Chapitre 3

4 minutes de lecture

Quelques mois après, Georgina avait réussi à obtenir la garde de sa petite

fille étant donné du mauvais traitement, ou plutôt traitement inexistant des

parents de la fillette.

C'était le jour de l'aménagement. La grand-mère arriva avec sa grosse

voiture devant la maison de Maléna. Pour une fois, les parents de celle-ci

étaient présent. Michel était fou de rage.

- Comment as-tu pu me faire ça à moi ?!

- Tu n'es pas obligé de crier. Il y a encore un enfant ici je te rappelles. Je ne

le fais pas contre toi, mais pour elle. Elle mérite bien mieux que ce que vous

lui donnez. Tu le sais bien.

- Maman...il est encore temps de changer d'avis. Ne t'en fais pas, nous

serons nous occupez d'elle.

- Michel, je penses que vous n'êtes pas près pour cela. Il était peut-être trop

tôt pour envisager d'avoir un enfant.

- Bien. Alors, prends ses affaires et pars. Mais ne reviens jamais. Parce que

je ne te pardonnerais jamais.

Georgina avait les larmes aux yeux. Elle s'était toujours bien entendue avec

son fils. C'était un coup dure pour elle. Elle emporta comme prévue, la jeune

fille avec tout ses bagages.

Maléna ne souffrait pas du manque de ses parents, ils n'étaient déjà pas la

pour elle avant. Elle avait pris l'habitude. La fille était très heureuse en

présence de sa grand-mère. Elle l'aimait beaucoup. Bien que petite, elle

l'aidait souvent à faire le ménage. La jeune était très autonomes et déjà

capable de tenir une maison.

Bien sûr, parfois, elle était rattrapée par sa maladie et devait faire des

pause, mais le reste du temps, c'était une fille comme les autres, pleine

d'énergie.

L'anniversaire de Maléna, ses 9 ans, approchait et la vieille dame

s'organisait du mieux qu'elle pouvait pour lui préparer une fête surprise avec

toute ses amies. Son père et sa mère étaient invité même si Georgina savait

au fond d'elle qu'ils ne viendraient pas.

Alors quelle fut sa surprise lorsque le jour J, Michel sonna à la porte de sa

maison tout sourire comme si jamais rien ne s'était passé.

Maléna fut extrêmement heureuse de la surprise que lui avait si gentiment

préparé sa tendre grand-mère. Elle n’eut pas les mots suffisant pour lui

exprimer son entière gratitude.

La fête s'est déroulé à merveille et chaque invité à fini par regagner son chez

soit, même Marie et Michel qui avait pourtant retardé au maximum leurs

départ, trop heureux de retrouver leur enfant.

Cependant, lorsque grand-mère et petite fille commencé leurs dîné en tête à

tête, Georgina tomba tout à coup à terre. Elle semblait suffoquer.

- Ma...Maléna...ne manges...ne manges pas...

- Mamie ?! Mamie ?! Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est ce que je dois faire ?!

Maléna était en pleure mais garda tout de même la tête froide face à

l'absence de réaction de sa grand-mère. Elle se saisit du téléphone et

appela une ambulance.

Les ambulanciers arrivèrent trop tard, la jeune fille ne le savait que trop bien,

son cœur ne battait déjà plus depuis un bon moment. Les hommes avaient

eu énormément de mal à lui faire lâcher le corps inerte de la vieille dame.

Elle avait été amené chez ses parents pour la nuit. Elle ne leurs avait

adresser en aucun cas la parole et n'avait pas réussit à dormir de la nuit.

Le lendemain, elle et ses parents furent amenés de force au commissariat,

bien que le père est refusé de les suivre au premier abord.

Une fois dans le bureau de l'officier, seule, la jeune fille du répondre à un

grand nombre de question. Elle mentit presque à chacune d'elle.

- Étais-tu avec ta grand-mère lorsque cela est arrivé ?

- Oui.

- Est-ce toi qui as glissé un produit neutralisant l'ATP dans la nourriture de ta

grand-mère ?

- Non.

- Qui a cuisiné ?

- Mamie.

- Pourquoi n'en as-tu pas mangé ?

- Je n'avais pas eu le temps d'en manger. Elle m'a dis de ne pas y toucher.

- L'a-t-elle dis avant ou après l'avoir goûté ?

- Avant.

Maléna savait très bien qui avait cuisiner le repas ce jour-ci, c'était un

cadeau de ses parents, le plat préféré de la grand-mère. Elle savait donc

aussi que c'était eux qui l'avait assassiné. Elle savait aussi qu'il été prévue

qu'elle meurt avec sa grand-mère.

Malgré tout, la petite fille ne put s'empêcher de protéger ses parents. Car au

fond, ils étaient la seule famille qui lui restait, et que, d'une certaine manière,

si ils agissaient bizarrement, c'était depuis sa naissance et donc par sa

faute.

Elle ne leur pardonnerait jamais ce qu'ils ont fait à celle qu'elle aimait temps.

Mais jamais elle ne les dénoncerait. Après tout, elle n'était pas censé avoir

compris le plan qu'avaient eu ses parents. Eux-même ne se doutait pas

qu'elle soit aussi maligne.

Le décès avait donc été classé tel qu'un suicide au plus grand désespoir des

policiers qui savaient que quelque chose clochait dans cette histoire,

connaissant la vieille dame, mais qui, par manque de preuve, n'avait pas pu

faire grand-chose de plus.

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