La protectrice
Une semaine plus tard, le soleil sortait lentement dans l’horizon.
Pdv de Alice
À ces doux rayons, je me réveillais, puis étirais doucement mon corps dans mon lit. La douleur à ma cheville me rappela que je n’étais pas encore prête à redevenir la soumise de Rosalie.
Au bout de trente minutes, je sortis lentement de mon lit en boitant avec mes béquilles, puis enfila une fine robe bleue et me dirigea vers la chambre de Margaux. J’entrais doucement et la vis, comme le jour d’avant, encore endormi dans son lit.
Je me posais avec peine sur son lit et la réveillais avec douceur. Margaux ouvrit avec peine un œil et lorsqu’elle me vit, elle sursauta et prit son réveille pour voir quelle heure il était.
J’eus à peine le temps de me mettre sur la chaise de son bureau, qu’elle avait enfilé ses lunettes, un legging, sa robe de servante en tissus, puis essaya tant bien que mal de faire un chignon. Je l’appelais après quelques minutes doucement, lui proposant mon aide, elle vint alors se mettre à genoux devant moi.
Je pris une brosse à cheveux sur son bureau et commença à bataille avec ses cheveux, une fois lisse je les attachais en un chignon serre que je fis tenir en place avec un élastique et des sixtus. La jeune femme me remercia et courut, préparer le petit déjeune de notre Maitresse. Je descendis aussi, avec peine, les escaliers.
Je la rejoignis ensuite dans la cuisine et la regarda cuisiner, de temps à autre je l’avertis ou lui rappela des préférences de notre Dominante. Quand finalement le plateau fut prêt, nous montâmes les deux vers la chambre de notre dame.
Margaux toqua timidement à la porte et quand elle reçut la permission, je reculais alors un peu pour me cache du regard de notre Maitresse puis rentra quelque minute après Margaux.
Je me mis sur une chaise à la table, où m’attendaient une salade de fruits et un jus de banane. Je commençais alors à manger, puis regarda un peu jalouse Margaux à genoux à côté du lit de Rosalie.
Notre Maitresse donna ses restes à ma sœur et l’envoya ensuite faire les tâches ménagères. Une fois la jeune fille partit, notre Dame se tourna vers moi et me fit remarque qu’aujourd’hui le petit déjeune avait été servi vingt minutes plus vites qu’hier.
À son regard et ses mots, mes joues devinrent rouges. Je détournais donc discrètement mes yeux vers la fenêtre en disant que je ne savais pas comment c’était possible. Elle se leva et alla chercher, dans ma chambre, de quoi aide à la guérison de ma cheville.
Une fois ma cheville bande. Rosalie alla dans son bureau et travail. Quant à moi j’allais prendre un livre dans ma chambre que je commençais à lire à mon bureau en écoutant de la musique.
À onze heures vingt, je me levais puis arrêta ma musique et alla voir où en était ma sœur dans son travail. Je remarquais alors qu’elle n’avait pas fini que la moitié de ce qu’elle devait faire.
Je poussais un léger soupir, je descendis alors aussi silencieusement que je pouvais les marches et allais vite mettre les ingrédients sur le plan de travail de la cuisine pour le repas de midi, je commençais à faire bouillir l’eau et à épluche les légumes que je mis dans la marmite au fur et à mesure, puis alla m’assoir à la table de la cuisine pour continuer ma lecture.
Pdv de Margaux
Je peinais à faire le travail que ma sœur faisait normalement en une matinée, je me rendis alors à nouveau compte de la charge de ses devoirs en vers Maitresse rosalie.
Lorsque je vis l’heure, je me précipitais en priant tous les Dieux que je connaissais de m’aider à accomplir ma tâche du midi.
Pdv de Alice
À midi moins dix, je la vis arrive essouffle et finir, un peu surprise, de préparer le repas.
Je partis donc discrètement de la cuisine et alla continuer ma lecture dans la salle à manger pour pas que maitresse rosalie se rend compte de quoi que ce soit, pendant le souper, je vis dans le regard de notre Dominante un peu d’étonnement.
Une fois le repas finit et la vaisselle fait, Margaux repartit en trombe faire son travail.
Pendant tout l’après-midi, j’avais essayé de soulage un peu ma sœur de ses taches ménagères de manière discrète.
Le soir venu quand vint l’heure de l’inspection, malgré tous mes efforts, Margaux n’avait toujours pas tout fini.
Pdv de maitresse rosalie
En faisant mon inspection du travail de Margaux, je fus surprise de voir qu’elle avait gagné en rapidité.
En arrivant devant mes armoires de vêtement, le linge n’était pas plie comme le jour d’avant, mais comme lorsque Libra était ma soumise.
Je souris me rendant compte de la complicité entre les deux jeunes filles. Malgré tout je devais punir Margaux pour ses fautes à son plan de travail.
Je partis donc dans le donjon pour récupère une laisse en cuir puis alla rejoindre Margaux, dans sa position d’attente hors session, et Libra dans le salon.
Pdv de Alice
Notre Dominante arriva dans la pièce où nous l’attendions, moi sur un fauteuil et ma sœur à genoux en position A, maitresse rosalie passa pour commence une laisse à la boucle de son collier a clochette puis nous allâmes ensuite tous les trois dans le donjon.
Une fois à l’intérieur, Rosalie déshabilla lentement ma sœur.
Une fois la jeune femme nue, Notre Maitresse alla prendre une petite baguette et retourna vers la jeune fille. Maitresse Rosalie me demanda ensuite de venir tenir les mains de Margaux, puis lui donna une petite série de coups, à chaque frappe je comptais à haute voix sachant que ma sœur de soumission n’y penserait pas. Les mains que je tenais se serrèrent et des petits cris se faisaient entendre.
À chaque coup qu’elle reçoit, je voyais que sa jambe droite se plia sous la douleur, mais elle tenait bon.
Une fois la punition finit et l’avertissement dit, autant Rosalie que moi, on félicitait la jeune femme pour avoir tenu et de ne pas être tombé comme le jour d’avant sous la douleur.
Finalement nous allâmes prendre un bain, je caressais doucement les marques dans le dos de ma sœur, m’amusant de temps à autre a lui griffais l’intérieur des cuisses, quant à elle, elle s’occupait de notre Maitresse sous l’eau, de temps à autre, Margaux refit surface pour respire puis replongeait.
Une fois le bain bien froid et notre Maitresse comblée, nous nous dirigeâmes chaque vers notre chambre respectif, quand Notre Dominante vint me dire bonne nuit, elle me remercia de mes efforts que j’avais faits pour que Margaux ne soit pas trop punie, je rougis de honte et avoua timidement que je l’avais fait, car c’était ma sœur et que je m’occuperai d’elle aussi longtemps qu’il faudrait.
Au milieu de la nuit, je sentis soudain une personne entre dans mon lit, j’ouvris un œil encore bien endormi et vis ma sœur blottie contre moi.
Je lui demandais d’une voix fatigue ce qui se passe, elle me répondit doucement que comme ça au moins le lendemain elle se lèverait à la bonne heure grâce à moi.
Je souris légèrement et la serrais contre moi et me rendormis.
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