Beaucoup l’ont dit avant moi : le plus dur n’est pas d’arriver, mais de repartir.

Je ne remercierai jamais assez tous ceux qui m’ont permis de vivre une telle expérience, pas seulement du point de vue financier, mais également les acteurs de ma vie à cette époque.

Le 8 juillet 2017 s’achevait pour moi cette palpitante aventure dans le Dong Bei, non sans larmes ni au revoir. Ma première erreur fut d’abord de regarder un film qui contenait des répliques en chinois dans l’avion (The Great Wall de Zhang Yimou, 2016), me remémorant ces mois passés aux côtés de camarades hauts en couleur.

La seconde fut d’espérer atterrir dans un pays semblable à celui que je venais de quitter. La France a d’innombrables qualités, et je suis heureux de faire partie de ses citoyens, mais elle a sans nul doute intérêt à puiser dans la sagesse confucéenne pour certains de ses aspects.

Enfin, si ces quelques lignes ont été suffisantes pour vous pousser en direction de l’empire du milieu, ne recopiez pas mes fautes et renseignez-vous bien sur les différentes régions que vous visiterez : la Chine est vaste et toute une vie serait insuffisante pour en déceler tous les secrets.

Je vous ai conté ici ma Chine, les leçons que j’en ai tiré. Il est temps, si vous le souhaitez, de construire la vôtre. Ne soyez pas biaisés pas d’autres perspectives que ce que vos yeux vous dictent.

Les fragments de jade se dispersent dans mon esprit à mesure que je couche cette histoire, mais les souvenirs, les images, les rires et les liens se conserveront pour l’éternité.