Ainsi s'acheva l'histoire de Drénaphore. Ce dernier avait finalement réussià échapper à Arves de justesse et avait pu se rendre à la principauté de Makomo où on l'avait soigné en l'emmenant au centre médical. C'est de sa chambre qu'il avait raconté ce qui lui était arrivé à au général Taylor et au professeur Hitch qui avait tout deux été scotchés par son récit.

- Alors vous avez réussi à lui échapper ? s'étonna le professeur Hitch qui était installé sur une chaise à côté du lit dans lequel Drénaphore était allongé, couvert de bandages.

- Oui, mais il s'en est fallu de peu.

- Et quelle est la raison de votre venue ici ? intervint Taylor qui était adossé contre le rebord de lma fenêtre un peu plus loin dans la chambre. Je veux dire, d'accord vous êtes venu pour empêcher le Silver Master de créer une guerre inutile mais concrêtement, quelle est votre idée ?

DRénaphore tenta tant bien que mal de se redresser sur son lit, mais gémit légèrement de douleur.

- Faites attention, le prévint Hitch en le retenant. Vous n'êtes pas encore complètement remis de vos blessures alors ménagez-vous.

- Ca va, ça va ! répondit froidement Drénaphore. Je suis peut_être âgé mais je ne suis pas encore totalement gâteux. Mais sinon comme je le disais, pourl'instant il n'y a pas lieu de s'inquiéter puisque aucune représailles n'ont encore été annoncés du côté du clan. En tout cas à ce que je saches. Ca nous laisse une marge de temps pour trouver un moyen de remédier à la sitauation.La solution la plus sûre serait de leur livrer Nolwan pour qu'ils puissent passer l'éponge...

- Mais... contesta Hitch qui fut immédiatement interromput par Drénaphore.

- Je sais ! Ce n'est pas envisageable et mieux vaut trouver une solution pacifique. Mais je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas l'ombre d'une idée pour arrêter le processus infernal qui se met en route. A vrai dire je comptais sur les diplomates et militaires du pays pour la trouver...

- En clair vous nous refilez tout le boulot, répondit le général Taylor sur le ton de la rigolade. Non, plus sérieusement, je ne sais pas encore ce que nous allons faire mais je pense que la diplomatie reste le moyen le plus abordable. Mais dans l'immédiat, ce qui importe le plus est de débusquer tous les espions qui rôdent encore dans l'enceinte de la principauté.

- Des espions ? s'étonna Drénaphore.

- Oui. Nous recensés l'incendie de nombreux points stratégiques de commerces aux abords du pays et à chaque fois, des membres du clan Silver ont été identifiés. Cela signifie forcément qu'ils ont des espions infiltrés dans l'enceinte du pays.

- Quoi ?! s'exclama Drénaphore. Ils sont déjà passés à l'offensive ? Mais je n'étais pas au courant ?! Avez-vous prévu de riposter ?

- Non, non ! le rassura le professeur Hitch. Aucune victime n'est à déplorer. Ces incendies orchestré par des membres des Silver ne sont qu'un moyen de pression pour qu'on leur rendent Nolwan. Aucune intervention par la force n'est requise.

- Enfin, pour l'instant, reprit Taylor. Si ces attaques se multiplient, elles pourraient être nocives pour l'économie du pays. Nous avons prévu de régler cette histoire au plus vite mais pour l'instant, restons discret !

~

Ainsi, l'incident qui tournait autour de Nolwan et les siens avait tourné dans toute la principauté et la nouvelle s'était répandu comme une trainée de poudre. C'était en grande partie à cause des espions de la presse qui avait réussi à espionner les mages qui, trop occupés àtrouvé une solution, ne les avaient pas vus venir.

Une certaine agitation ne tarda pas à suivre et les fanatiques de services ne se privèrent guère de se manifester :

- Le moment est venu ! criaient-ils. La guerre va bientôt éclater et avec elle, de nombreux morts ! La principauté et notre beau pays va bientôt s'effondrer ! Fuyons ! Fuyons tant qu'il en est encore tant! Sinon... C'est l'enfer qui nous attends tous !

Les mages tentaient de les arrêter et de les enfermer mais ces derniers se multipliaient jour après jour, amplifiant ainsi la panique de la population. Les mages de la principauté, qui représentaient la puissance militaire, étaient divisés en deux branches : les Patrouilleurs, qui s'occupaient des problèmes ausein même de la principauté, et les Traqueurs, qui eux opéraient hors du territoire.

Cependant, malgré leur nombre assez abondant, les Patrouilleurs n'arrivaient pas toujours à maintenir les foules et bien souvent, des Traqueurs étaient également requis pour leur donné un coup de main. Mais du coup, il y' avait moins d'effectifs pour s'occuper des escortes, transports de messages, exportations de produits locaux et autres missions qu'assuraient habituellement les Traqueurs.

Ils avaient plus que jamais besoin que la relève, qui était formée à l'Institut des Apprentis, soit apte à entrer en fonction pour redresser l'économie et renforcer les effectifs. Surtout en cas de guerre.

Nolwan, lui, s'était assez bien intégrer au groupe. Malgré ses incessantes disputes avec Ecclesi, l'élève de la classe avec qui il s'entendait le moins, il s'était tout de même adapté à ce quotidien.

Néanmoins Nolwan passait beaucoup plus de temps à dormir qu'à écouter en cours car en effet, les cours sur l'histoire et les bases de la magie que son maître Rodha lui avait autrefois expliqué quinze fois le lassaient. Mais la période de cours théoriques touchant à sa fin, c'était à présent au tours de la période des cours pratique. Enfin un peu d'action ! se disait Nolwan.

Pour se faire, le professeur Hitch vint leur apporter une fiche sur laquelle était inscrit un espèce de QCM.

- Euh... C'est un devoir ? s'étonna Nolwan au moment où le professeur Hitch passait dans son rang pour lui remettre la feuille.

- Non, c'est un formulaire censé déterminer votre affiliation.

- Notre affiliation ? répéta Galba.

- Oui. Cette fiche vous permettera de vous orienter soit vers les Traqueurs, soit vers les Patrouilleurs. Vous devez la remplir chez et me la rendre la semaine prochaine. Réfléchissez bien car ce formulaire déterminera votre future et joue également dans votre promotions de fins d'année. Compris ?

- Oui professeur ! répondirent en choeur les élèves.

En rentrant chez lui, Nolwan était partagé : Traqueur ou Patrouilleur ?