Vivre et s’entraider en frères, pour un plus beau lendemain

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Mai 1824, Vienne

Deux ans qu'il travaille sur cette ultime symphonie. Dans son dernier mouvement, il a même prévu un chœur.

Ils chanteront le merveilleux et lumineux poème de Friedrich von Schiller. Il sait, il ressent au plus profond de lui que cela sera une œuvre qui comptera.

Ludwig n'est pas imbu de sa personne, il le sait, car cette musique existait, était vivante avant qu'il ne la couche sur une partition. Il n'a été que l'instrument qui l'a fait naitre dans notre monde.

Se doutait-il que cette Ode, célébrant la fraternité universelle, serait mondialement reconnue des siècles plus tard ?

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