Le test

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Pdv d’Alice

Trois semaines plus tard, la nuit commençait lentement à apparaitre. Une soirée calme où le ciel était dégagé et la lune d’un magnifique blanc. La clarté de la lune était si forte qu’elle traversait la vitre de ma chambre, je l’observais, coucher sur le sol froid, à travers l’épaisse vitre sale. Malgré cette source d’espoir, la pièce resta très oppressante à cause des ténèbres.

Je me relevai avec peine à cause de la fatigue et des liens de fer que je portais, puis me mis doucement en tailleur sur le sol de marbre noir.

Mon regard se posa alors avec tristesse ses chaines qui me retenaient en ce lieu. Le collier glacé en fer à mon cou me rappelait que je ne serais plus jamais libre. Les attaches à mes poignets étaient le résultat de mes rébellions envers elle. Les bracelets à mes chevilles étaient là pour briser tous mes espoirs de m’enfuir de cette pièce et retourner à mon rythme de vie.

J’entendis avec inquiétude des pas résonner dans le couloir devant ma prison. La porte s’ouvrit lentement, laissant apparaitre une demoiselle tenant un chandelier de bougies d’un blanc éclatant. La nouvelle venue s’approcha d’un pas lent de moi, laissant la porte grande ouverte.

La jeune femme le faisait exprès pour me tester, espérant que je lui sois obéissante et que je ne m’enfuie pas.

Je me mis lentement et avec peine à genoux à cause de mes mains attachées dans mon dos, puis l’attendis dans cette position qu’elle m’oblige à avoir et qu’elle apprécie. La jeune femme arriva près de moi et commença à inspecter l’état de mes liens. Je la laissai faire malgré mon envie de m’enfuir, la défiant un peu du regard. Une fois qu’elle eut fini, elle alla allumer les bougies rouges qui ornaient les murs de cette pièce.

Lorsque que cela fut fait, la demoiselle éteignit sa bougie puis se dirigea vers le fond de la salle et revint vers moi. Je vis dans sa main droite un long fouet en cuir déjà bien usé, j’avalais avec peine ma salive.

Elle sortit lentement de son haut un collier sur lequel une clef était accrochée. La jeune femme posa son fouet sur ses épaules et enleva son collier pour me libérer les poignets. Elle n’en ouvrit qu’un des deux liens puis commença lentement à enlever la longe tunique blanche que je portais.

Je la laissai faire, ressentant lentement au fond de moi son pouvoir et son aura de Dominante.

Cette dernière plia mon vêtement et le posa délicatement à côté de moi, puis elle me rattacha les mains ensemble. Elle décrocha ensuite la chaine qui était reliée à mon collier, puis tira dessus doucement me forçant à me lever. Elle m’amena d’un pas lent vers un crochet entre deux bougies, avec ma tunique sur son bras. Elle m’y accrocha, puis déposa le vêtement sur une table et prit délicatement une des quatre bougies du chandelier mural pour faire couler le contenu chaud dans mon dos nu. Je serai doucement les dents au contact de la cire qui descendait lentement.

Elle vide un ou deux cierges de plus dans mon dos, en riant d’une manière sadique.

Je peinai à ne pas faire de bruit, ne voulant pas lui montrer ma faiblesse.

Elle reposa la dernière bougie sur son support, puis elle prit son instrument de torture sur ses épaules.

La jeune femme le fit une première fois claquer juste à côté de mon visage. Puis vinrent les premiers coups sur mes bras vierges de marques et mon dos douloureux.

À chaque coup des petits morceaux de cires tombaient au sol. À chaque assaut de son fouet, des marques rouges apparaissaient. J’essayai autant que possible de pas trop bouger malgré la douleur.

Au bout d’une vingtaine de coups, elle vint délicatement me décrocher du mur.

Je me laissai tomber au sol à bout de force. Mais soulagée que ma punition soit terminée. Elle me libéra les poignets et me tendit ma robe avec un sourire radieux. Je l’enfilais avec peine, sentant la douceur du tissu sur ma peau meurtrie. Le tissu se fit souiller petit à petit par le rouge écarlate qui coule de mes marques.

Elle se pencha au-dessus de moi, me prit dans ses bras et m’amena dans une autre pièce très éclairée. La jeune femme me déposa délicatement dans un lit propre et me couvrit avec un tissu bleu. Elle me caressa quelque minute la tête, puis alla éteindre les bougies dans l’autre pièce.

Je me tournai avec peine vers la grande vitre à côté de mon lit et observai la lune, si belle en cette nuit et profite de pouvoir une fois de plus dormir avec ma Maitresse malgré mes caprices et mes erreurs des derniers jours ce qui m’avait fallu ce rappelle à l’ordre. Je l’entendis doucement revenir se coucher à mes côtés.

Elle m’embrassa dans le cou et me prit délicatement dans ses bras. Je m’endormais finalement entre la douleur de ma punition et la douceur de ma Maitresse. Celle qui me guide et permettait de tenir le coup dans les moments difficiles. Elle qui m’acceptait.

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