Chapitre 3 : Les trois drôles de préparatrices

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Dehors, ils me déposèrent sur le sol. Voyant que j'étais instable sur mes pieds, Owen Cox me prit par les cuisses. Mes bras autour de son cou, il me transporta le long du couloir.

Dans le corridor, je vis de nombreuses portes fermées. Arrivé au bout de celui-ci, l'homme qui me soutenait me déposa de nouveau à terre.

— Je tiens à m'excuser pour notre brutalité de tout à l'heure, envers vous. Monsieur Mathews, nous oblige à dévergonder les nouvelles recrues de manière féroce. La dernière avant vous, a rompu avec l'entreprise avant la fin de son contrat et d'avoir tourné les premières scènes du film dans lequel elle devait jouer.

— Que lui est-il arrivé ? le questionnais-je avec curiosité.

— Elle a été poursuivie en justice et personne ne sait ce qu'il s'est passé par la suite. De nombreuses rumeurs circulent à son sujet... me répondit-il d'une grave voix.

— Lesquels ?

— La jeune femme aurait disparu sans laisser de trace. Pire, elle aurait été enlevée ! proclama-t-il tragiquement.

Aussitôt, je restais figée sur place. J'étais sous le choc. Mon cœur tambourinait de toutes ses forces comme s'il voulait bondir hors de ma poitrine. Je n'aurais jamais dû accepter ce poste, même si c'était un rêve que je voulais réaliser.

— Je ne suis pas du tout rassurée. répliquais-je apeurée.

— Ne vous inquiétez pas, mademoiselle Hale. Nous sommes à vos côtés, moi et Adrien Roye. Tant que vous serez avec nous, nous vous protègerons. me consola Owen en m'adressant un tendre sourire.

Je le regardais droit dans les yeux. Il y avait de la douceur dans ses ténébreuses prunelles. Mais, son allure de Bad boys me paraissait froide et énigmatique.

Est-ce que je pouvais avoir confiance en lui ? Ma conscience me disait non. Pourtant, mon cœur me contredisait. Mon jugement était mitigé.

— Merci ! le gratifiai-je timidement.

— Il est grand temps pour vous de vous détendre dans la salle d'eau. N'ayez crainte... Nous vous laissons dans les mains agréables de nos préparatrices.

Au même moment, la porte s'ouvrit. Dans l'encadrement, trois jeunes femmes : une blonde, une châtain et une rousse. Chacune d'elle était bien proportionnée : un corps svelte, de longues jambes, une poitrine voluptueuse...

La blonde avait une longue chevelure qui encadrait son visage rond. Ses sourcils ébène mettaient en valeur ses grands yeux verts.

Le minois pointu de la brune lui allait comme un gant avec sa coupe à la garçonne. Ses iris d'un noir profond lui donnaient un air prétentieux.

Quant à la dernière jeune femme, sa chevelure bouclée d'un roux chatoyant descendait jusqu'en bas de son dos. Elle avait un côté espiègle et enfantin à cause de sa figure tacheté de rousseur et de ses yeux émeraudes.

On aurait dit que ces trois splendides créatures sortaient tout droit d'une série Tv. Ces jeunes femmes portaient le même uniforme sexy d'infirmière. Le bustier laissait entrevoir une partie de leurs seins affriolants. Des Bas blancs en dentelle montaient juste au-dessus de leurs genoux. De magnifiques talons aiguille d'un noir brillant étaient chaussés à chacun des pieds de ses demoiselles.

Leur beauté m'émerveillée.

— Je vous présente Lola, Lana et Luna James. Me les montra fièrement du doigt Owen.

— Êtes-vous sœurs ? Leurs demandai-je ébahie.

— Nous sommes demi-sœurs ! Nous avons le même père, mais pas la même mère ! me répliqua doucement la blonde.

— C'est bien ce qu'il me semblait ! répondis-je intimidée.

— Ce sont bien les hommes ! Dès qu'ils sont en couple, ils vont toujours voir si c'est mieux ailleurs. plaisanta méchamment Owen.

— Je suppose que tu es la nouvelle recrue ? m'interrogea hautainement la brune.

— Oui... acquiesçai-je timidement.

— Est-ce que cette jeune femme a passé les tests d'entrée ? s'adressa-t-elle à Owen d'un ton impertinent.

— Mademoiselle Hale a réussi l'étape des préliminaires et de l'acte de chair haut la main ! s'exclama-t-il jovialement.

Au son de sa voix, j'avais l'impression qu'il était fier de moi.

— Je vous félicite, mademoiselle Hale. Désormais, nous allons faire votre toilette avant que vous commenciez le prochain palier. M'avisa-t-elle d'un timbre froid et prétentieux. À présent, fermez les yeux ! m'ordonna-t-elle ce que je fis immédiatement.

Aussitôt, je sentis deux mains se posaient derrière moi et me poussaient vers l'avant.

Quelques secondes plus tard, on me stoppa de nouveau :

— Vous pouvez les ouvrir !

Je levais mes iris sur un magnifique visuel. J'étais dans un terme grec composé d'une piscine olympique, de quatre fontaines situées à chaque angle du gigantesque bassin représentant les dieux Hadès, Zeus, Poséidon et la déesse Artémis. Placées tout autour du monumental bain, douze colonnes soutenaient un splendide plafond. Peint sur celui-ci, des angelots volant dans un ciel étoilé éclairé par la peine lune.

— Comment trouvez-vous cet endroit ? me demanda-t-elle.

— Il est extraordinaire et magistral ! Je suis sous le charme ! m'exclamais-je émerveillé.

— Je suis ravie que ce lieu vous plaise ! À chacune, des journées et fins de tournage, vous viendrez vous préparer et vous détendre ici ! Toutes les trois, nous sommes là pour veiller sur votre propreté.

— Oui ! À présent, nous allons vous emmener dans la pièce à côté où nous vous nettoierons votre vulve afin qu'elle soit toute fraîche et parfumée. me déclara la demoiselle à la chevelure rousse.

La rouquine et celle aux cheveux blés vinrent se placer à ma gauche et à ma droite. Chacune de mes mains posait sur les épaules des deux préparatrices, elles me guidèrent jusqu'au fond de la salle d'eau.

Arrivées au bout de celle-ci, nous nous arrêtions devant une porte entrouverte en bois beige. L'une des deux poussait légèrement le portique dévoilant une chambre de 20M◊.

À l'intérieur on pouvait trouvait un grand lit baldaquin aux voilages turquoises. Placée près de la couche, une étagère de quatre étages, sur laquelle étaient exposés de nombreuses huiles essentielles, crème parfumée, et ustensile pour laver le corps.

Les ladys me déposèrent délicatement sur le matelas. Épuisée, je m'allongeais de tout mon long en gardant une ouïe attentive.

— Cette chambre est exclusivement réservée pour les acteurs et actrices ayant un premier rôle dans l'un des films de l'entreprise. C'est votre cas !

Aussi, c'est dans cette pièce que nous allons prendre soin près d'une heure et demie de votre sexe. Au final, votre toilette durera trois heures ! m'expliqua doucement la rousse, avant d'ajouter : Nous allons enfin débuter votre lavement !

Je l'observais d'un œil aux aguets. Elle s'avança vers l'étagère et prit un flacon d'huile essentielle, un pot de crème apaisante, et une éponge.

Tous les objets dans ses mains, elle les déposa sur la table de chevet près de moi. Elle saisit la fiole et enleva le bouchon en liège. Elle versa le liquide gras sur ses paumes et reposa le récipient.

À présent, elle se mit face au lit et m'ordonna d'écarter les jambes, ce que je fis aussitôt. Elle démarra son massage par le haut de mes cuisses. Tout en faisant des mouvements circulaires, je sentis ses senestres à la fois douces et expertes. La demoiselle malaxait ma peau comme un boulanger qui pétrissait son pain avec passion. Je m'abandonnais à ce plaisir ardent. Elle appuyait vivement sur chacun de mes muscles. Elle réussit à m'en débloquer quelques un. Elle descendit ses mains jusqu'à mes mollets tout en continuant son action. Ses gestes étaient extrêmement doux et agréables. Elle remonta ses paumes au milieu de mon entre-jambes pour venir caresser mon pubis. Elle s'amusait à tournoyer chacun de mes poils pubiens.

À cet instant, je me raidis. La jeune fille sentit ma gêne et s'arrêta net.

— Détendez-vous ! Pour l'instant, je ne fais qu'effleurer votre partie secrète. Je n'ai pas encore touché l'intérieur de celle-ci. Ne vous inquiétez pas, c'est normal de ressentir ce genre d'émotions. Vous n'êtes pas encore habituée à ce genre de pratiques, mais dans quelques jours vous le serez. Monsieur Mathews est allé bestialement avec vous. Pour certaines d'entre nous, il était très hard. Me disait-elle fébrilement.

— Racontez-moi ! insistais-je vivement.

— Si je vous conte ce que j'ai enduré, promettez-moi de vous laisser faire pendant votre toilette. me proposa-t-elle, je savais que c'était du chantage.

Après tout, si je voulais en savoir plus sur son passé, je devais abdiquer en sa faveur.

— Oui ! promis-je d'un ton avide.

— Très bien, entendu ! Je vous retrace mon premier jour dans l'entreprise « l'île aux plaisirs vénériens ». Les tests que vous avez subis changent à chaque nouvelle recrue. Je suis ici depuis un an, comme vous, j'ai été dévirginisée lors de mon entrée dans cette société. Voici comment ma première journée s'est déroulée... commença-t-elle, je l'écoutais attentivement. J'avais rendez-vous pour un entretien avec Monsieur Mathews. L'entrevue n'avait pas lieu dans son bureau, mais dans une pièce proche de celui-ci où je devais le rejoindre. En entrant dans celle-ci, les murs étaient noirs et un immense lustre en cristal éclairé la salle. Au centre, un gigantesque cercle à taille humaine fixé sur un large bloc en acier qui tournoyait.

Tandis qu'elle me narrait ses aventures, je m'imaginais le visuel de son histoire. Les images défilaient dans ma tête comme un film au cinéma. Je n'étais pas la spectatrice, mais j'étais dans la peau de la narratrice.

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N'Hésitez pas à me dire ce que vous pensez sur chaque chapitre. ça me permet d'améliorer le texte.

Le livre est actuellement en cours de réédition et sera publié prochainement en version papier sur Amazon.

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