Chapitre Dix : Gouvernements sous pressions
Chapitre Dix : Gouvernements sous pressions
Au poste de police à sept heure. Chloé apprit de ses collègues, la mort d’une dizaine de juifs à Paris dans un quartier sensible.
« Et le gouvernement dit rien ? »
« Non ! »
« ça devient grave, le président ne réagit même pas. »
« Et l’Allemagne met pression sur la France. »
« C’est pas normal. »
Aux informations, un cousin de Killyan fut interrogés.
« C’est un brave type. Il a été envoyé par un ministre français. »
« Quelle révélation ! » Dit Paulanne.
« Une nouvelle guerre se prépare ... »
« Vous mettez la pression aux gouvernements ? »
« Non, personne réagit, ça l’arrange. »
« Il travaille pour quel ministre ? »
« Paulanne, y a des choses qu’on veut pas savoir ... »
« Que pensez vous de Marianne ? Cette philosophe ? »
« Elle s’est perdue, elle va tout perdre ... »
Effectivement, la famille de Marianne fut menacés par des terroristes et tueurs juifs, collaborant de Killyan notamment !
« Marianne, ou es-tu ? » Ria Killyan.
Même la police eut peur de ce personnage vile et cruel.
Paris devint une ville terrorisé par la peur, des juifs morts se décuplèrent par vingt.
Le président Guillaume Beldes réagit en direct.
« Cher peuple, je n’en suis en rien pour ce groupe terroriste qui terrorise la ville depuis plus d’une semaine. L’Allemagne ment, j’ai peur d’une guerre. Tout juifs confondus doivent se cacher, nous n’avons pas fait attention aux menaces.
La police, Interpol, feront tout pour neutraliser Killyan envoyé par l’Allemagne. »
Marianne se souvint de ses moments passés à expliquer la philosophie de la vie.
« Nous devons affronter le présent pour mieux affronter le futur. Nous devons faire passe du passé pour que le futur soit meilleur. »
« Bravo Madame ! »
Le sourire des élèves me rendaient heureuse.
C’est à ce moment que je me suis posé cette question « Qu’est ce qui fait qu’à travers le temps jamais cette haine ne s’épuise, et qu’elle renaisse toujours, tel un Phénix des cendres de l’histoire ? »
J’avais lu des articles
- « Là ou le racisme, convaincu de sa supériorité physique, culturelle ou morale fait de l’autre un moins que lui, l’antisémite souffre souvent au contraire d’un étrange complexe d’infériorité »
- « en 1844 paraissait l’article de Karl Marx intitulé ( sur la question juive ) ce texte ne traitait ni judaïsme ni de l’histoire de ce peuple ni sociologie des juifs allemands.
Prenant prétexte du débat alors en cours sur l’émancipation des juifs, il avait pour véritable objet d’appeler au renversement capitaliste. Le capitalisme est identifié au judaïsme, ce qui amène Karl Marx à écrire l’abolition du premier consistera ( émanciper l’humanité du judaïsme ). »
- « Selon des théories, la haine contre les juifs existe depuis des millénaires, au-delà des contingences historiques, une constance religieuse ou psychologie de type métaphysique.
Il est vrai que beaucoup de juifs ont subi des vexations, mais l’histoire a été une boucherie pour bien des peuples. »
- « Les actes antisémites sont en augmentations de 74 % en 2018 en France. »
Selon la loi :
Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe
Version consolidée au 18 février 2020
Article 1
Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite.
L'Etat assure le respect de ce principe dans le cadre des lois en vigueur.
Article 2
Le 21 mars de chaque année, date retenue par l'Organisation des Nations Unies pour la Journée internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Commission nationale consultative des droits de l'homme remet au Gouvernement un rapport sur la lutte contre le racisme. Ce rapport est immédiatement rendu public.
Quelles sont les sanctions contre l’antisémitisme ?
Deux infractions en matière d'antisémitisme figurent dans le Code pénal (cf : loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) : le délit de diffamation et le délit d’injure avec une connotation antisémite. Ils sont définis de la sorte,toute allégation ou imputation d’un texte qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération en raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation ou une religion.
L’infraction est réprimée par une peine d’amende de 45 000 euros maximum assortie d’un an d’emprisonnement. Le problème c’est qu’en pratique les juridictions saisies ne les mettent que rarement en application.
Il existe une troisième infraction, peut-être un peu moins connue, qui est la provocation à la haine raciale, dont l’antisémitisme fait partie. Elle est punie des mêmes quantum, soit 45 000 euros amende et un an d’emprisonnement.
Qu’est-ce qu’un citoyen peut faire s’il est victime d’injures antisémites ?
C’est la loi de 1881 qui prévoit les fondements de l’injure antisémite ou de la diffamation antisémite. Il faut porter plainte avec constitution de parties-civiles devant le doyen des juges d’instruction et il faut le faire dans un délai de trois mois à compter de sa diffusion. Et, comme le droit de la presse comprend des conditions formelles de validité de la procédure de la plainte, il faut absolument passer par l’entremise d’un avocat.
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