Chapitre 36
Le lendemain, je suis surpris de voir qu'Amanda n'est pas déjà à son bureau. Au point que je vérifie l'heure une fois mon ordinateur allumé. Non. Je ne suis pas en avance. Elle arrive cinq minutes plus tard et malgré le maquillage (ou à cause de lui!), je me doute que la nuit a été difficile. Elle arrive dans mon bureau en se fondant en excuses pour les dix minutes de retard. Je lui souris gentiment et lui assure qu'il n'y a aucun souci. Elle repart donc à son bureau et je me plonge dans quelques lectures qui sont arrivées.
Elles me donnent chaud, ces lectures. Si bien que je ne me rends pas compte m'être délesté de ma veste et avoir ouvert une bonne partie des boutons de ma chemise lorsqu'Amanda fait irruption dans mon bureau. Je sursaute et elle rougit aussitôt.
-- Pardon, je... J'ai frappé, mais...
-- C'est bon, lui dis-je sans même prendre la peine de refermer quelques boutons de chemise (préférant plutôt cacher mon érection sous le bureau). Pas de souci, je... J'ai pas entendu frapper, j'étais... Cette dernière nouvelle est...
-- Celle arrivée hier soir? Avec la blonde plantureuse dans le train? me demande-t-elle visiblement émoustillée.
-- Oui... je vois que tu as fait des heures supplémentaires...
-- Disons que Cyrielle a tardé à quitter son atelier. Je te dépose ce dossier, il faudrait le signer. Je te laisse terminer, ça vaut vraiment le coup.
Je me remets donc à lire. L'homme se fait attirer aux toilettes par cette femme délicieuse, une véritable morfale qui a décidé de se taper cet esthète, tout en muscles. Elle lui offre son cul directement et il ne se fait pas prier. Il faut dire que la pipe qu'elle était en train de lui faire quand Amanda a débarqué dans mon bureau ne laisse aucune place à l'hésitation. Mais la coquine semble habituée à recevoir des membres épais par cette entrée et réussit à encaisser presque sans un bruit les assauts d'autant plus virulents que le monsieur est un habitué des salles de cardio.
La fin du texte arrive, il ne me reste plus qu'une dizaine de lignes, alors qu'ils sont encore en train de baiser dans les toilettes. Je me laisse moi-même surprendre lorsque le gars jouit en elle, au fond de son cul, accroché à ses seins silliconés, puis qu'elle baisse sa culotte qu'elle n'avait fait qu'écarter jusque-là, et qu'elle saisit sa propre queue pour cracher son foutre à son tour. Le texte n'indique pas la réaction du gars et tant mieux. Chacun aura sa propre réaction, comme ça. Personnellement, je suis très excité de m'être imaginé à la place de cet homme.
Je signe le dossier et vais le donner à Amanda, pas gêné une seule seconde, cette fois, de lui exhiber mon érection mais ayant refermé quelques boutons de ma chemise. Elle se rince d'ailleurs l'oeil en se mordant la lèvre inférieure et me dit, ricanant et rougissant à la fois:
-- Il semblerait que tu aies aimé.
-- Adoré. Dis-lui que s'il en a d'autres, je veux lire ça. Un recueil de nouvelles pourrait être envisageable, si elles sont toutes du même acabit. Je vais... retourner dans mon bureau. Me calmer un peu.
-- Julien, je...
-- Oui, Amanda?
-- On a parlé avec Cyrielle, hier soir. Beaucoup.
L'image de la belle métisse dans les bras de ma secrétaire n'arrange pas la tension qui déforme mon pantalon. Je la laisse pourtant continuer:
-- Si nous pouvions trouver un moment pour discuter.
-- J'ai pas de rendez-vous avant cet après-midi. Si tu n'as rien de pressé à faire, on peut aller boire un café, si tu veux.
-- Heu... Oui, je... Donne-moi dix minutes?
-- Parfait!
Je retourne dans mon bureau et m'installe dans la partie salon. Le pantalon aux chevilles, je me branle doucement, pensant à toutes ces femmes qui, en ce moment, en ont après cette queue. Qu'est-ce qui s'est passé pour que ma vie prenne cette tournure lubrique? J'attrape mon portable et la prends en photo alors qu'une goutte de précum perle sur mon gland. Je l'envoie à mes deux chéries avec la même question qui l'accompagne: "Elle a quelque chose de spécial?".
Leurs réponses sont aussi rapides que claires. Je pense que je m'y attendais, quelque part, sans oser le penser par moi-même, une espèce de fausse modestie qui fait que ça devait passer par elles avant que je ne l'accepte. C'est la réponse d'Annais que je reçois en premier: "C'est le mec entier qui a quelque chose de vraiment spécial. Et ça se trouve plus haut que cette magnifique queue que j'ai hâte de sentir à nouveau en moi, bébé". Puis celle d'Amandine alors que je m'astique comme un dératé: "C'est pas tant cette belle queue que ton esprit à la fois vicieux et respectueux! PS: c'est malin de m'envoyer ce genre de photo quand je suis en cours, ma voisine a bien vu ta bite et elle me croit pas quand je lui dis qu'elle pourrait la sucer si elle voulait". Une véritable débauchée, j'adore!
Je ferme les yeux et oublie totalement où je suis. Les sentiments qui animent ces deux femmes à mon égard deviennent mon monde. Cotonneux, où il me semble être un roi entouré de deux reines. Elles sont là, me sourient, alors que je sens cette pression délicieuse me ronger le ventre, juste avant que mon sexe ne gicle. Je sais que je suis en train de souiller ma chemise, mais je reste les yeux fermés, fixant l'image mentale de mes deux amours en râlant de plaisir. Une part de moi se doute qu'Amanda va m'entendre et dans cette part, une s'en contrefout et l'autre l'espère.
Je sors de mon bureau après avoir nettoyé brièvement ma chemise. Grâce à ma veste, on ne voit pas que j'ai joui dessus. Peut-être que ça se sent, par contre. J'ai encore les joues rouges et je sens bien à l'attitude d'Amanda qu'elle m'a entendu. Ça me met en joie, je dois bien avouer. Nous descendons par les escaliers en discutant boulot. Une fois arrivés dans la rue, par contre, elle se sent apparemment moins à l'aise. Nous savons tous les deux sur quel sujet la conversation va dériver. Je respecte donc son silence et la conduis jusqu'à un petit café où nous pouvons avoir un peu d'intimité. Une fois servis, elle enchaîne directement:
-- Cyrielle a été touchée par votre... quatuor. Elle s'est étonnée elle-même à avoir envie de se laisser aller. Ce n'est pas vraiment son genre. Alors nous avons beaucoup parlé.
-- Et c'est par là que ça doit commencer, lui dis-je. On est tellement conditionné à ce que l'amour, les sentiments ou l'acte, soit quelque chose qui se passe à deux. Changer les choses, ne serait-ce que détacher l'acte de baiser des sentiments, c'est quelque chose qui ne doit pas être pris à la légère.
-- Et je t'avoue que ce côté sérieux m'a un peu refroidie. Tu comprends, j'ai jamais vraiment réfléchi à tout ça. Le sexe, ça... a toujours été une histoire de feeling.
-- Parce que tu as toujours exprimé ton amour, même juste passager, par cet acte. Là, on parle de pulsions, d'envies, d'expériences. Si on n'en parlait pas avant, ce serait comme de sauter d'un avion avec un parachute sur le dos, sans qu'on t'ait expliqué comment le déployer.
-- Hihi! Je sais pas comment tu fais, Julien. Un repas avec Cyrielle et tu réussis à lui faire dire qu'en effet, les sensations que tu m'apporterais, c'est quelque chose qu'elle ne pourra jamais m'offrir... Si ce n'est en m'autorisant à...
-- Oh! Déjà?
-- Oui... Elle était elle-même étonnée. Mais te voir avec ton amante alors que je lui avais raconté la complicité que j'avais vu entre toi et Amandine... Je pense qu'elle a compris ta vision des choses.
-- Et quelle est ma vision des choses, d'après toi?
-- Que le plaisir est quelque chose qui peut être détaché des sentiments. Qu'on peut prendre son pied avec quelqu'un sans que ça n'altère les sentiments qu'on a pour quelqu'un d'autre. Et dans ton cas, qu'on peut même aimer deux personnes sans qu'elles ne s'en sentent lésées.
-- Il semblerait que j'ai été percé à jour! Mais... Dis-moi si je me trompe... J'imagine que si Cyrielle veut bien que nous deux couchions ensemble, c'est peut-être aussi un peu à cause de ce regard qu'elle posait sur Annais, non?
-- Disons que nous avons décidé d'y aller petit à petit. Il s'agit, d'abord, de me laisser vivre une fois quelque chose qui me manque et qu'elle ne peut m'apporter. J'ai l'impression de me retrouver dans un des livres qu'on pourrait publier!
Je me penche vers elle, le regard souriant, et pose ma main sur la sienne, sans autre intention que ce contact qui la régidifie. Pourtant, elle ne retire pas la sienne.
-- Je vais t'avouer une chose, Amanda. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ça pourrait finir comme ça, le jour où tu es venue me montrer mon nouveau bureau. Même si ce n'était qu'une fois, je serais ravi d'avoir été choisi pour ça. Après tout, peut-être que tu te souviendras pourquoi tu t'es tournée vers Cyrielle!
Elle ricane, mais je sens qu'elle a quelque chose à me dire. Je garde ma main sur la sienne, le regard planté dans le sien, et je sens son pied se placer entre mes jambes. D'un coup, je vois ses yeux pétiller d'un éclat que je n'avais jamais surpris jusque-là.
-- Je peux t'assurer que ce ne sera pas le cas. Et je dois t'avouer aussi que j'espérais, en prenant ce poste, que ma vie prenne cette tournure-là. Même si j'avais plutôt pensé à des écrivains plutôt que mon boss...
-- Collègue, dis-je un peu surpris par son geste sans pour autant l'en empêcher.
À ce moment, j'ai l'impression de ne plus la reconnaître. Une lueur que j'ai l'habitude de voir dans le regard d'Annais ou Amandine traverse le sien. Elle est excitée. Elle mouille sûrement. Elle se révèle. Son pied appuie de plus belle sur mon sexe grossissant et son regard de braise planté dans le mien, elle me chuchote sans défaillir:
-- Et si ça m'excitait, de coucher avec mon boss, plutôt qu'un simple collègue?
Je ne réponds rien. Que voudriez-vous répondre à ça, de toute façon? Je me mords la lèvre en ricanant, soutenant encore son regard quelques instants. Je sens mon sexe durcir encore contre son pied. Je prends ma tasse de café dans la main et la termine cul-sec en caressant sa cheville.
-- Alors mademoiselle la secrétaire, ce sera quand vous voudrez, où vous voudrez...
-- En fait, commence-t-elle en retirant son pied, Cyrielle m'a dit de voir comment se passait notre discussion, si nous trouvions le temps aujourd'hui. Et suivant ce que j'en aurais ressorti, je pouvais t'inviter ce soir. Toi et Amandine. Ou même Annais.
-- Et qu'en as-tu ressorti, exactement, de notre discussion, Amanda?
-- On dit 20h à la maison?
C'est une réponse qui, ma foi, me met de bonne humeur pour l'après-midi! Bizarremment, je trouve tous les prétextes possibles pour aller jusqu'à son bureau, échanger des petits sourires qui en disent long sur notre envie mutuelle que cette soirée se termine en mêlant les corps. Amandine elle-même est très excitée par cette invitation. Il faut dire que je n'ai pas tari d'éloges sur la beauté de Cyrielle et qu'elle a hâte de voir ça.
Elle passe donc sa petite robe d'été sans aucun sous-vêtements, si ce n'est des bas et un porte-jartelle. Je la suis dans le mouvement et passe un jean sans boxer. Pantalon qu'elle s'empresse d'ouvrir une fois dans la voiture et passe une bonne partie du trajet penchée sur moi. Elle n'a pas besoin de forcer beaucoup. Je suis sur-excité et remplis rapidement sa bouche de mon foutre chaud.
-- Ce serait dommage que tu arrives les couilles pleines et que tu lui sautes trop vite dessus, me dit-elle après avoir tout avaler.
Je remarque que notre baiser échangé une fois devant le bâtiment où habitent Cyrielle et Amanda a un arrière-goût de sperme, et lorsque nos deux hôtes nous acceuillent, je me surprends à espérer qu'elles sentent cette odeur. Elles semblent toutes les deux aussi ravies de nous accueillir et je ne rate pas le regard de Cyrielle sur ma blonde, assez proche de celui qu'elle posait sur Annais.
Elles nous accompagnent dans un salon-salle à manger spacieux et décoré de façon surprenante. Au lieu d'avoir des tableaux, des photos, choisies avec harmonie, il y a là un espèce de patchwork de travaux, avec peu de meubles qui datent d'une autre époque.
Forcément, nous commençons par parler de ce que nous faisons chacun dans la vie. La discussion dérive même un peu boulot entre Amanda et moi, alors que Cyrielle et Amandine s'asseyent l'une à côté de l'autre, Amandine ayant étudié un peu l'art à travers les âges. Nous continuons donc fatalement en visitant l'atelier, accolé à la maison. Je remarque que dans la maison, il n'y a rien de Cyrielle, en fait. Peintures, sculptures, même un peu de poterie. Ce qu'elle fait est magnifique, et je comprends mieux pourquoi elle espère commencer à être connue en dehors de nos frontières. Je ne suis pas du tout un spécialiste et je ne comprends pas tout à l'art, mais pendant que je m'attarde sur quelques nus (uniquement des femmes, bien entendu), Amandine et Cyrielle sympathisent de plus en plus et semblent se comprendre mutuellement.
Puis je tombe fatalement dessus, en fouillant parmi des tableaux posés les uns sur les autres. Un tableau d'Amanda, nue, dans une position plus que suggestive. Mon sourire en coin fait se rapprocher le trio lorsque je le sors du tas et Amanda rougit. Cyrielle plaisante alors:
-- Les tableaux sexuels, c'est pas trop mon genre... Mais il y a certains modèles qui inspirent un peu plus que la simple sensualité.
-- Tu n'as pas à rougir, Amanda, lui dit ma blonde. Tu es superbe. Et je serais honorée qu'on me peigne comme ça, moi! Hihi!
Nous rions tous à sa suite et rapidement retournons dans la maison. Nos hôtes s'excusent pour le repas qu'elles n'ont pas vraiment eu le temps de préparer et nous mangeons finalement rapidement les lasagnes qu'elles ont achetées avant de retourner au salon, chacun son verre à la main. Cyrielle a une bonne descente et je soupçonne Amanda de se retenir. Tout le monde est bien joyeux, déjà. Je me dis qu'on va devoir prendre un taxi pour rentrer, avec Amandine, qui s'assied directement près de la petite asiatique sexy, obligeant Amanda à venir près de moi.
Si pendant de longues minutes, la discussion garde un ton innocent, les regards ne le sont déjà plus. Chacun attend le mot qui fera tout commencer et il me suffit d'un regard échangé avec Amandine pour comprendre qu'elle est fin prête, de son côté. Alors je me dis qu'il ne faut peut-être pas un mot, mais un geste, pour déclencher les festivités. Cyrielle se penche vers moi en ricanant à une boutade d'Amandine sur mes qualités de cuisinier, bien inférieures aux siennes.
-- La cuisine, c'est comme la peinture... Si on ne connaît pas les ingrédients qui vont ensemble, on ne fait rien de bon!
Je ne peux m'empêcher de lui sourire en coin, tout en soutenant son regard. Je pose ma main sur la cuisse d'Amanda sans la quitter des yeux. Je sens ma secrétaire se crisper légèrement et peux presque sentir celle, différente, d'Amandine. Les yeux de Cyrielle vont de ma main à mon visage. Et lorsqu'elle me regarde ainsi, je lui réponds:
-- Mais si on s'arrête aux mélanges d'ingrédients qu'on connaît par coeur, on ne crée plus et on passe à côté d'expériences gustatives intéressantes...
Ce disant, j'ai légèrement remonté ma main sur la cuisse nue d'Amanda. Un ange passe et Cyrielle me sourit finalement:
-- Je dois avouer que tu es plutôt doué, quand il s'agit d'attiser. Peut-être devrions-nous vous laisser...
-- Comme je te le disais, chacun doit y trouver son compte, Cyrielle. Si ton envie est de rester, tu es la bienvenue. Je suis sûr qu'Amandine saura te tenir compagnie, où que tu ailles.
Ma blonde se rapproche d'elle, l'entoure d'un bras et se penche à son oreille:
-- Je te sers un verre, Cyrielle? Je pense que nous devrions mieux apprécier le spectacle en buvant un verre.
Cyrielle est toute rouge, Amanda crispée, déjà haletante près de moi. Je sens qu'elle va jouir en un rien de temps quand les choses sérieuses vont commencer. D'où je suis, je ne vois que la belle asiatique qui lance des coups d'oeil à ma secrétaire, avant de répondre à Amandine en se tournant vers elle, se retrouvant à quelques centimètres de son visage:
-- Finalement, c'est Julien qui a raison. Faisons de nouvelles expériences gustatives.
Elles restent ainsi se regarder quelques secondes, Amandine se mordillant la lèvre inférieure. Sous ma main, je sens Amanda se décontracter et me tourne vers elle en souriant:
-- Il semblerait que les choses prennent une tournure intéressante, non?
-- Je... souffle-t-elle.
Mais la fin de sa phrase reste bloquée dans sa gorge quand elle voit Amandine embrasser Cyrielle. Je remonte ma main jusqu'à son entre-jambe déjà brûlant et me penche sur elle pour lui offrir un baiser, auquel elle réussit finalement à s'abandonner, passant sa main dans mes cheveux, son bassin ondulant contre la mienne qui la caresse à travers le tissu de son string.
Je la penche en arrière et elle termine allongée sur le canapé. Elle répond avec délectation à mon baiser, les yeux fermés, sûrement encore stressée par la situation. Lorsque je descends dans son cou, avec l'évidente intention d'ouvrir son chemisier et me régaler de ses petits seins, elle se met à gémir. De l'autre côté de la table basse, Cyrielle se tourne vers elle et alors que je déboutonne les derniers boutons pour révéler une poitrine gonflée de désir enfermée dans un soutien-gorge fin, elle me sourit timidement. Pendant que ma blonde commence à lui retirer son haut, elle se délecte des gémissements de sa compagne lorsque mes lèvres entourent un de ses tétons durcis.
Amanda finit par poser les yeux sur moi lorsque je passe mes mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Nous échangeons un sourire, puis elle regarde sur sa droite. Cyrielle gémit doucement, presque timidement, alors qu'Amandine embrasse ses seins avec une sensualité que je vois pour la première fois de l'extérieur, du moins de cette manière. Je fais voler le soutien-gorge d'Amanda derrière le canapé et la regarde, tout en tirant sur sa jupe et sa culotte ensemble.
Elle se retrouve nue devant moi, les pieds posés sur mes épaules. J'embrasse et caresse ses mollets fins en la regardant. Elle hésite entre fermer les yeux et les garder ouverts, jusqu'à se tourner à nouveau vers sa compagne qui déshabille tranquillement Amandine. Cette dernière me regarde plonger entre les cuisses de ma secrétaire avec une excitation non dissimulée. Dès que ma bouche se pose sur la ligne en ticket de métro qui surplombe sa vulve aux odeurs déjà révélatrices de son excitation, Amanda se crispe de plaisir. Ses mains plongent dans mes cheveux et son corps se met à onduler. Ma langue la caresse, titille son clitoris proéminent. Je peux vraiment le sucer, il est gros, beau, fièrement dressé. Sa cyprine a un goût plus marqué que ce que j'aurais cru. Peut-être parce qu'elle n'est pas du genre à se répandre comme le font mon Annais et mon Amandine. Ça ne m'empêche pas de prendre un plaisir intense à la sentir partir dans un premier orgasme quand je la fouille de deux doigts tout en aspirant son clitoris.
De l'autre côté, les deux femmes sont nues et gémissent ensemble alors que ma blonde se fait brouter en règle. Assise face à nous, les jambes grandes ouvertes, elle se frotte en râlant contre le visage de Cyrielle, dont je peux voir la magnifique croupe, regrettant l'espace d'un instant de ne pouvoir y plonger.
Ma secrétaire semble étonnée de cette première jouissance, et c'est finalement elle qui prononce les premiers mots:
-- Tu sais y faire, boss... À moi de te montrer comment je m'y prends.
Alors que je me déshabille devant elle et qu'elle en profite pour embrasser mon torse et mon ventre, je vois Amandine prendre le visage de Cyrielle dans ses mains et le remonter jusqu'au sien. Tout en échangeant des baisers, elles échangent quelques murmures que je n'entends malheureusement pas.
Quelques secondes plus tard, je suis assis sur le canapé. Amanda s'est glissée au sol et caresse mon pieu tendu du bout des doigts. Ses yeux pétillent d'envie et elle semble prendre un certain plaisir à reculer encore un peu le moment où elle va me prendre en bouche. Telle une aveugle, elle passe ses doigts sur mon membre gorgé de sang comme si elle voulait se rappeler pour toujours cette sensation.
Amandine et Cyrielle ont échangé leurs places. Ma blonde a plongé entre ses cuisses et la belle asiatique se caresse les seins fermement en refermant ses jambes sur Amandine. Nos regards se croisent alors que ma secrétaire me prend enfin en bouche. Timidement, d'abord. Elle suçote mon gland sensible et le lèche comme une glace alors que je plante mon regard dans celui de Cyrielle. Elle semble vouloir me défier et serre ses jambes de plus belle sur ma blonde, comme pour me signifier qu'elle allait prendre possession de ma femme. Je lui souris en réponse et passe ma main dans les cheveux d'Amanda pour l'inciter à m'avaler plus profondément.
Ce qu'elle fait sans vergogne. Je lâche un râle proche de la surprise et Cyrielle se met à ricaner. D'un coup d'un seul, il n'y a plus de défi. La belle asiatique commence à oublier le côté exceptionnel de la situation et à se laisser aller. Elle ferme les yeux et son sourire s'élargit quand elle bascule la tête en arrière, laissant ses jambes tomber au sol. Puis elle se tend et jouit, presque en silence, le corps pourtant secoué de spasmes qui la font danser sur la langue et les doigts de mon Amandine si douée entre les cuisses d'une femme.
Ma secrétaire n'est pas en reste, question laisser-aller. Passée la surprise de la sensation de mon gland lui obstruant la gorge, elle se met à me pomper avec énergie, les mains posées sur mes cuisses, sa tête montant et descendant le long de mon chibre rigide. Dès qu'elle relève la tête pour reprendre son souffle en m'astiquant vigoureusement, je me penche pour l'embrasser, son visage doux dans mes mains.
-- Viens, lui dis-je en la relevant.
Elle suit le mouvement, avec un petit instant d'appréhension. Je me rends compte que ça fait des années qu'elle n'a pas senti un membre masculin en elle. Mais je me presse d'attraper une capote dans la poche de mon pantalon et la dérouler le long de ma verge pendant qu'elle me grimpe dessus. Elle passe sensuellement une main dans son dos et saisit mon sexe pour venir s'empaler doucement dessus. Elle est plus serrée que je ne m'y attendais et elle doit remonter plusieurs fois avant de pouvoir s'asseoir complètement sur moi en grognant de plaisir.
Amandine et Cyrielle sont toutes les deux assises sur le canapé, à s'embrasser et se caresser, tout en regardant Amanda faire. Ma secrétaire commence à aller et venir, mes mains sur ses hanches accompagnant ses mouvements ondulants le long de ma verge. Ma blonde, elle, prend Cyrielle par la main et lui demande de la suivre. Elles nous rejoignent, Cyrielle a les yeux rivés sur nos sexes emboîtés, comme fascinée. Je peux remarquer ses lèvres pendantes, magnifiquement luisantes, ainsi qu'exactement la même ligne sur le pubis que celle qui s'est empalée sur moi. Déjà, Amanda accélère, ses seins remuent devant mes yeux et je me mets à les sucer l'un après l'autre, mes mains glissant sur ses fesses, l'incitant à accélérer encore.
Amandine s'assied près de moi et me souris. Elle plonge son visage dans mon cou et me caresse le torse. Je remplace ma bouche par mes mains sur la poitrine de mon amazone qui couine de plaisir et vois Cyrielle s'approcher d'elle. Tout en rebondissant sur ma queue, Amanda se tourne vers elle et elles s'embrassent avec une espèce d'urgence très excitante.
Le vagin de la secrétaire se met à pulser sur ma verge. Elle n'arrive plus à répondre au baiser de Cyrielle, mais leurs bouches restent en contact. Amanda jouit puissamment sur mon pieu, les yeux dans les yeux avec sa belle asiatique qui la caresse, gémit avec elle, comme si elle ressentait dans son propre corps le plaisir de son amour.
D'un coup, Amanda s'arrête de remuer, halète comme une dératée. Penchée en avant, elle pose ses mains sur mon torse. Cyrielle semble au bord de la jouissance, sûrement surprise de voir à quel point la situation l'excite. Je la vois disparaître derrière ma secrétaire, se mettant à genoux entre mes cuisses et déclarant d'un ton presque autoritaire:
-- Encore, ma belle... Je sais comment te faire repartir...
Amanda se tend de tout son être lorsque sa douce se met à lui lécher la rondelle. Près de moi, Amandine ronronne en se caressant toute seule. Je tends ma main pour qu'elle l'utilise et nous nous embrassons alors que je reprends mes ondulations sous Amanda, qui a fermé ses yeux, cambrée comme jamais, sa petite poitrine gonflée en avant.
Je crois être aux anges. Toute lesbienne que Cyrielle peut être, elle n'hésite pas à lécher mes bourses avant de remonter jusqu'à l'anus de sa belle Amanda. Je devine qu'elle lui enfonce un doigt dans le cul lorsque ma secrétaire devient une véritable furie, faisant ricaner ma blonde qui remue son bassin sur mes doigts enfoncés en elle comme je peux.
-- Donne-moi ta chatte, lui dis-je en grognant de plaisir.
Ma secrétaire s'est empalée sur moi jusqu'à la garde et remue ses reins d'avant en arrière, autant sur ma queue que sur le doigt de Cyrielle, qui lui claque régulièrement la fesse, quand elle ne malaxe pas mes couilles juste en dessous du sexe de sa femme. Amandine se met debout sur le canapé, dos à Amanda, puis plaque sa vulve dégoulinante sur ma bouche. Je ne contrôle plus rien. J'ai l'impression de n'être qu'un jouet pour ces trois femmes et j'adore ça.
Les bras ballant, je me concentre sur ma langue qui lèche, ma bouche qui aspire toute cette délicieuse cyprine. Amanda couine aussi fort qu'Amandine et lui claque les fesses qu'elle a juste devant les yeux, avant de les lui écarter et y plonger son visage. Le nectar de ma magnifique chienne en chaleur se met à couler sur mon menton lorsqu'elle jouit une nouvelle fois. Mon cerveau tourne, c'est carrément le grand huit, je ne sais plus où je suis ni comment je m'appelle. Les petits bruits de Cyrielle me font comprendre qu'elle doit être en train de se branler. Pourtant, je n'ai même pas remarqué qu'elle ne s'occupait plus de mes couilles.
Comment tout ça est possible? Comment a-t-on pu passer d'un moment où je devais simplement baiser avec Amanda à ça? J'essaye bien de rassembler mes idées mais chaque son, chaque mouvement, tout m'empêche de penser. Dans un éclair de lucidité, je me rends compte que je suis sur le point de les rejoindre dans l'extase.
Je pose mes mains sur les hanches d'Amanda et dans le même mouvement où je la fais remonter, Amandine descend du canapé pour rejoindre Cyrielle. Elles s'enlacent toutes les deux, s'embrassent à genoux près du canapé alors que j'allonge ma secrétaire sur le canapé et retire le préservatif juste avant de jouir sur son ventre, les yeux rivés sur le sourire franc qu'elle m'offre, le corps encore ondulant, la poitrine se soulevant avec sa respiration saccadée.
Amandine délaisse un peu Cyrielle pour venir lécher mon jus sur le ventre d'Amanda et se pencher sur elle pour lui en offrir un peu. D'abord hésitante, elle répond pourtant à ce baiser particulier. Haletant comme un taureau, je continue de secouer mon membre pour en faire gicler les dernières gouttes, quand je sens une douce main sur ma fesse. Je me tourne vers la belle asiatique qui sourit de toutes ses dents vers nos femmes qui n'en finissent plus de s'embrasser.
-- Je dois avouer que j'ai bien fait de rester... Merci, vous êtes vraiment... Je sais même pas quoi dire!
-- Il n'y a rien à dire, Cyrielle.
-- Wow! s'exclame Amanda qui commence à retrouver son souffle. Je crois que c'est le mot que tu cherches, chérie.
Les deux amoureuses se retrouvent l'une l'autre, se sussurent des remerciements mutuels, de belles déclarations d'amour, pendant que ma goulue d'Amandine se glisse tout contre moi, bien décidée à nettoyer mon sexe de sa bouche.
-- Vous ne vous arrêtez jamais? me lance Cyrielle en voyant ma queue durcie à nouveau.
-- Je ne peux rien lui refuser, quand elle est comme ça!
-- Vas-y! Traite-moi de salope! me fait Amandine en feignant l'outrage.
-- Ma belle, lui dis-je en lui caressant la joue, tu sais bien que tu es bien plus qu'une simple salope, à mes yeux.
Nos deux hôtes ricanent en s'installant l'une contre l'autre et nous regardent, Amandine continuant sa fellation douce devant elles. Je me penche et attrape mon verre sur la table basse, puis me laisse aller au fond du canapé dans un soupir de satisfaction, ma main libre caressant les jambes d'Amanda et Cyrielle qui semblent apprécier autant l'une que l'autre ce contact.
Cyrielle termine assise près de moi, la tête d'Amanda sur ses cuisses qui regarde avec une certaine envie Amandine me sucer. Elle passe même son bras sur mes épaules, et j'avoue que ça m'excite. Je me permets alors de la prendre par les hanches, passant ma main entre son dos et le canapé. À peine Amandine a-t-elle reçu mon foutre sur sa langue en jouissant elle-même sans avoir à se caresser, que je sens le souffle de Cyrielle sur mon oreille, et sa voix qui me demande:
-- Et donc, cette crémaillère, c'est prévu pour quand?
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