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Nos deux petits vampires infâmes savent se faire du mal ! Y aurait-il finalement un amour incompris dans cette haine passionnée ? Bon, je pense qu’il est inutile de se leurrer ou encore d’espérer qu’ils s’aiment un jour ces deux-là : Glenn l’adule totalement sans sa perversion grandissante et Cordelia le déteste cordialement dans sa révulsion harassante : quel duo de choc ! Je vais leur laisser un temps avant les événements à suivre, un peu de calme serait le bienvenu, apprécie, cher lecteur.
*
* *
Elle me rend fou cette merveille,
je suis esclave de ma création.
Quelle ironie. Mais mon désir ardent pour elle
finira consumé par la haine d’y être enchaîné !
Moi ! Je veux la mettre sur le trône du monde
et pouvoir pour l’éternité contempler
cette fatale déesse qui me nuit.
Je me perds dans les abysses créés
par ses grands yeux vides, Cordelia,
ma violente femme des enfers,
je ne saurais supporter de te perdre
et de perdre contre toi. De ma conscience,
j’exécute le rôle qui m’est attribué,
mais évoluer dans cette page
avec toi à mes côtés me volant mon âme
et te jouant de moi, il va me falloir y mettre un terme
mon aimée, le trône du monde m’est réservé !
*
Ainsi sois
accompli
mon sombre
dessein.
J’avancerai
dans la nuit
avec le malin.
J’écarterai
l’ennemie,
de mon chemin,
pour la mener,
à minuit
jusqu’à
sa fin !
*
* *
Ce fou m’a dévorée vivante.
Cela fait encore un peu mal mais ce n’est rien,
mon arme contre lui a fait bien plus de dégâts.
Son visage et ses grands cheveux argentés
étaient maculés de rouge, c’était appétissant,
mais quel dommage que
les effluves répugnantes de mon fiancé
masquent le goût de mon sang si doux et sucré.
Le destin a bien rit de moi,
pour que sur le chemin de ma vie se trouve cet être abject.
Mais d’un autre coté, je le remercie.
Me libérer de moi-même et permettre
à moi de naitre sous le clair de la Lune elle-même,
il m’a donné la force de monter sur le trône,
mes pleurs d’enfants se son transformés en rage de reine !
*
Ainsi sois
accompli
mon sombre
dessein.
J’avancerai
dans la nuit
avec le malin.
J’écarterai
l’ennemi,
de mon chemin,
pour le mener,
à minuit
jusqu’à
son déclin !
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