doigts de la réveiller, mais elle dormait si paisiblement que je n'ai pas eu le courage de la tirer d'un sommeil aussi doux.
Elle n'a pas autant de remords, elle. Elle se colle à moi, pose sa tête sur mon torse et offre les effluves de ses cheveux à mes narines encore endormies. Je sens son corps chaud, ses seins, contre moi et je ne peux m'empêcher de sourire. Je la serre d'un bras contre moi et inspire fort en caressant son dos. Elle doit sentir les petits tremblements de ma main, mon coeur accélérer, avant que je ne réussisse à lui parler, sans aucun détour. Je crois qu'on a besoin de tout se dire, à présent.
-- Tu pensais vraiment ce que tu m'as dit hier soir, Amandine?
-- Je le pensais, me dit-elle aussitôt en rafermissant son corps contre le mien. Et je le penserai.
-- J'ai honte.
-- Il ne faut pas. Tes sentiments pour elle sont partagés, et il n'y a rien de plus beau.
-- Comment tu peux accepter ça aussi facilement?
-- Parce que je ne fais pas de compétition.
Elle remue son corps pour que nos regards se captent. Elle rougit mais me sourit. Bordel, elle est magnifique. Je me demande si je ne suis pas en train de rêver. Ça ne peut être qu'une espèce de matrice, comme dans le film, qui fait tout pour me maintenir dans cet état, pour que je n'ai pas envie de me réveiller. Mais son regard, profondément aimant, ne peut pas être virtuel.
-- Parce que tu ne m'as rien promis, continue-t-elle, et que lorsque tu te donnes à moi, tu le fais à 100%. N'est-ce pas la plus belle preuve d'amour qu'une femme puisse attendre?
-- Je sais pas. Je crois que j'ai surtout honte de ne pas te l'avoir dit.
-- Vous n'aviez pas besoin! Il suffit d'être dans la même pièce que vous quand vous vous regardez. Alors si on vous voit baiser...
-- À ce point? demande-je en baissant le regard.
-- À ce point, confirme-t-elle en souriant. Dès le premier jour, j'ai su où je mettais les pieds. Et je ne serais pas étonnée d'apprendre que Stéphane l'a vu aussi... Surtout hier soir.
Je déglutis difficilement. Je deviens pivoine, imagine déjà mon pote piquer une crise. On lui avait promis. C'était la première chose qu'il nous avait demandée!
-- Tu crois?
-- Julien, me dit-elle en posant une main sur ma joue. Vous n'avez pas baiser, hier soir. Vous avez fait l'amour devant nous. Je suis certaine qu'il a remarqué. Ça ne l'a pas empêché de prendre son pied, pourtant. Même plus que la dernière fois.
-- On devrait lui dire...
-- Que tu peux être naïf! s'exclame-t-elle en ricanant.
-- Quoi?
-- Annais lui a déjà forcément dit hier soir!
-- Qu'est-ce qui te fait dire ça?
-- Mon petit doigt...
Il y a bien longtemps que je ne crois plus à cette histoire de petit doigt. Ni même à ce soi-disant sixième sens des femmes. Il s'avère, certes, qu'elles sont plus souvent à l'écoute des autres, perçoivent plus, en général, les signes non verbaux des corps. Mais je le suis aussi. À retardement, peut-être, mais trop d'indices me reviennent maintenant en tête.
-- Elle savait déjà pour toi, hein? Ton envie de soumission?
Son sourire s'élargit malgré ses dents qui mordent sa lèvre comme pour l'empêcher de faire. Elle devient pivoine à son tour et a le regard fuyant une petite seconde avant d'avouer:
-- Oui. Je lui l'ai avoué. Et c'est après ça qu'elle m'a avoué ses sentiments pour toi.
-- Vous êtes maléfiques.
-- Pas plus que toi. On s'assure juste, comme toi hier soir, que chacun trouve sa place, que tout le monde soit comblé dans cette histoire. Je lui ai fait promettre de ne rien te dire quant à mon désir profond d'être à tes pieds, et il allait de soi que ce n'était pas à moi de te parler de ce qu'elle ressentait.
-- J'ai l'impression de m'être fait manipulé...
-- Promis, chéri, me lance-t-elle en changeant son regard. C'est la dernière fois que tu n'as pas le contrôle entier sur moi.
Je lâche un grognement de plaisir à la voir se mordiller la lèvre d'excitation. Je sais exactement ce qu'elle a en tête. Pourtant, me reste dans la mienne la question de Stéphane. Comment va-t-il prendre les choses?
-- Et si Stéphane n'acceptait pas qu'Annais ait des sentiments pour moi?
Elle a une petite moue crispée, qui me fait comprendre qu'elle en sait bien plus qu'elle ne le dit. Puis elle attrape son portable et me montre l'écran d'accueil. Je remue mes sourcils, interrogatif.
-- Pas de message, m'annonce-t-elle. Ça veut dire que tout s'est bien passé.
-- Oh! les... Vous aviez prévu ça aussi?
-- Plus ou moins... Mais tu nous a beaucoup aidées, tu sais?
-- ...
-- Annais était décidée à le lui dire, après la soirée. Mais ça dépendait de comment ça se passait. L'idée était que je m'occupe le moins possible de lui. C'est elle qui me l'a demandé. Et vue la manière dont tu l'as prise, c'était logique. Vos sentiments l'un pour l'autre transpiraient par chaque pore. Si elle a pu lui en parler, c'est grâce à toi, finalement.
Encore cette désagréable impression d'avoir été manipulé. D'un côté, je me sens trahi par les deux femmes que j'aime. Mais de l'autre... Les voir aussi complices est jouissif. Ce n'est pas juste qu'elles baisent le même mec ou qu'elles baisent ensemble à l'occasion. Elles sont devenues amies, sans même que l'on s'en rende compte. Si elle dit vrai, en plus, Stéphane a accepté que sa femme ait des sentiments pour son amant. Oui, j'ai peut-être été manipulé. Mais au fond, n'ont-elles pas eu raison? Si j'avais su leur plan, je n'aurais jamais été aussi naturel hier soir. J'aurais tout fait pour ne pas montrer mes sentiments, je l'aurais prise sauvagement, juste pour qu'il en prenne plein la vue.
Je me rends compte alors que cette gêne n'est pas due au fait qu'elles aient plannifié les choses dans mon dos, mais bien qu'elles aient lu aussi facilement en nous. Annais nous connaît parfaitement. Amandine, elle, ose sans hésiter. Je les imagine bien et comprends comment ça a dû se passer, plus ou moins. Elles se mettent à confesser ce qu'elles ont sur le coeur, puis s'allient, Amandine poussant Annais à l'action, la soutenant à chaque étape, puisqu'elle sait qu'elle prend le bon chemin.
Je lui souris et prends son visage dans mes mains pour l'embrasser. Je suis soulagé, tellement soulagé. Encore un peu honteux de prendre cette leçon de vie de leur part. Amandine est si jeune, Annais si peu expérimentée il y a encore à peine quelques semaines. Moi, le célibataire endurci, le libertin et libertaire, ouvert d'esprit. Malgré mes aspirations, je n'ai pas pu imaginer que quelqu'un d'autre que moi puisse aimer une personne qui en aime aussi une autre. Même Stéphane, putain. Comment ai-je pu être aussi aveugle? Comment ai-je pu être aussi con et avoir gardé en moi autant d'apriori sur les gens? Mes amis! Les gens que j'aime sincèrement!
Mon ego en prend un sacré coup mais il me suffit de regarder Amandine, avec toutes ses pensées lubriques qui exhalent de ses yeux. Oui, elles nous ont manipulés, Stéphane et moi. Mais vu le résultat, ça ne peut que me rendre humble... et si heureux!
-- Comment j'ai pu faire pour passer à côté de tout ça? lui demande-je finalement.
-- Ça, c'est parce que tu étais ébloui par deux bombes qui occupaient toute la place dans tes pensées! s'exclame-t-elle en glissant le long de mon corps pour venir caresser mon sexe de ses seins.
Elle est d'autant plus surprise, alors, de sentir ma main serrer son cou. En un rien de temps, son regard change, elle frémit de tout son être en prenant presque par réflexe sa place de soumise. Je sais que je pourrai à loisir l'utiliser de cette manière. Je n'ai aucunement l'intention que cette position soit continuelle, mais à cet instant, je veux lui faire savoir:
-- C'est la dernière fois que t'as ce genre de secret pour moi, Amandine. Si tu veux que je te fasse confiance, tu dois en avoir une totale en moi. C'est bien compris?
-- Oui, Maître! Plus de cachotterie, c'est promis. Je suis désolée.
Ma main remonte à sa joue et je lui souris:
-- Ne le sois pas, ma petite chienne. Le résultat en vaut la peine. Mais je te ferai comprendre que je ne rigole pas en te demandant ça. Maintenant, va préparer le petit-déjeuner, j'arrive.
-- Bien, Maître, répond-elle, visiblement un peu déçue que les choses ne tournent pas à la jouissance.
Pourtant, je l'entends fredonner en s'activant dans la cuisine, alors que j'attrape mon téléphone. Je tapote nerveusement un text pour Annais: "Vilaine petite cachottière!". À peine l'ai posé que la réponse arrive: "Stéphane m'a dit à peu près la même chose!".
Je le repose, le coeur battant la chamade d'avoir cette confirmation. Je prends un petit moment en soufflant d'aise. Si c'est un rêve, je ne veux jamais me réveiller. Je me lève enfin et vais rejoindre Amandine. Elle hésite un moment, mais lorsque je m'assieds en la remerciant, elle se met à genoux près de ma chaise, les mains sur ses cuisses. D'abord surpris, je prends pourtant la chose au sérieux. Je commence à manger, en appréciant chaque bouchée, puis lui dis finalement:
-- Je pense à un truc.
-- Oui?
-- Oui, qui?
-- Oui Maître! rectifie-t-elle avec un large sourire.
-- Et si on se disait que le dimanche, c'est ta journée à mes pieds? Du réveil jusqu'au coucher, où qu'on soit.
-- Tu ferais de moi la plus heureuse des femmes, Maître.
Je baisse le regard sur elle et vois déjà ses tétons dardés. On se sourit mutuellement et je reprends mon repas. Elle ne bouge pas d'un poil, ne me dit rien, le temps que je termine. J'en suis étonné mais ces longues minutes à m'attendre semblent délicieuses pour elle. Je me lève une fois terminé et me dirige vers l'ordinateur en lui disant de manger à son tour, puis de me rejoindre près du canapé lorsqu'elle aura tout rangé.
Une fois qu'elle y est, je viens m'asseoir dans le canapé et tapote mes cuisses:
-- Viens ici, ma petite chienne qui fait des cachotteries à celui qu'elle appelle Maître.
-- Pour ma défense, tu ne l'étais pas encore quand ça a commencé, me dit-elle en se levant doucement.
Je ne réponds pas tout de suite. Elle s'allonge sur mes cuisses et je me retrouve nez-à-nez avec son superbe cul musclé. Elle doit déjà sentir mon érection poindre contre son ventre.
-- Mais c'était déjà ton désir... Alors ça me suffit.
Ma main claque sa fesse et elle se tend une seconde. la douleur est rapidement suivie d'une expiration qui respire le plaisir.
-- Tu te tais jusqu'à ce que ce soit terminé, lui dis-je alors.
-- Bien, Maître.
-- Qu'est-ce que je t'ai dit? hurle-je en lui assennant une nouvelle fessée qui résonne dans le salon.
Je la vois serrer les dents, ouvrir de grands yeux, pour ne pas crier. Sa réaction m'excite énormément. Et je m'applique alors à lui faire rougir l'ensemble de son cul. Je n'y mets pas la même rage qu'avec Lydia, je suis beaucoup plus dans le contrôle. Je la fesse avec tendresse, à mon plus grand étonnement. Je n'hésite pas à entrecouper les coups de caresses, sur ses collines rougeoyantes ou même sa vulve qui dégouline idéalement.
Vient pourtant le moment où chaque tape devient difficile à suporter. Elle se tend de plus en plus, tente au mieux de ne laisser sortir aucun son de sa bouche, si ce n'est quelques soupirs ou gémissements de plaisir. Elle est en nage et en me penchant sur son visage, je peux voir quelques larmes. Malgré ça, dès que la douleur de la claque sur sa fesse est passée, elle reprend la bonne position et me tend son cul, déjà prête à subir la prochaine attaque.
J'en suis époustoufflé, je dois bien avouer. Lui faire subir ça sans même que la vieille du dessus n'ait à se plaindre, ça force le respect! Et lorsque qu'elle n'arrive plus à retenir, c'est un cri sourd qui déchire sa gorge. Je ne lui dis rien. Elle se tortille de douleur sur moi pendant plusieurs secondes, l'envie de se dérober à mon emprise la titillant sûrement. Puis elle se met à pleurer, pour de bon. Elle pleure presque en silence, tout en reprenant la position, clairement à contre-coeur.
-- Tu as quelque chose à me dire, petite chienne? dis-je en lui plantant un doigt dans son vagin grand ouvert.
-- Je m'excuse, Maître. Ça ne se reproduira plus jamais.
Je la fouille en appuyant fermement sur le point le plus sensible de son antre et je vois avec délice à quel point elle ne sait déjà plus où elle est. Elle pleure en gémissant de plaisir, et cette image est juste bouleversante.
-- C'est parfait, dis-je en retirant mon doigt pour le lécher.
Son goût me rend dingue. Ma queue lui caresse le ventre depuis de longues minutes et j'ai une grosse envie de la baiser qui me ronge le bas-ventre avec de plus en plus de violence.
-- Maintenant, fais-moi jouir, salope. La vision de ton cul m'a excité.
Quand elle se relève difficilement, je l'arrête brutalement, plongeant mes yeux dans les siens, comme si j'avais vu un truc surprenant. Si je lui demande d'être honnête, je dois l'être aussi:
-- Même tes larmes m'excitent...
Elle était déjà rouge, mais je la sens fondre de joie. Elle ne sait pas si elle doit sourire, ou peut-être ai-je été un peu plus fort que ce que j'ai cru et qu'elle n'y arrive pas. Quoi qu'il en soit, je sais qu'elle est heureuse d'avoir entendu ça. Elle sait que son côté sadique sera satisfait, si tel est le cas. Le plaisir sera toujours partagé, quel qu'il soit. D'un pouce, je lui sèche des larmes qui coulent encore puis les goûte comme j'ai goûté sa cyprine juste avant.
Elle s'apprête à se mettre à genoux pour me sucer, mais je la fais venir vers moi, puis la retourne. Je caresse ses fesses meurtries, à l'en faire frémir, puis pose mes mains sur ses hanches pour la guider jusqu'à mon gland gorgé de sang. Elle pose une main tremblante sur ma queue pour la tenir bien droite et je la sens jouir à mesure que mon membre lui remplit le ventre.
Je sens ses spasmes jusque sur ma verge plantée en elle et je la laisse jouir. Elle plante ses ongles dans mes cuisses, serre son vagin comme une folle. Son corps entier tremble de me sentir en elle. Lorsqu'elle se détend, elle halète bruyamment. Mais je ne la laisse pas récupérer. Dès que ses ongles ont terminé de me faire mal, mon bassin se projette vers le sien, lui arrachant un cri de surprise et de douleur.
-- Fais-moi jouir, je t'ai dit... lui dis-je calmement.
-- Oui, Maître, pardon...
Je vois son cul remonter le long de ma tige. Je découvre ma bite couverte de cyprine, des filets qui relient ses fesses à mon bas-ventre comme des toiles d'araignée. Je ne me suis même pas rendu compte qu'elle a coulé autant. Je grogne de satisfaction et lui claque une fesse déjà endolorie qui la contracte violemment. Son vagin se serre sur mon gland et semble lui arracher un nouveau début de jouissance. Je la claque encore une fois et l'invective:
-- C'est pas demain que je veux jouir, petite égoïste!
Je me doute bien ce que ce dernier mot va lui faire. Elle qui jouit du plaisir des autres n'accepte pas l'offense. Elle me lance un regard noir, puis s'agrippe à mes cuisses. D'un coup sec, elle s'empale sur moi. De la cyprine éclabousse mon ventre et j'en ai le souffle coupé. Mais déjà, elle remonte, pour mieux s'empaler encore. Elle se lance dans une chevauchée fantastique. Tous les muscles tendus, elle respire difficilement en se livrant à cet exercice aussi physique qu'enivrant.
Ses fesses toutes rouges qui remuent devant mes yeux me rendent dingues. La vision de sa chatte bavante qui avale mon pieu et le serre puissamment à chaque remontée me met à sa merci. Par chance, elle me tourne le dos et ne me vois pas faire plusieurs tentatives avortées de tendre le bras, maté par ses coups de reins endiablés, enivré par ses couinements aigus.
Je réussis finalement à choper ses cheveux et tire dessus de toutes mes forces, la cambrant à lui en péter les lombaires. Elle s'arrête net, haletante, fébrile... fascinante. Je me redresse et passe une main sur son cou, avant de relâcher ses cheveux et m'emparer d'un sein, le maltraitant comme une boule antistress en lui soufflant à l'oreille:
-- Contracte fort... Par à-coups.
La respiration difficile, elle ne fait que hocher la tête avant de s'y mettre. Les premières contractions sont timides, mais elles me permettent de prendre son rythme, lui assennant des coups de reins par à-coups à chaque fois qu'elle contracte. Je tire sur son téton sans vraiment m'en rendre compte, elle se penche légèrement de ce côté-là, et vois une larme rouler sur sa joue. Pourtant, elle contracte de plus belle. Je sens cette fois sa cyprine se mettre à couler à flots. Elle jouit encore, râlant son plaisir. Les sons pourraient être assez proches de ceux d'une agonie, mais elle est bien vivante. J'en veux pour preuve les contractions de son vagin qui pompent mon pieu en elle.
Je me vide les couilles en elle sans que notre manège ne prenne fin. Même si ma pression sur son cou et son téton diminuent petit à petit, même si dons cambré s'arrondi et si sa tête penche en avant. On continue de contracter de frapper le fond de son antre, de son véritable puits à cyprine. Quand elle n'en peut plus, je lui assenne encore quelques coups de reins frénétiques, comme pour lui signaler que je l'ai eue, que j'ai gagné. Je la relève pour que nos sexes se déboîtent et lorsque je lui dis de se mettre à genoux, elle ne se fait pas prier. La torture aurait été de rester debout.
Je n'ai pas besoin de lui répéter lorsque je lui ordonne de me nettoyer. Elle s'applique à lécher mes cuisses, mon périnée ou même mon anus où son jus a coulé. Le nettoyage de ma queue est un délicieux supplice, tellement il est sensible. Elle est devient douce, sérieuse dans ce qu'elle fait, n'oubliant aucun endroit, avant que je ne me lève.
-- Il y a aussi le sol à nettoyer. Je vais nous préparer un café.
Je la regarde depuis la cuisine. À quatre pattes, elle lèche sa cyprine sur le sol, malgré le dégoût, par moments. C'est vrai que mon appartement n'est pas le plus propre de l'immeuble! Je remédierai à ça, parce que cette vision est littéralement idyllique!
Mon téléphone sonne alors que je verse le café dans les tasses. Amandine m'attend à genoux du canapé. Je jette un coup d'oeil et vois que ça vient de Stéphane: "On peut passer en début d'après-midi? On laisse un peu les enfants chez ma mère, mais on les récupérera assez tôt". Je lui réponds qu'il n'y a aucun souci et vais rejoindre Amandine, lui pose sa tasse sur la table.
-- Merci, Maître.
Elle se jette dessus et me souris, après avoir bu deux ou trois gorgées. Je lui souris.
-- Tu es bien, comme ça, Amandine? C'est proche de ce à quoi tu t'attendais.
-- Je suis bien, Maître. Je suis parfaitement bien!
-- Regardons un film, alors!
Et elle passe tout le film à mes pieds, me caressant avec nonchalance. À aucun moment, elle ne semble avoir envie de monter avec moi sur le canapé, ni même n'exprime un quelconque malaise. Par moments, j'en oublie cette comédie romantique qui semble vraiment l'intéresser, et je la regarde. Je me demande encore une fois ce que j'ai pu faire pour mériter ça. Une femme si belle à mes pieds, qui ne jalouse pas celle que j'aime, qui ne réclame pas plus que ce que je lui donne.
Elle nous prépare un petit truc à manger et nous habillons un peu avant l'arrivée de Stéphane et Annais. Je suis tendu. Elle a beau tenter de me rassurer, je suis stressé. J'ai beau savoir qu'elle a raison, que tout le monde est heureux, que tout le monde est au courant de tout, je ne peux pas m'empêcher de me sentir comme quelqu'un qui va se jeter dans le vide, même si j'ai un parachute sur le dos.
Je serre fort mon pote dans mes bras quand il passe la porte et Annais m'embrasse avec envie. Je fais volontiers durer le baiser, en remarquant qu'Amandine et Stéphane font de même. Et lorsque nos femmes se disent bonjour, on les regarde sans un mot. Je suis enfin détendu. Enfin, pas tout à fait de partout. On passe au salon et Annais en profite pour féliciter la tenue d'Amandine. Une robe très courte, noire, et très fine. Au travers, on voit sa poitrine, mais pour l'instant, je suis le seul à savoir qu'elle n'a pas de culotte.
Je m'installe dans un fauteuil, Stéphane et Annais me font face dans le canapé, et Amandine s'agenouille près de la table basse, de mon côté, tout en servant des verres à tout le monde.
-- Puis-je me servir, Maître? me demande-t-elle avec un large sourire.
-- Tu peux, bien sûr, lui réponds-je avec le même sourire.
Annais se mord la lèvre inférieure et Stéphane semble un peu mal à l'aise. Je lui demande alors:
-- Tu préfères qu'elle s'assied dans le fauteuil? Je veux pas te foutre mal à cause de ça, Stéphane.
-- Non, non! C'est bon. C'est juste que je sais pas comment... enfin... si je dois...
-- Tu dois rien, lui dis-je. C'est Amandine, sauf que là, si tu veux boire un verre, c'est elle qui te sert... Tu fais pas comme d'hab quand tu vas voir dans le frigo ce qu'il y a à boire!
Il rougit en riant et se détend d'un coup. Par contre, j'ai besoin qu'on arrive rapidement dans le vif du sujet.
-- Et donc, cette petite réunion?
-- Tu es au courant, si j'ai bien compris, commence à Annais, mais je lui ai dit. La conversation qu'on a eue ensemble.
À mon tour de rougir et de me sentir mal à l'aise en attendant la réaction de Stéphane.
-- Qu'est-ce que tu veux? fait-il en haussant les épaules. Quelque part, ça me rassure que tu la baises en l'aimant et pas juste comme une pute dans laquelle on se vide les couilles et dont on n'a rien à foutre.
-- Il y a quelques nuances entres les deux, lâche Amandine en ricanant.
-- C'est sûr que se faire prendre comme la dernière des putes par quelqu'un qui nous aime, c'est très enivrant! s'exclame Annais.
J'en reste coi. Et Stéphane, pas mieux.
-- Comment on pourrait rester insensible à ça? demande-je à mon pote.
-- Faudrait pas être humain, fait-il en haussant les épaules.
On trinque tous les quatre en riant et lorsque les rires retombent, j'enchaîne, maintenant bien dans mon élément:
-- Donc comment ça se passe, maintenant? T'es à l'aise avec cette idée? Je veux dire... Regarder sans vraiment participer...
-- Tu rigoles, j'espère! J'ai jamais autant participé qu'hier soir! Je veux dire... Je sais qu'elle aime baiser avec toi, et vous continuerez à le faire quand bon vous semblera. Mais hier soir... J'avais l'impression d'être à ta place. Je dois être cinglé, hein. Mais je dois vous dire un truc que j'ai dit hier soir à Annais. Quand c'est avec moi qu'elle fait l'amour, je ne me sens pas autant avec elle que quand elle me regarde tout en étant avec toi. Je vois pas comment le dire autrement.
-- Peut-être as-tu simplement besoin d'une certaine distance pour mieux ressentir les choses, sinon elles te submergent et tu te fermes?
Amandine, à mes pieds, a sorti avec naturel. Si Annais lui sourit en coin et ne semble pas étonnée de cette analyse, elle nous scotche, Stéphane et moi.
-- Ben voilà, fait-il en conclusion. T'es au courant que t'as un génie à tes pieds, mon pote?
Je soupire d'aise et lui souris:
-- Je suis au courant de rien, Stéphane. Mais pour sûr, ces deux-là lisent en nous comme dans un livre ouvert. On devrait se méfier!
-- Ou pas... me fait Annais en plantant son regard dans le mien, agrémenté d'un sourire en coin qui me fait rater un battement de coeur.
-- Ou pas... dis-je après deux bonnes secondes pendant lesquelles Stéphane et Amandine deviennent spectateurs d'un échange silencieux qui les hypnotise.
Je le sens en moi. S'ils n'avaient pas si peu de temps, je lui sauterais dessus, je la prendrais sur le canapé et les deux autres adoreraient voir ça. Et Annais... Oh, Annais! Elle me crierait à quel point elle m'aime tout en prenant ma queue en elle, partout.
Stéphane nous sauve en posant sa main sur la cuisse de sa femme et reprend:
-- Enfin voilà! J'assume complètement ce que je suis, du moins pour l'instant. C'est nouveau, c'est bizarre à souhait... Mais j'ai jamais pris autant de plaisir qu'hier. Alors on continue comme c'était. Sauf que de temps en temps je serai là. Si ça te dérange pas, ce serait possible que ce soit moi qui t'appelle pour baiser Annais, et pas elle qui... te réclame, si je puis dire.
-- Ah oui, c'est bizarre! dis-je en ricanant. Je confirme, t'es complètement siphonné! Mais j'adhère. À fond!
Rapidement, Stéphane et Annais doivent nous quitter. Amandine a bien compris mon état et à peine fermé la porte qu'elle est à genoux devant moi, ses doigts fins s'activant sur mon pantalon.
-- Laisse-moi te détendre, Maître...
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