Chapitre 43

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Après avoir laissé Amandine toute la journée du samedi retourner chez ses parents pour pouvoir bosser son mémoire sans être déconcentrée, l'appartement se retrouve vide. Avec l'aide d'Annais et Stéphane, ça n'a pas été aussi laborieux que ce que j'aurais cru. Même Lydia a été de la partie. Et pour une fois, le sexe n'était pas vraiment ce qui nous a rassemblé. Tout en faisant et portant des cartons, j'ai pu découvrir une jeune femme pleine d'humour et d'une bonne humeur communicative. Elle a fait forte impression auprès de mes deux meilleurs amis et je crois que Stéphane n'est pas resté tout à fait insensible à la demoiselle. Annais, elle, semblait pleine d'envie à chaque moment. Malgré ça, ils ne pouvaient pas rester le soir avec nous. Mais lorsqu'elle m'a embrassé pour me souhaiter une bonne fin de week-end, ma délicieuse amante m'a promis que ce n'était que partie remise et qu'elle viendrait dès lundi me vider les couilles, sur l'heure de midi.

Rendez-vous est donc pris, et me voilà définitivement leur voisin. Estelle nous a rejoint en fin de journée, pour un apéritif sur le pouce, avant d'embarquer Lydia. Autant dire que j'étais dans un drôle d'état, lorsqu'Estelle a passé la laisse à Lydia avant de sortir et l'amener ainsi jusqu'à la voiture.

Pour ma part, j'ai longtemps attendu Amandine. Annais et Stéphane étant de sortie encore, j'ai bien failli appeler ma secrétaire. Mais au lieu de ça, je me suis amusé à faire une invitation pour la crémaillère. Quelque chose de soft, pour le voisinage, et de moins soft pour les amis plus proches. Quelle n'a pas été ma surprise lorsque ma blonde est rentrée et, ayant trouvé l'idée excellente, s'est mis en tête de l'améliorer pendant que je dégustais son abricot si goûtu.

-- Quelle date on met? m'a-t-elle demandé en haletant alors que j'étais tout raide de l'avoir faite jouir, le visage reluisant de sa cyprine.

-- Tu fais quoi le week-end prochain?

-- Je fête la fin de mon mémoire... Et notre crémaillère.

En guise de remerciement, elle m'a mené au lit et s'est occupée de moi à son tour. Elle s'est endormie avec un sourire aux lèvres qui m'a fait fondre. J'ai attendu un peu avant d'éteindre la lumière. Une de celles que j'aime, la tête posée sur mon torse, dans notre lit, notre chambre, notre maison. Si proche de nous, mon autre femme que je partage avec mon meilleur ami. Je voulais enraciner cette image, ce moment, au fin fond de ma mémoire.

Comme pour lui faire comprendre à quel point elle est importante pour moi, je me lève le premier en ce dimanche. Je déroge à la règle mais je sais que ce que je fais est la seule preuve d'amour qu'elle attend de moi. Enfin, en tout cas, c'est une preuve dont elle ne pourrait pas se passer. Je le sais, maintenant.

Alors je lui souris, quand elle descend à la cave me rejoindre, les yeux pétillants de joie. Je suis torse nu, il fait déjà chaud. Amandine, entièrement nue, le collier passé à son cou, s'agenouille au milieu de la pièce que j'ai presque eu le temps d'aménager entièrement. Pour l'instant, elle est assez vide, mais je compte bien la remplir, petit à petit.

-- Bonjour, Maître, me dit-elle une fois en position. Excuse-moi de m'être réveillée si tard.

Je m'approche d'elle et lui caresse les cheveux.

-- C'est moi qui me suis levé tôt exprès. J'espère que ça te plaît.

-- Je suis la plus heureuse des femmes soumises, mon Maître!

J'avoue avoir hâte de l'attacher aux crochets, de l'utiliser vraiment. Pour la première fois, la sentir subir vraiment, sans aucune retenue. Mais après avoir attaché la laisse à son collier, nous remontons pour prendre un petit-déjeuner copieux. Je la fais manger au sol, à mes pieds, remarquant avec une agréable surprise que ça semble lui plaire. Elle me demande de la laisser ranger et nettoyer pendant que je vais terminer mon café sur la terrasse. Le quartier est calme. On entend quelques gamins jouer dehors, quelques voitures passer, mais pas de brouhaha continu comme en ville. Amandine me rejoint et me tend le bout de la laisse:

-- Ta chienne est toute à toi, Maître.

-- Allons inaugurer cette cave, alors.

Et nous voilà, en ce premier dimanche dans notre nouvelle maison, l'un contre l'autre au milieu de la cave, regardant les objets autour de nous. Sur une planche posée sur des tréteaux, il y a la plupart de ses jouets, disposés de manière ordonnée. Au-dessus, j'ai fixé dans le placo qui n'est pas tout à fait terminé, la cravache et tout ce qui peut servir à torturer. Mais ce dont je suis le plus content, ce sont les crochets au mur devant nous. Les menottes qui y sont attachées n'attendent plus que les poignets de ma blonde.

Sans un mot, je tire sur la laisse pour la diriger vers cet endroit. Aussi silencieuse que moi, setressée et excitée à souhait, elle se laisse faire. nos regards qui se croisent, eux, ne sont pas aussi réservés. Il me semble qu'elle est à deux doigts de jouir, lorsque je referme les menottes et que je pose la clé sur la table avec ses jouets. Mais d'abord, je lui pose un foulard sur les yeux.

Elle est là, devant moi, offerte comme jamais. Je pourrais me contenter de ça et me branler en la regardant. Mais bien sûr, je me retiens. Je me dirige vers elle et pose mes mains sur elle. Sa peau est chaude, brûlante, et aveugle comme elle est, elle ressent chaque caresse avec une intensité jusque-là inégalée. Rapidement, mes frôlements se font plus insistants. Sa nuque, ses flancs, ses fesses, son ventre. Je m'amuse à la faire languir, à lui faire croire que les jeux vont rester sensuels.

Au moment où mes mains passent sur ses seins, pourtant, les choses se corsent. Mes doigts serrent ses tétons et les tournent, petit à petit. Le sourire qu'elle avait disparaît pour une grimace de douleur. Malgré ça, elle se tend vers moi, résiste en réclamant encore plus. Bientôt, je ne me pose plus de question. Je deviens l'instrument de son désir. Je relâche ses tétons et la griffe jusqu'à son bas-ventre, me mettant accroupi devant elle.

Sa vulve dégouline déjà. D'un doigt, je récupère un peu de cyprine et me relève, lui passant le doigt sous le nez:

-- Tu sens ça, ma petite chienne?

-- L'odeur de ta salope en chaleur, Maître.

-- Je ne te demande qu'une chose, mon Ecstasy. Ça te plaît comme petit nom, Ecstasy?

-- Je suis honorée, mon Maître. Un nom qui en dit long sur ce que tu ressens pour moi.

-- Alors je ne te demande qu'une chose, mon Ecstasy. Si cette odeur te quitte, dis-le moi. Sinon, je ne m'arrêterai pas.

-- Entendu, Maître. Ta chienne est prête à subir. J'en mouille d'avance.

Je l'embrasse à pleine bouche, la prends dans mes bras, la caresse, me frotte à elle. Je veux qu'elle sente le désir ardent qui brûle mes tripes. Je suis obligé de me défaire de ce contact pour ne pas céder comme l'autre soir.

Je me dirige vers la table et attrape directement la cravache et quelques pinces. Je vais la faire souffrir, je vais jouer avec son corps comme jamais personne n'a osé le faire, comme elle n'a jamais laissé personne le faire. Mais je dois abslument me calmer. La trique qui me vrille le bas-ventre devient presque insoutenable.

-- Écarte-toi le plus possible du mur, lui dis-je de loin en caressant le plug anal du bout des doigts, sur la table.

Elle s'exécute et se retrouve dans une position inconfortable, les bras tirés en haut et en arrière. Mais elle se tient droite, la tête haute. Pour l'instant...

Je reviens vers elle en lubrifiant le plug de ma salive. Je pose la cravache et les pinces au sol, gardant l'objet dans ma bouche, tout en passant derrière elle. Je la fais reculer légèrement pour pouvoir la pencher en avant. Juste assez pour découvrir cette rondelle que j'ai écartée de ma queue à de nombreuses reprises déjà. Je la sens l'accueillir sans faillir. Il se glisse en elle avec beaucoup plus d'aisance que ce que j'aurais cru. Une fois en place, je la regarde:

-- Quel cul magnifique, avec ce bijou... Crois-moi, tu vas t'habituer à le porter, celui-là!

J'agrémente mes mots d'une fessée qui claque fort dans la pièce et la remets debout, les jambes écartées. Son souffle s'est accéléré, j'imagine bien que le jouet dans son cul l'excite au plus haut point. Tout comme moi. Je sens que je vais devoir jouir rapidement, au risque de ne plus me maîtriser. Mais je m'empare d'abord des pinces. Celles à molette, que je pose une à une sur ses mamelons tendus. Elle se crispe, surtout lorsque je les serre un peu, pour m'assurer qu'elles ne tombent pas. Je termine en lui léchant la joue, lui demandant au passage si ça va, pour l'intant. Elle me fait oui de la tête, à la fois fébrile et décidée.

Toujours sur ses seins, je pose deux pinces à linge: une sur la partie supérieure, l'autre sur l'inférieure. Puis je file vers la table. Je la regarde, regarde les objets que j'ai à disposition. Je me sens artiste, d'un coup. La pression entre mes jambes retombe soudainement, je me prends au jeu. J'attrape le gagball et vais le lui passer. Elle mord jovialement dedans, imitant le grognement d'un félin mécontent. Je ricane et retourne à la table. D'autres pinces. Deux sur chaque intérieur de cuisse. Elle grogne de douleur, bavant déjà sur la balle dans sa bouche. Elle commence à se trémousser, gagner en chaleur, en douleur.

Je prends la cravache et l'abats sur ses fesses en lui grommelant:

-- Arrête de bouger, sale petite chienne.

-- Hummfff -on -aî-re!

-- Ta gueule, je comprends rien!

La coup de cravache qui accompagne l'éclat de voix la fait crier pour de bon. Je suis comme fou, je me sens vraiment comme un Maître en train de discipliner sa chienne. Je repars vers la table et reviens à grands pas armé du paddle, que je n'ai encore jamais utilisé jusque-là. Il s'aplatit violemment sur ses deux fesses à la fois, y laissant une large marque rouge. Ce n'est que maintenant que je comprends pourquoi il y a écrit "SLUT" sur la partie plate: l'inscription est visible sur ses fesses, à présent. À chaque fois que je le fais claquer, j'essaye de garder l'inscription bien visible en frappant exactement au même endroit.

Le résultat n'est pas aussiparfait que je l'aurais espéré, mais Amandine, elle, en a les larmes aux yeux. La crainte que la séance ne s'arrête déjà me pousse à nouveau vers la table. Cette fois, je reviens avec un vibro que je mets en marche et plaque directement sur son clito. La torture par le plaisir. C'est sûrement la première fois que je vois ça d'aussi près. Elle tombe en avant et est retenue par ses poignets. Je crois qu'elle jouit aussitôt, et fort. Je frotte le vbro contre ses lèvres, son bouton devenu apparemment hypersensible. Encore et encore. Son corps est traversé de spasmes qui la font tortiller à nouveau. Je n'hésite pas une seule seconde:

-- Bouge pas, salope, je t'ai dit! Faut que je reprenne le paddle?

Sa réaction ne se fait pas attendre. Elle serre les dents, gémit, râle, grogne. Mais elle ne bouge plus d'un poil, jouit maintenant sans bouger. Le soulagement est sûrement aussi jouissif que le vibro, lorsque je le retire. Je ne l'ai jamais mise dans un tel état. Je ne peux m'empêcher de lui retirer le bandeau. Je dois savoir si elle prend son pied autant que sa cyprine abondante me le laisse présager.

Elle a les joues écarlates, remplies de larmes. Elle a le souffle court, rendu difficile, même, par la boule. Mais ses yeux pétillent de joie et de supplication. Elle ne veut pas que je m'arrête. Je ne saurais vraiment dire pourquoi, mais j'ai le sentiment qu'elle se sent enfin elle-même. Utilisée, avec son accord.

Je la vois même baisser le regard entre mes cuisses, pour vérifier que le plaisir est partagé. Si l'excitation de mon bas-ventre est retombée, mon érection, elle, n'a pas bougé d'un poil. Je pose mamain sur elleet joue avec une pince sur son téton, ce qui la fait grimacer à nouveau.

-- Disons que ça va être ta récompense pour ce début...

Son regard se fait interrogateur, mais je ne saurais dire si elle se demande ce qu'est sa récompense, ou si elle hallucine d'apprendre que ce n'est que le commencement.

Je n'ai pourtant pas le temps de baisser mon short pour qu'elle puisse admirer l'effet de cette séance sur mon corps. Quelqu'un sonne à la porte. Avec une certaine insistance, comme de la joie. Nous nous regardons, un instant figés, craintifs de se faire surprendre. Je pense bien à laisser la personne dehors, mais l'idée que cela puisse être Annais me traverse l'esprit. Je baisse la boule dans la bouche d'Amandine et l'embrasse:

-- Ne bouge pas, je fais vite.

-- Dépêche-toi, j'ai mal aux seins, Maître.

Moi et mon érection visible remontons donc jusqu'à la maison au pas de course. J'ouvre grand la porte pour découvrir une femme et un homme que je ne connais pas. La femme tient un plat à tarte dans les mains, l'homme une bouteille de vin. Il semble être le seul à remarquer la bosse sur mon short.

-- Bonjour! s'exclame la femme plutôt pas mal, mais qui là, ne m'intéresse pas du tout. Nous sommes vos voisins d'en face. Je suis Miranda, et voici mon mari Christophe. On vous a vus vous installer, hier. J'espère qu'on ne vous dérange pas! On voulais juste vous offrir ça en guise de bienvenue dans le quartier.

Je balbutie quelques mots gentils, reçoit le plat à tarte dans les bras, me présente, la bouteille, dis qu'Amandine est encore couchée, et rapidement, elle comprend qu'il vaut mieux remettre la connaissance à plus tard. Je les remercie et referme la porte après un coucou de loin à Stéphane, qui récupère sa poubelle.

De retour dans la cave, Amandine en chie mais me sourit comme pour se moquer de moi.

-- Il semblerait que la voisine soit du genre à calmer tes ardeurs, me fait-elle en regardant mon short.

Je lui remets la boule dans la bouche et la préviens:

-- Essaye encore de me provoquer, de quelque manière que ce soit, et je te promets que tu vas le regretter, petite salope.

Oui, mon érection a bien diminué, mais mon envie de lui faire ressentir des choses inédites n'a pas bougé d'un poil. Les yeux noirs, je tire sur les pinces de ses cuisses d'un coup sec. Elle me regarde, les yeux exorbités par la douleur, les jambes flagellantes, un cri sourd qui sort de sa gorge. Je m'étonne moi-même à ne pas ressentir de compassion. J'enchaîne et fais de même avec celles sur ses seins, continuant de la torturer sans ciller. Avec celles sur ses tétons, j'y vais plus doucement, et lorsque j'ai terminé, elle semble lessivée. Je m'empare à nouveau de la cravache alors qu'elle essaye de reprendre son souffle du mieux possible.

-- Tiens-toi droite, petite chienne insolente. Montre-moi ta force, je sais que t'es pas une chiffe molle.

Difficilement, elle reprend sa position, le regard plein de hargne. La cravache s'abat aussitôt sur sa cuisse, la faisant oublier toute tentative de provocation à mon égard.

-- Droite! m'exclame-je alors sans pitié.

Elle sursaute et se met plus droite que jamais, le regard rivé sur le mur derrière moi, les mâchoires serrées. Je m'approche d'elle et plonge mon vsage dans son cou, l'embrassant et la léchant tout en caressant sa vulve qui trahit ce qu'elle ressent au plus profond d'elle. Mes doigts sont rapidement poisseux de son nectar, elle gémit d'un plaisir intense au creux de mon oreille et mon pieu ne tarde pas à retrouver la forme qu'il avait avant cette interruption.

Je baisse aussitôt mon short, la laissant sans avoir été jusqu'à jouir. Mais elle se régale de la vue que je lui offre. Elle se remet bien droite d'elle-même, comme si l'idée que je la baise pouvait la faire supporter toutes les tortures.

Je vais attraper les clés des menottes et lui libère un bras. Rapidement, pourtant, je le lui passe dans le dos pour refermer une des paires de menottes sur ses poignets. Ainsi, je la tire par la laisse jusqu'au tabouret dans le coin de la pièce. Je la place dessus, le cul tourné vers le plafond.

-- Ne bouge pas trop, sinon, tu tomberais, mon Ecstasy.

Prononcer ce nom la fait sourire à pleines dents, comme s'il s'agissait d'une récompense en soi. Ça l'est sûrement un peu, si sa récompense est de me combler au point que j'utilise ce nouveau nom.

-- Fais de moi tout ce que tu veux, Maître, me dit-elle avec une assurance qui me surprend. Je suis tienne, corps et âme, prête à recevoir toutes tes envies, même les plus salaces.

La cravache part presque toute seule. Le cri qu'elle lâche alors est clairement mêlé de douleur et de plaisir. Au point qu'elle me remercie en tortillant son cul pour m'aguicher. Elle est là, le cul sur le tabouret, le visage au sol sans pouvoir se retenir d'aucune manière avec ses mains attachées dans le dos, et elle me remercie, réclame le cuir sur la peau de ses fesses. Avec calme et sans faille, je lui procure cette douleur recherchée. Elle supporte de moins en moins mais réclame toujours autant.

Je la sens à deux doigts de perdre pied lorsque, le bras relevé, je vois la porte s'ouvrir légèrement. Je me retourne d'un coup sec et vois la tête d'Annais sortir de l'ombre. J'ai d'abord comme une gêne. Il s'agit là bien plus que de la simple soumission. Le cul d'Amandine est rayé de marques rouges, de veines éclatées, tout comme le bas de son dos et le haut de ses cuisses.

-- On a une invitée, dis-je à Amandine en la relevant du tabouret. Tiens-toi bien.

Et dès qu'elle le peut, elle se met à genoux, près de moi... à mes pieds. Elle respire comme une athlète qui vient de terminer un 2000m haie, elle a les yeux rouges, éclatés, les joues remplies de larmes, les cheveux en bataille, mais bordel qu'est-ce qu'elle est belle. Ce n'est que quand mon amante s'avance vers nous que je me souviens être nu.

-- J'ai eu beau sonner, vous ne m'entendiez pas, dit-elle d'une voix qui trahit son excitation. Pourtant, Stéphane m'avait bien certifié que vous êtiez réveillés. Je suis heureuse qu'il m'ait laissée venir vous rejoindre.

Elle vient m'embrasser en caressant ma verge tendue. Je reste muet, encore légèrement honteux qu'elle nous ait surpris. Elle se penche vers Amandine et lui sourit de toutes ses dents.

-- Bonjour Annais, murmure ma blonde avec un sourire radieux avant de recevoir les lèvres pulpeuses contre les siennes.

-- Alors ça y est, tu subis enfin comme tu en avais tant envie?

-- Bien plus, Annais. Mon Maître est divin et sévère.

Je les regarde toutes les deux, le regard interrogateur.

-- Il semblerait que tu aies manquéà ta parole, Amandine. On avait dit plus de cachotteries.

-- C'était juste une discussion entre amies, m'assure Annais en caressant mon torse. Ne la punis pas pour ça...

-- Comme si j'avais besoin d'une raison pour lui faire sentir le cuir de la cravache, dis-je en la prenant par la taille pour l'embrasser.

Tenant Amandine par la laisse, je ne rate pas son petit ricanement en nous voyant ainsi. Ma langue trouve celle d'Annais, douce et agile. Sa main attrape mon membre et je la sens la diriger vers ma blonde, qui se jette dessus. Râlant, les yeux plantés dans ceux de ma brune adorée, je lui assenne deux ou trois bons coups de reins qui la font tousser.

Je profite de ce moment pour lui choper la tignasse et me pencher pour lui crier dessus:

-- C'est moi qui décide, sale petite pute en manque! Tu n'avales ma queue que quand je t'en donne l'ordre!

-- Pardon, Maître! Je...

Mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase. Le regard paniqué, elle se laisse complètement faire et se retrouve allongée par-terre sur le ventre, les mains toujorus bloquées dans le dos. Si Annais a d'abord eu un mouvement de recul en m'entendant aussi sévère, elle semble apprécier de plus en plus la situation. La voilà qui pose un pied sur la joue d'Amandine en me souriant:

-- Il semblerait que tu aies encore du boulot pour la dresser, cette petite salope.

-- Et je sens que t'as envie de m'aider... Je me trompe?

-- Qu'est-ce que t'en dis, Amandine? lui demande-t-elle.

-- Hummfff hummfff... ne peut-elle que répondre sous le pied d'Annais.

-- Je pense que c'est un oui!

--Ici, elle s'appelle Ecstasy, dis-je alors à Annais en m'approchant d'elle pour passer ma main sur son ventre et la remonter doucement jusqu'à sa poitrine, puis jusqu'à son cou que je serre. Et si tu veux pas finir avec la deuxième paire de menottes aux poignets, il serait de bon ton de me demander mon avis à moi, avant celui de la chienne insolente.

Ma réplique fait ricaner Amandine sous nous. Annais, elle, lève légèrement un sourcil comme si elle cherchait si c'était du lard ou du cochon. Je soutiens son regard sans ciller et elle finit par abdiquer avant moi.

-- Je ferai gaffe, Julien. Désolée, je suis pas vraiment habituée...

-- Moi non plus, hein, lui dis-je avec un large sourire. Mais c'est moi qui fais les règles, alors c'est plus facile pour moi! Et arrête de rire, toi! m'exclame-je en faisant claquer la cravache sur les fesses d'Amandine.

Je tends un bras vers la table et tous les instruments qui s'y trouvent et souris à Annais qui se mord la lèvre inférieure, surexcitée par le fait de pouvoir faire tout ce qu'elle veut de ma blonde.

-- Prends ce qui te fait plaisir et utilise-le sur elle... Tu es quoi, Ecstasy?

-- Une sale petite chienne en chaleur qui mouille quand on l'utilise comme un simple objet, Maître!

Je grogne de plaisir et m'agenouille au niveau de son visage, ma queue tendue vers elle. Je caresse ses cheveux et elle me sourit du mieux qu'elle peut, pendant qu'Annais fait son choix. Je n'y tiens plus. Mes doigts se mêlent à ses cheveux et serrent fort une poignée pour bien lui relever la tête. Elle anticipe en ouvrant grand sa bouche et je fourre mon mât de chair au fond de sa gorge pendant que mon amante revient vers nous, armée du paddle et d'un gode.

Après un échange de regards où je lis bien plus que de la simple excitation, Annais n'hésite pas et insère le jouet dans son con. Je vais et viens dans la bouche de ma soumise adorée, doucement mais obstruant sa gorge à chaque fois. Les larmes de plaisir reviennent et coulent abondamment, comme la cyprine entre ses cuisses ouvertes. Tout en remuant énergiquement le gode, Annais frappe le paddle sur les fesses déjà meurtries d'Amandine.

-- La voilà remplie de partout, la petite chienne, soupire Annais, les yeux rivés sur la croupe qu'elle va finir par démollir.

Ma petite salope ne sait plus où donner de la tête. Respirer entre deux coups de reins, gémir de plaisir, grogner de douleur. Elle semble essayer de tout faire en même temps et ne tarde pas à devenir amorphe. Elle lève des yeux vides sur moi, comme si elle allait tomber dans les pommes. Je retire ma queue de sa bouche et regarde Annais.

-- Il est temps de la finir.

Je me lève et vais chercher les clés des menottes. Si Annais a stoppé ses coups de paddle, elle continue de faire couiner Amandine en cognant avec puissance le jouet au fond de son con qui ruisselle complètement sur le sol.

Je lui détache les mains en regardant Annais clairement déchaînée. Aux mouvement du gode planté dans son antre, elle ajoutede légers va et vient du plug entre ses fesses. Amandine râle, souffre tellement elle jouit, en tentant de trouver une prise au sol. Et pourtant, elle tend encore sa croupe vers mon amante exaltée. J'attrape la main d'Annais au niveau des fesses de ma petite chienne et ensemble, on tire dessus pour lui retirer le jouet.

Petit moment en suspension. Annais et Amandine attendent de savoir ce que j'ai en tête pour la suite. Je retourne à la table, pose le plug et prends le vibro que j'ai utilisé plus tôt. Du pied, je pousse Amandine pour qu'elle se retourne. Allongée sur le ventre, cette fois, elle peut nous voir tous les deux, debouts devant elle. Annais lèche le gode trempé en ricanant, tout en se blotissant contre moi.

-- Maître... J'ai mérité ton foutre? me demande mon Ecstasy avec une voix suppliante.

-- Oh que oui!

Je me penche sur elle et lui enfourne la base du vibro dans la bouche, puis me retourne vers Annais:

-- La place est chaude...

Ma belle brune se mord la lèvre inférieure et ne tarde pas à commencer à se déshabiller. Amandine ne dit rien mais je vois dans ses yeux qui pétillent qu'elle adore l'idée. Pour ma part, je me glisse entre ses cuisses, les attrape et pose ses mollets sur mes épaules. Mon gland vient doucement caresser sa rondelle déjà bien dilatée, et je n'ai aucun mal à la pénétrer. Elle crie de plaisir et le vibro tombe au sol. Même si elle s'empresse de le rattraper et le remettre en place, je n'hésite pas à claquer son sein gauche avec virulence:

-- Que ça se reproduise plus, sale chienne!

-- Hummmfff hummmfff...

Et voilà Annais qui nous rejoint, dans toute sa splendeur. La simple vision de son corps nu me fait frapper puissamment au fond d'Amandine. Avec des gestes lents et d'une sensualité à me couper le souffle, elle s'assied sur le vibro, jusqu'à le fourrer entièrement en elle, dans un râle rauque qui me rend dingue.

Amandine ne peut plus que grogner sous elle. Ma délicieuse amante se met à monter et descendre, les yeux rivés dans les miens. Et je la regarde comme si c'était elle que j'enculais avec cette force. Je n'ai même pas fait attention, mais elle a gardé le gode. Et tout en se penchant pour m'embrasser, elle le glisse dans la fente d'Amandine qui ne bouge plus, ne résiste plus. Seuls ses petits grognements qui trahissent qu'elle est au bout de ses forces nous font savoir qu'elle n'a pas perdu connaissance.

Puis nos mouvements se coordonnent. Annais se fait venir sur le vibro, je baise le cul d'Amandine, exactement comme si nous faisions l'amour ensemble. Doucement, tendrement, sensuellement. Et le pire, c'est que je la vois jouir seulement au moment où je me retire d'Amandine pour gicler sur son ventre. Annais me regarde faire, maintenant en amazone sur le visage de ma blonde, malaxant ses seins, tirant sur ses tétons... et me souriant, aux anges, pendant que mon pieu déverse mon nectar sur la peau de ma soumise.

Une Ecstasy que je porte dans mes bras jusqu'au salon, pour l'allonger sur le canapé. Elle ne dit rien, mais sourit simplement, me regarde avec un amour égal à celui que je trouve dans les yeux d'Annais. Il y a fort à parier qu'elles trouvent exactement la même chose dans les miens. Je les aime, bordel. Et contrairement à ce que j'aurais pu croire, je ne m'en veux pas une seule seconde d'avoir mis Amandine dans cet état. Surtout lorsqu'enfin elle me parle.

Sa tête est posée sur mes cuisses, Annais assise près de moi, à caresser mon torse en embrassant mon cou. Ma main passéedans son dos caresse sa hanche, alors que l'autre est posée sur un sein généreux d'Amandine.

-- Je vous aime, tous les deux... Je suis vôtre... Toujours et à jamais...

Je lui souris, heureux. Oui, elle est mienne. Mais ce qu'elle veut dire là met un peu de temps à arriver à mon cerveau. Une fois que je commence à deviner, je tourne mon visage vers Annais, qui sourit presque timidement. À mon regard interrogateur, elle répond simplement:

-- C'est toi dictes les règles, mon amour.

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