Le café après l'avenir
Comme tout café, Titi prépara un marc, il laissa miroiter le liquide dans la tasse sucrée, et se laissa convaincre par les dires de Pastor. Interrogatoire formé.
- Je vais vous interroger sur votre qualité d'homme.
- Pourquoi m'avez-vous bousculé ?
- Je ne vais pas y aller par quatre chemins : vous étiez sur ma route.
- Pourquoi m'avez-vous bousculé ?
- Parce que vous étiez là, planté à fumer une cigarette, c'est louche c'a !
Conclusion : fumer une cigarette sur le Pont est un acte criminel. Vaudeville, dirait-on. Mais pourquoi ? Pastor sentait la résistance, alors il laissa l'interrogatoire, but une gorgée de café, et se laissa convaincre par les lieux qu'il juga trop volumineux. Un grand bel appartement où trôna un intérieur propret, des tapis convaincants. Pourquoi soupçonner une telle maison, hein ? Parce que les enfants intriguent toujours, la tante qui part la veille, louche...
Et se que Titi avait caché, c'était le calibre.
- Perrard-Millier ? Votre tante ?
- Miranda Giunelli, une malgache retranchée à Paris en 50. Et elle fait partie d'une bonne citoyenneté, patrone de l'Express, au Jardin du Luxembourg.
- Mm, et si Perrard-Millier et votre tante concordaient ?
- Non, Perrard-Millier et ma tante sont des gens totalement différents.
(D'ailleurs Pastor ignorait la façon de comment il avait entendu le nom de Perrard-Millier. Sans doute son cauchemar)
- Et la mafia ?
- La putain de mafia, savais où j'peux m'la mettre.
- Parfait, m'sieur, merci pour le café...
- Vous y allez déjà ?
- Mon cul me démange.
- Comme tous les flics, c'a sent pas la rose...
FIN DE L'INTERROGATOIRE
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