Chasse à l'homme

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La ruelle est vide, silencieuse, sans vie. Seuls quelques boites de conserves avec leurs couvercles enlevés et quelques journaux dominent les lieux. Rien ne pouvais troubler ce calme apocalyptique qui avait mit longtemps à s'installer.

Quand soudain, un homme arrive dans ce dernier, complètement éssouflé, perdu, mais sachant malgré tout qu'il ne pouvais pas s'arrêté. Poursuivi, il doit trouver un refuge. Il ne pouvait pas retenir ses cris de douleurs causé par sa jambe griffu, sanglante, encore sur pied, par chance d'ailleurs. Il scrute alors les moindres bâtiments, les moindres grâvas qu'il avait à sa disposition. Même une poubelle pouvait faire l'affaire. Mais, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Soudain, il remarque la bâtisse parfaite, qu'il dévora d'un regard amoureux, sans même s'en rendre compte, un regard d'espoir et de liberté. Un ancien restaurant avec les fenêtres baricadées par de vieilles planches, dont l'entrée est bouchée par deux chaises longues posées l'une sur l'autre, laissant tout de même un étroit passage où lui seul pouvait s'y glisser. Il est sûr de lui. Cette masse de muscles ne pourra pas le suivre ici. Il se glisse alors dans l'étroit passage, émettant un petit cri lorsque sa blessure à la jambe vient se heuter contre le pied d'une des deux chaises.

Arrivé à l'intérieur, la puanteur se fait sentir. Des mélanges de goûts de pourritures ont laissés une empreinte désagréable à l'air ambient. Il fait sombre. Plus aucune lumière ne fonctionne. Alors qu'il tente de trouver une cachette, au cas où le monstre rentrerait, il pose sa main sur une texture dégoulinante, sûrement pourrie, à en faire vomir les rats. En la retirant d'un coup sec, retenant un cri de dégout, il découvre alors qu'il s'était appuyé sur un reste de tartiflette, trempée dans une sauce ayant une odeur de poisson. Se cachant alors la bouche avec son T-shirt, il avance difficilement dans la pénombre. Il arrive alors devant un petit bar, qu'il chevauche, entrainant avec lui un bol de bisque à moitié remplis. Le bruit de casse à sûrement dû trahir sa position. Il tente alors de faire le moins de bruit possible.

Mais un bruit sourd survint.

Les planches sur les fenêtres se déchirent comme des feuilles de papier. La chose qui vient d'arriver n'est rien d'un être normal. Son corps imposant l'oblige à se baisser afin d'entrer par la grande baie-vitrée du restaurant. Il est imposant. Il tient dans sa main une masse déjà tachée de sang. Ce n'est sûrement pas celui du petit caché.

"Où es-tu ? ... Je te sens ... N'essaye pas de te cacher ... petit homme."

La respiration de l'intéressé commence se faire plus forte. Son stress remonte et la sueur dégouline de son front. Il sait que, malgré tout ce qu'il a fait, il ne pourra pas survivre plus longtemps. Le géant s'enfonce alors dans la salle, reniflant partout pour trouver le moindre bout de chair. Plus il rentre dans la pièce, plus il s'approche du survivant. Ce dernier tente alors de se coller le plus possible contre le bar, pour éviter de se montrer. Puis, plus rien. Plus un bruit. Seul le battement de son coeur retentis dans sa poitrine, comme s'il souhaitait sortir, quitter ce monde qui le rend fou. Un long silence se fait entendre. Un silence vide. Un silence de mort. Alors qu'il pensait que le monstre était parti, une main puissante l'attrappe par le cou, le soulève du sol, et le place devant la tête du chasseur. Un visage sombre, couvert de balaffres apparaît face à lui. Un oeil marron, où l'on peut lire la fin, et l'autre blanc, aveugle au monde.

"- Je t'ai enfin trouvé, petit homme.

- S'il vous plaît ! Je n'ai rien fait ! Lâchez-moi !

- Tu n'as rien fait car tu ne sers à rien, mais grâce à moi, tu seras au moins quelque chose.

- NON ! PITIÉ !

- Tu nous feras gagner le prix de ce que nous méritons. Tu seras enfin quelque chose."

Le grand emporta alors sa cible avec lui, en dehors de la ruelle, qui redeviens alors vide. Silencieuse. Sans vie.

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Voilà ! Le défi est normalement réussit. C'était le 1er que j'ai fait, et franchement, il était sympa. Et ... j'ai rien à rajouter.

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