L’enfer

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Le lendemain matin.

Je me réveillais en sursaut au son du verrou de la porte qui s’ouvrait. Je me mis à genoux en position d’excuse sur mon lit, si on pouvait appeler ça un lit. À peine étais-je en place que Ma Maitresse entra avec un plateau sur lequel se trouvait une cloche. Sans un mot, elle le déposa devant moi et repartit en fermant la porte à clef.

Je soulevais alors la cloche pour y trouver un petit déjeuner sobre, un stylo, une clef et un mot.

Je lisais le message tout en mangeant, dans ce dernier ma Dominante commença par son ressentit, de la tristesse et de la colère, face au comportement que j’avais eu le jour d’avant. Puis elle demandait si je me sentais encore de rester auprès d’elle, si oui je devais endurer des punitions très sévères et douloureuses et que j’avais jusqu’à son retour pour choisir.

Si je voulais partir, la clef me permettait d’ouvrier mon collier.

En bas de la feuille se trouvait deux cases une pour accepter mon châtiment et une pour partir.

Après l’avoir remplie, je me mis dans ma position d’excuse.

Quand la jeune fille revint dans la pièce, elle s’approcha d’abord de moi, puis souleva la cloche en métal, elle repartit ensuite sans dire un mot sur mon choix.

Quelques minutes après, elle revint avec une paire de menottes, une chaine de chevilles, un bandeau en tissus et une laisse en cuir.

Une fois ma robe tacher de sang enlever, ma Dominante m’attacha les mains et les chevilles ensuite, elle me priva de ma vue, pour enfin me mettre la laisse.

La jeune femme me détacha du sol et me tira en dehors de ma prison. De temps à autre, elle lâchait sèchement des avertissements d’obstacle se trouvant sur mon chemin.

Lorsque je sentis le vent froid sur mon corps, je compris qu’elle m’amenait vers sa voiture. Une fois arrivée, j’entendis le coffre s’ouvrir, ma Maitresse m’ordonna ensuite de me coucher dedans.

Le coffre se referma alors sur moi, puis j’entendis ses pas aller vers la place du chauffeur. Nous roulâmes pendant ce qui me sembla une éternité sur des routes irrégulières, pendant le trajet la morsure des menottes me rappelait mon erreur.

Lorsque finalement nous nous arrêtâmes, j’entendis des pas venir vers l’endroit où je me trouvais.

Une fois, le coffre ouvert, je sentis que l’on tirait sur la laisse, quand je fus dehors, je me rendis alors compte avec horreur qu’on referme le coffre et que la voiture repartait sans moi.

Je sentis alors un vent de panique monte en moi.

Soudain, un coup en avant m’obligea à avancer vers une destination inconnue. Je sentis après quelque minute que l’on rentrait dans une maison puis que l’on descendait un escalier, enfin mon pied marcha sur un sol froid.

La personne qui me tenait m’obligea ensuite à m’agenouiller au sol de manière brusque. Quand l’inconnu enleva mon bandeau et me détacha les poignets, je vis une femme beaucoup plus âgée que Rosalie. Elle dégageait une énergie qui me mit mal à l’aise autant par son regard glacial que par son corset en cuir noir et sa jupe rouge en latex.

Elle se pencha légèrement en avant pour ce présente ; madame Eva, et me dit d’une voix lente, que les deux jours que j’allais passer avec elle seraient gravés à jamais en moi autant physiquement que mentalement, à ses mots je commençais presque à regret mon choix, la femme m’annonça aussi que pendant ces prochains jours, aucun mot d’arrête ne sera accepté sauf si ma vie en dépendait ou que j’atteignais ma limite. Une fois finie, elle me demanda si j’avais bien compris, je déglutis difficilement et hoche lentement la tête de haute en bas.

Elle me dit ensuite d’une voix glaciale que tant que je serai là chez elle, je devais prendre comme position d’attente la suivante ; à genoux les jambes bien écartées les mains derrière la tête le dos bien droit le buste bien en avant et j’avais intérêt à mettre bien mes pieds correctement « la cheville à angle droit ». Je pris alors la position qu’elle me demanda.

Elle partit ensuite me laissant seule avec mes chevilles toujours enchaines et apeurée. Pendant son absence je regardais au tour de moi, la salle était remplie d’objet et de meuble qui me donnaient des sueurs froides dans le dos ; il y avait plusieurs cages en fer, des piloris, un banc en bois massif, une armoire vitrée remplis de diverses entraves et accessoires en métal. Des cravaches, des paddles, des baguettes de toute sorte (des badines) et des fouets étaient suspendus contre les murs. Des chaines avec des bracelets au bout étaient accrochées au plafond et aux murs, des ports fermer et une grande armoire en bois.

Pendant mon attende, je sentis des douleurs dans mes orteils, mais n’osa pas changer de position mes pieds.

Quand la Madame Eva revint, je n’osais pas bouger de peur, mais jeta un rapide coup d’œil vers la nouvelle venue. Elle tenait dans sa main gauche une enveloppe et un gros collier en métal avec des anneaux était suspendu à son autre poignet. Une fois près de moi, elle sortit, de cette dernière, des clefs pour enlever mes entraves e chevilles. Je profite de ces quelques instants de liberté pour masser ma nuque, mes poignets et mes chevilles douloureux. La femme passa ensuite rapidement mon nouveau collier et le ferme avec une clef.

Madame Eva alla ensuite chercher dans l’armoire une barre avec à chaque extrémité une menotte. Une fois ces dernières misent à mes poignets, elle me tira rapidement sous une chaine et l’attache à mon collier.

La Dame sortit ensuite d’un petit sac à sa taille une boite en métal qu’elle déposa sur une petite table à roulettes sur lequel se trouvaient un flacon et de la crème. Lorsqu’elle ouvrit le contenant, je poussais un petit cri de surprise, à l’intérieur se trouvait un grand nombre d’aiguilles sous vide et stérilisées.

Madame Eva commença par nettoyer mon buste avec ce qui semblait être du désinfectant puis étala la crème et ensuite elle prit une première pointe et me sourit d’une manière sadique puis tira délicatement la peau de mon sein droite, je serre alors les dents et quelques larmes coulèrent quand la pointe traversa ma chair.

Après de très longues minutes, mes deux seins furent recouverts d’une trentaine d’aiguilles. Madame Eva regarda son œuvre et sortit une petite chaine avec des clochettes dessus, elle me l’installa juste en dessous de mes seins, grâce à huit autres aiguilles.

J’eus toute la peine du monde à retenir mes larmes et mes cris de douleur. Finalement la jeune femme pris deux pointes et m ordonna de sortir ma langue en avant au maximum, je tirais donc timidement cette dernière sachant très bien ce qui allait arriver, elle la coinça entres deux de ses doigts de la main droite et enfonce calmement les deux dernières pointes à travers ; une sur le côté gauche et l’autre sur le côté droit. À peine a-t-elle fini que mes larmes se mirent à couler à flots. À chaque mouvement un son de clochette retentissait et une vive douleur se faisait ressentir, la Maitresse me regardait me dandiner avec un sourire animal aux lèvres.

Madame Eva me laissa ce qui me semble une éternité comme ça. Lorsque finalement elle enleva les aiguilles, elle me libéra du plafond et de la barre d’écartement, je me laissais tomber au sol épuisé et dans un état second.

De mes blessures quelques gouttes de sang sortirent, elle m’ordonna après quelque seconde de me mettre sur le dos et de ne pas bouger. À peine étais-je en place que je sentis que l’on étale une crème sur mes blessures.

Par automatismes j’articulerais avec un gout de sang, malgré la douleur, avec peine des remerciements autant pour la punition que pour les soins. Comme seule réponse je reçois une gifle de cette dernière qui me dit que je ne méritais pas de lui parle sans son accord.

Je me tus et attendis de voir la suite avec appréhension.

Une fois la crème étalée partout, elle m’ordonna de la suivre, je n’ose pas vraiment me lever, je la suivais donc à quatre pattes.

Nous prîmes la direction du banc, madame Eva me fît ensuite grimpe dessus.

Une fois en place, la Maitresse m’attacha les poignets au pied du meuble grâce aux attaches dessus.

Dans cette position, mes fesses étaient très exposées. La Dame alla ensuite prendre quelque chose et revint vers moi. Je comprends au premier coup sur mes fesses ce qu’elle était allée chercher ; une longue baguette en bois.

Elle me donna une série de vingt coups, je me retins de crier malgré la violence de ses coups. Au moment où je commençais à entrer dans ma zone de soumission et surfe sur la vague de douleur, j’entendis un bruit très bizarre.

Quand je reçus une première décharge sur mes fesses je pousse un cri strident, elle me dit alors comme je n’ai pas compte à haute voix mes coups, elle avait donc dû me rappelle le fait de compter.

À peine a-t-elle fini, qu’une autre décharge me fait hurler de douleur puis m’excusait pour ma maladresse.

Quand la femme recommença à me frapper, je comptais avec force les coups de peur de recevoir une décharge de plus.

Au bout de cinquante coups, la femme s’arrêta et caressa mes fesses, qui étaient un brasier de douleur, avec les deux pointes métalliques, je serrais alors les dents et fermais les yeux me préparant au choc, finalement rien ne se passa, elle partit me laissant là sans défense.

Lorsque qu’elle revint, elle commença par me libéra de cette position humiliante et m’ordonna de me lever et de mettre mes mains dans mon dos, je m’exécutais donc avec peine.

Elle prit un rouleau de cordes et commença à me lier de manière très serrée les poignets dans mon dos.

Une fois finie, elle attrapa la boucle de mon collier et me tira vers une cage. À l’intérieur se trouve un bol remplie d’une bouille de riz et contre un des barreaux une bouteille d’eau avec une paille, elle m’y enferma et parti en me disant sèchement bonne nuit.

J’essayais autant que possible de manger et de boire avec mes entraves, une fois assez manger, je m’endormis épuisée par cette première journée.

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