Un bon piaf est un piaf rôtie.
Cible acquise. Batterie en chargement. Système de refroidissement en récupération. Armement opérationnel, pas de déformation.
Louise regardait son écran tactique dans son siège de commandement.
-Kutoko, rapport de navigation.
-Flotte ennemie toujours en trajectoire de combat Capitaine.
Les trajectoires des deux flottes formaient une parallèle sur l'écranholographique.
-Missiles furtifs ! hurla une enseigne. Défenses rapprochées en action.
On entendit au loin à travers le métal du vaisseau le bourdonnement des gatlings à Accélération Magnétique en une chorale stressante. Chacun attendant le moment fatidique de l'impacte d'un missile sur la coque. Rien, la chorale avais fini sont chant.
-Tous missiles détruit. Rechargement du 1er quart des Gatlings AM.
-Azarov, État des canons Uranium.
-Canon 1 optiques en cours de remplacement, 1h. Canon 2... Canon 2 mort...
-Et le canon 3 ?
Azarov était en communication, il mis 2 sec à répondre.
-Canon 3 opérationnel mais l'axe à pris coup, vitesse de rotation à 43% maximum. Levée intacte.
-Très bien Azarov, torpilles, deux salves de trois, douzes missiles en suivie thermique, visez ce putain de Croiseur lourd.
En cas de combat rapprohé le Croiseur Voltaire de Louise ne pourrait pas faire la différence avec seulement deux canons Uranium. Ces canons tiraient des obus en uranium apauvri, matériel aussi solide que vieux. Celui perfore les boucliers énergétiques des Chullox ainsi que leurs blindages dont ils se targaient qu'il était les meilleurs de toute la galaxie, impénétrable. Aussi impénétrable que le cul d'une pute du port, pensa Louise.
-Bien reçut Capitaine, torpilles deux de trois et douze missiles en suivis thermique. Louise se dit que Azarov était vraiment un bon officier d'artillerie pour son jeune âge et son accent russe était tout-à-fait mignon.
-Torpilles tirées... Missiles tirés.
Ces saletés de Chullox lui gâchaient ça journée, vivement que cette guerre se finisse, ce qui ne devrait pas prendre plus de deux semaines. Au bout de quatre ans de lutte acharnée il serait temps. Après leurs petite surprise furtive de mauvais goût il allaient comprendre ce que veut réellement dire "furtif". Les missiles suivent les torpilles de très près, sufisement pour être dans la trainée thermique les rendant invisible mais sufisement éloigné pour ne pas que leur tête n'explose sous l'effet de la chaleur. Les contre-mesures ennemies auront beau fait de détruire les tropilles l'explosion cachera les missiles qui passerons tout de même. Les détecteurs de Chullox n'étant pas calibrés pour la détection courte portée les artilleurs de leurs contre-mesures ne pourrons pas s'en débarrassé à temps. Sauf à tirer en étant en vision directe de la cible mais généralement ça veut dire que le missile est à moins de 2 kilomètres, missiles qui en font plusieurs par secondes à vitesse maximum...
-Boschetti, contactez le Harrison et le Napoli: tir laser synchronisé sur la cible à mon ordre. Visez les moteurs sur la partie avant, entre la salle de contrôle et le conduit thermique. Comme d'habitude.
Laurina Boschetti clapotta son clavier fièvreuseument et transmit l'information aux deux vaisseaux.
-Accusé reception du Harrison et du Napoli. Le Hirusho demande à participer à la fête.
Le Hirusho ? Le croiseur lourd avais vu son armement être priorisé par les battreries longue portée ennemies. Louise réfléchit, ce vaisseaux devait rester aussi intact que possible pour la suite des opérations. Si il montrait un signe d'armement valide les piafs concentreraient immédiatement leurs tirs dessus et le détruirais quitte à perdre quelques escortes voir un destroyer en l'éperonnant. Ces batards en son capable. Ils n'on strictement rien à foutre de leurs membres d'équipages et tonton Sturm le sais. Le dernier vaisseau détruit de cette manière était sous son commandement direct.
-A moins que tonton Sturm puisse de nouveau bandé, qu'il continue à faire le puceau. C'est un ORDRE !
Boschetti eu un sourire non dissimulé.
-Très bien je transmet. Elle ajouta presque en chuchotant: Il ne va pas aimer.
Peu importe tant que le Hirusho survit, se dit Louise.
-Capitaine, tir de batterie rapide. Impacte dans 30 secondes.
L'alarme impacte retentit en même tant que le signal rouge. Tous les membre d'équipage de la flotte détestent cette alarme, elle n'annonce jamais rien de bon. Louise se cramponne à son siège au travers de son armure de commandement fixant le décompte avec anxiété et attend. Zéro, rien. L'alarme se coupe.
-Olesen au rapport !
-Quatre tir, deux manqué, le Léonidas est touché heu... non transpercé, générateur touché. Il rompt le combat.
-C'est tout ?
-Négatif, frégate Damocles annihilée. Les munitions...
-PUTAIN !!! Elle ragea.
Elle fracassa son poing sur l'acoudoire de son de siège. Le Damocles avais utilisé tous ces missiles et n'était plus qu'utilisé que pour ses systèmes de contre-mesure électronique et ses gatlings AM.
-Bande de fils de putes.
Le son caractéristique de la charge des batterie sonna tout comme la vengaence.
-Synchronisation des systèmes de tir ?
-Opérationnel, répondit Boschetti.
-Azarov, feu à volonté.
-Affirmatif, feu à volonté.
Au loin les batteries se déchargèrent avec fracas, devant eux une centaine de rais de lumière se perdaient dans le vide. 20 secondes plus tard une petite étoile naissait.
Les cris de joie et les insultes fusèrent dans la pièce.
-Rapport !
-Précision des tirs 79%, le croiseur ennemi à explosé. Deux destroyers se retirent.
D'autres explosions se firent voir dans une exquise exhibition.
-Les torpilles !!! Les deux destroyers sont détruits ainsi que deux autres. Quatres sont gravement endommagés. Fuite radioactive détéctée, ils n'en ont plus pour longtemps. La moitié des escorteurs sont détruits ou hors de combat les autres sont en trajectoire d'échappement.
Il cria "victoire" en russe. Tout l'équipage du pont exulta. Au loin des explosions en chaine se produisaient au rythme des munitions et réserves de carburants en feu.
-Ok on se calme tout le monde, retournez à vos postes, Olesen pulsation radar. Je veux savoir si il y a encore des missiles furtifs.
- Ja kaptajn, pulsation en route.
Louise se détendis, enfin ce putain de croiseur qui harassait leurs lignes arrières était détruit avec son escorte. Désormais plus de problème d'approvisionnement. La flotte des moustiques se chargera des escorteurs restant dans le secteur. Sans vaisseau équipé pour les voyages à longue distance ils n'iront pas très loins.
-Pulsation de retour, pas de missiles ni de mines. Le Hirusho confirme, rien à signaler à part des débris.
-Enfin.... souffla Louise. Après 4 mois de traque on a enfin eu ce bâtard.
La joie se faisait encore entendre lorsque Boschetti parla avec gravité:
-Il y a de drôles d'interférences Capitaine.
-Comment ça ? s'inquiéta Louise.
-Ca ressemble à du brouillage de com.
Elles se regardèrent pendent quelques secondes. Puis chacune s'afféra à son travail.
-ALERTE ABORDAGE !!! TOUT LE MONDE A SON POSTE DE COMBAT, VERROUILLAGE DU PONT !!!
Sa gorge lui fit mal. Tout le monde sur le pont reprit son poste avec la rigueur du combat. Laurina s'afférait déjà à transmettre l'information au reste de la flotte. Déjà les chasseurs et les drones de proximité sortait des hangars à la recherche de nefs futives d'abordage sur les coques.
Louise clapota son clavier de communication et ouvrit une ligne.
-Broker au rapport. Pret à les enculer j'usqu'à la gorge ?
-Ici Broker, les Chiens Noirs sont toujours prêts madame. Hate de les déplumer.
-Attention à mon vaisseau Broker, je ne veux pas avoir à refaire ma salle de bain.
-Bien Madame, nous serons aux petits soins pour M.Voltaire. Broker Terminé.
Dans le vide le pire n'est pas de tomber dans une embuscade de la flotte des piafs. Le pire est de tomber dans une embuscade, de détruire la flotte piaf et d'être abordé par les piafs. Ils ne sont pas spécialement très doué pour ce qui est des batailles rangées, par contre ils sont redoutables au sol et dans les couloirs des vaisseaux. Aucuns vaisseau de la flotte n'a jamais survécus à un abordage des Chullox. Tout le monde le sais.
C'est une lutte à mort qui s'annonce. Une lutte à mort dans le silence du vide, loin de tout. Mais l'abnégation de Homo Sapiens à prouvé que cette espèce avait une capacitée d'adaptation remarquable. Le Voltaire est justement fraichement équipé des nouvelles contre-mesure d'abordage.
Louise se lève de son siège, une enseigne lui apporte son fusil qu'elle prend avec une rage et une détermination sans faille. Tous se massent devant la porte blindée de pont. Tous à couvert derrière les panneaux blindées sortis du sol à cet effet. Louise enclanche le chargeur, arma le fusil dans un claquement métalique.
-Venez bande de fils de pute.
Quelque chose assène un coup à la porte qui se déforme légèrement. Puis un autre, et encore une autre. La porte se déforme coup après coup. Un trou se forme finallement. Les hideuses créatures crient leurs rages. La porte cachée dans le plafond derrière eux se referme brutallement, découpant l'une des créature en deux.
-Azarov, ce soir au menu c'est poulet rôti. Vous voulez bien vous charger de la cuisson ?
-Avec plaisir Madame, dit Azarov en s'approchant de la porte blindée, tenant fermement le tube de son lance-flamme.
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