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 Lorsque Derreck arrive à la hauteur de Layla il prend le temps de regarder le contenu de son sac. Il y a quelques rations, une corde, une gourde, de l’amadou et des silex, enfin un oreiller et une couverture. Derreck ne peut s’empêcher de penser que cet attirail a dû coûter cher à Layla et sa culpabilité monte d’un cran. Le silence devenant pesant, il finit par lui demander : « En quoi consistait ta dernière quête ? » La ménestrelle lui sourit et commence à lui raconter ses aventures.
Elle lui explique qu’elle s’est joint à un groupe constitué d’un guerrier protecteur, d’un danseur de guerre, et d’une mage, et qu’ensemble ils ont nettoyé la ruine d’un ancien fort, infestée par une tribu de gobelins. Derreck la questionne sans cesse et s’émerveille, passionné par le récit.
Les heures passent, Layla en est à sa cinquième histoire quand le soleil se couche et que la luminosité du jour décline. La ménestrelle propose de retrouver la rivière et de camper à proximité. Il quittent donc la route et s’enfoncent dans les bois. Ils parviennent à trouver le cours d’eau et le suivent un moment avant que Derreck ne repère un endroit parfait pour s’installer.
Une sorte de creux dans la terre entre trois arbres, impossible de le voir à moins de le chercher. Il propose de faire à manger et Layla semble surprise. Elle lui donne quelques ustensiles qu’elle extirpe de son sac, et il va faire un tour dans la forêt pour trouver des herbes aromatiques ou des fruits.
Pendant ce temps Layla enlève les caillou et les branches de leur coin caché pour pouvoir installer leurs couvertures et préparer leur paillasses, puis elle va ramasser du bois. Derreck finit par trouver des champignons, de l’ail des ours et de la mélisse citronnée. Il retourne au camp et commence à préparer un feu.
Layla lui fait part de ses craintes quand aux risques de se faire repérer par des créatures maléfiques en faisant de la fumée, mais Derreck la rassure en lui déclarant qu’il connaît une technique pour éviter cela. Il empile du bois sec en une petite pyramide et en allume le sommet, ne produisant ainsi qu’un minuscule filet de fumée.
Il prépare ensuite dans la petite marmite de Layla, un bouillon avec l’eau de la rivière, ses rations séchées et les ingrédients sauvages récoltés. Il laisse mijoter le tout pendant un moment tandis que Layla gratte les cordes de son luth et fredonne des airs de chansons.
Elle le fait tout bas pour ne pas attirer d’éventuels monstres ou bandits, mais Derreck l’entend tout de même et se laisse bercer par le rythme de la douce mélodie. Layla continue de jouer ainsi jusqu’à ce que Derreck lui serve un bol de ragoût et le lui tende avec une cuillère. Le temps de le laisser refroidir un peu Layla y trempe les lèvres et déclare avec surprise : « C’est excellent... » Derreck se met à rougir et balbutie :
-Oh… Non c’est… Ce n’est pas grande chose. J’ai vraiment cuisiné à la va-vite. Si j’avais eu un peu de sel, de crème ou de viande ça aurait été bien meilleur. » Layla engloutit son bol et se ressert immédiatement :
-C’est effectivement préparé sur le pouce, mais je mange des rations insipides depuis une semaine alors... » Elle pousse un râle de plaisir dès qu’elle goûte une nouvelle bouchée.
Elle s’émerveille : « Où as-tu appris à cuisiner comme ça ? » Le visage de Derreck s’assombrit :
-Tout seul principalement. Mon… mentor m’a élevé dès le berceau, mais il n’était pas très présent. J’ai appris à me débrouiller par moi-même depuis tout petit. Plus tard j’ai beaucoup discuté cuisine avec les femmes du village et j’ai amélioré ma technique. » Il repense à ces personnes et son cœur se serre. Sans s’en rendre compte son expression devient triste et douloureuse. Layla remarque sa détresse et lui demande :
-Chaque fois que tu parles de ton passé tu… Tu as l’air si mélancolique. » Derreck inspire un grand coup avant de répondre dans un murmure :
-J’ai été chassé par mes proches à la suite d’un malentendu… Je ne pourrai jamais revenir au pays... » Layla lui répond avec peine :
-Tu devrais essayer d’y retourner pour arranger les choses, c’est important la famille... » Derreck voit défiler les visages de ses proches, tous le méprisent et le regardent avec dégoût. Il aurait bien souhaité s’excuser auprès de Symonne, mais les autres ne le laisseront plus l’approcher. Surtout Frederick. Son œillade furieuse, cette haine qu’il lui a démontrée… Derreck soupire :
-Même si je parvenais à me faire comprendre et pardonner… Certaines blessures ne se refermeraient pas… » Il réalise qu’il ne pourra plus vivre avec Frederick, car chaque fois que leur regard se croiseraient, il y verrait cette colère démentielle. Layla termine son repas et lui demande alors avec tendresse : « Que vas-tu faire dans ce cas ? »
Derreck hausse les épaules d’abord, il vide son bol et le pose à côté du feu. Il lève les yeux au ciel et la vision des corps enlacés nus de son rêve, la promesse de Yag, tout lui revient en mémoire. Il soupire, les larmes aux yeux et la voix tremblante il déclare : « Je vais œuvrer à rendre le monde meilleur. En faire un endroit où les gens n’auront pas peur de se dire les choses. Ainsi il n’y aura plus de disputes et de douleurs… Seulement du bonheur. » Il se tourne pour regarder la réaction de Layla et sursaute quand elle se penche sur lui pour coller ses lèvres contre les siennes.
Le cœur de Derreck s’emballe, son esprit s’embrouille et il ne sait pas quoi faire. Il sent le souffle chaud de Layla, ainsi que sa langue dardant la sienne. Il se laisse aller et répond à son étreinte, leurs corps collés l’un à l’autre. Après ce qui lui semble durer de longues minutes, Layla se recule et se pourlèche les lèvres. Derreck voit soudain le visage de Symonne se superposer à celui de la ménestrelle, et il commence à paniquer. Layla le regarde avec inquiétude : « Tu vas bien ? » lui demande-t-elle doucement. Derreck bredouille :
-C’est que… la dernière fois que j’ai… enfin la précédente fille avec qui j’ai… » Il ne trouve pas ses mots, et finit par soupirer : « Elle a prit peur et s’est enfuie... » Layla le regarde avec une tendresse débordante et se jette sur lui pour le couvrir de baiser et se frotter à lui. Le cœur de Derreck bondit dans son torse, lui donnant l’impression qu’il va exploser.
Layla commence à lui embrasser le cou, et c’est si agréable qu’il en fait de même, provoquant un gémissement chez la ménestrelle. Du genre de ceux que poussait la femme de la rivière. Derreck lui attrape le visage et la regarde droit dans les yeux. Elle n’a pas peur de lui, c’est autre chose… le contraire même, elle semble vouloir se rapprocher.
Elle commence à lui soulever les vêtements et à caresser son torse. Son contact est affectueux, doux bienveillant. Derreck s’abandonne dans cette étreinte et sent son pantalon se serrer. Layla cesse de l’embrasser et l’aide à se déshabiller, il est bientôt nu, allongé sous elle.
Couchés l’un sur l’autre, elle embrasse doucement son torse glabre et musclé. Elle jette un coup d’œil à son onzième doigt tendu et soupire avec admiration : « Impressionnant... » Elle l’attrape avec sa main gauche qui semble si petite à côté. Derreck pousse un cri de surprise aigu. Layla se met à sourire et revient l’embrasser dans le cou en murmurant : « Comment fais-tu pour être si viril et mignon à la fois… ? »
Avant que Derreck ne puisse formuler une réponse, elle glisse sa main le long de son membre. Il s’étrangle de plaisir et se cambre, son corps ne lui obéit plus. Lui voudrait échapper à l’étreinte de Layla, mais son bassin se dresse frénétiquement pour aller chercher encore plus son contact. Son corps entiers est parcouru de décharges agréables qui le font couiner. Tout en continuant de caresser son membre, Layla descend son visage au niveau de son torse, de son nombril, puis elle est bientôt nez à nez avec son onzième doigt.
Il est aussi long que son visage et cache son nez ainsi que la moitié de ses yeux. Elle est subjuguée et l’admire, sa respiration rauque chatouillant Derreck. Elle continue de le toucher, puis l’embrasse et le lèche. Derreck rue et manque de repousser Layla qui doit s’accrocher, il s’exclame : « Par les Dieux ! » Elle ricane et finit par sucer le sommet du membre du bout de ses lèvres.
Derreck reçoit un poignard dans le cœur et son membre crache une giclée impressionnante de liquide blanc. Surprise Layla en reçoit dans la bouche, puis sur le visage avant de s’écarter. La tête de Derreck lui tourne, il tombe sur le dos et il lui faut quelques secondes pour se redresser. Il découvre Layla en train de se nettoyer la figure, il s’avance pour l’aider, mais elle attrape un mouchoir dans sa poche et termine de s’essuyer. Lorsque c’est fait, Derreck est pris d’une irrésistible envie de poser ses lèvres sur celles de Layla. Il se penche sur elle, et procède de la même manière qu’elle l’a fait avec lui.
Il l’embrasse, puis descend dans son cou, soulève ses vêtements et la caresse. Craignant de l’effrayer de la même manière que Symonne, il est extrêmement délicat et ne l’effleure que du bout des lèvres et des doigts. Elle tremble et remue à son contact, mais pas de peur. Il la déshabille en prenant soin de ne pas abîmer ses vêtements. Lorsqu’il découvre la voluptueuse poitrine dénudée de Layla, son cœur manque un battement.
Derreck la caresse avec douceur et sent ses doigts s’enfoncer dans la chair moelleuse. Layla pousse un gémissement rauque et il craint de lui avoir fait mal, il est sur le point de lâcher sa prise, mais elle murmure : « Plus fort... » Il referme ses mains et commence à masser les amas de chairs, provoquant de petites plaintes aiguës de la ménestrelle. Tout en continuant à tâtonner, Derreck descend son visage au niveau du nombril de Layla et l’embrasse, puis arrive au niveau de son entrejambe. Ce qu’il y découvre l’émerveille.
Une fente de chair, mais pas une blessure puisqu’à priori Layla ne souffre pas. Comme elle l’a fait pour lui, il commence à l’embrasser et à la lécher. Rapidement elle pousse des gémissements de plus en plus sonores et agrippe le crâne de Derreck, lui confirmant qu’elle apprécie l’acte. Il se laisse guider jusqu’à un bouton de chair qu’il darde de sa langue, Layla pousse des râles rauques et se cambre en gémissement : « Oui… Là... » Il la sent ruer sous lui et resserre doucement son étreinte. La respiration de la ménestrelle s’accélère, jusqu’à ce qu’elle hoquette en gémissant et finisse par pousser un long râle plaintif, son corps entier se gainant. Derreck sent soudain son âme s’obscurcir, le ricanement de Yag résonne dans son crâne pendant un instant et il sursaute. Puis plus rien, il se tourne vers Layla qui semble se liquéfier et devient flasque. Derreck s’essuie le visage avec son avant-bras avant de remonter au niveau de celui de Layla et de lui demander : « Ça va ? » La barde lui sourit avec douceur et chaleur, puis murmure entre deux halètements :
-Oui... ». Le jeune homme regarde son onzième doigt à nouveau dressé, il veut essayer de se joindre à Layla par sa fente, comme le couple de la cascade. Il s’approche et elle sursaute en geignant : « Non attends... » Derreck se fige et son cœur devient glacial. Elle aussi va le repousser, et le regarder comme un monstre. Avec crainte il fixe son regard dans celui de Layla, qui lui dit : « Je viens de jouir… attends… viens là... » Elle lui tend les bras et il s’approche d’elle pour la câliner.
Derreck est enivré de sensations agréables, le goût des lèvres, l’odeur des cheveux et la douceur de la peau de la ménestrelle. Ils s’enlacent ainsi durant de longues minutes, puis sans un mot, juste par un regard, ils se tournent vers leur entrejambe. Layla écarte ses cuisses et Derreck tente maladroitement de s’introduire en elle, si bien qu’elle finit par le guider.
L’instant de leur union est une symphonie de plaisir pour Derreck dont la vision devient blanche. Il pousse un râle rauque tandis que son onzième doigt est enserré par une chaleur et une moiteur inédites et délicates. Son esprit est incapable de se concentrer sur autre chose. Il reste ainsi quelques secondes puis sursaute quand Layla commence à remuer en dessous de lui, levant ses hanches puis les descendant. L’image du couple de la rivière lui revient et il commence à imprimer un mouvement de balancier avec son bassin.
Layla se met à gémir plus fort et s’agrippe à lui. Les décharges de plaisir son insoutenables, Derreck se crispe et sa félicité ne fait qu’augmenter. Tout en continuant d’onduler, il ferme les yeux et se force à se détendre, son euphorie s’adoucit légèrement et il se concentre sur Layla. La ménestrelle est blottie contre lui, ses ongles plantés dans son dos, mais la douleur est estompée tant les sensations au niveau de son entrejambe surpassent tout le reste. Il pose ses lèvres contre les siennes, et l’étreinte sur son onzième doigt se fait plus serrée. Elle sursaute et le lâche pour glisser en arrière et s’allonger sur le dos en murmurant son nom à chaque fois que son membre s’enfonce complètement en elle : « Derreck… Derreck... ». Leur rythme d’abord lent, s’accélère jusqu’à devenir frénétique. Layla ne parvient plus à s’exprimer et bredouille : « Ça vient… ça vient... » Puis sans prévenir elle se cambre et est secouée de spasmes incontrôlables tandis qu’elle pousse un long gémissement plaintif.
Une fois de plus Derreck sent son être se teinter de ténèbres, la voix de Yag susurre aux tréfonds de son esprit : Oui… encore… Derreck attrape Layla et la dépose sur une couverture pour l’allonger sur le ventre. Légèrement inquiète elle marmonne : « Quoi ?… Qu’est-ce que tu… ? » Mais sa phrase se transforme en cri de surprise quand Derreck pousse son onzième doigt dans sa fente à nouveau, et reprend les mouvements de bassin. Layla se met à paniquer et à supplier : « Attends… attends tu vas me... » Mais rapidement ses protestations se transforment en gémissements gutturaux et bestiaux. Elle est à nouveau secouée par de puissants tremblements, et Derreck entend Yag dans son esprit : Continue… Oui… La ménestrelle tente de ramper pour s’extirper de leur étreinte, mais Derreck s’allonge sur elle et continue de lui imprimer des mouvements de hanche. Elle couine entre chacune de ses respiration : « Je vais… perdre… la tête... » pourtant il ne s’arrête pas.
À maintes reprises il la sent se tortiller, se crisper sous lui puis pousser un cri étouffé, se détendre et enfin recommencer à gémir et à se débattre. Lui continue ses mouvements, éprouvant chaque fois plus de plaisir à mesure que l’étreinte sur son onzième doigt se resserre, que les murmures de Yag le congratulent et que son corps refroidit et s’engourdit.
Pourtant il a l’impression d’être si vivant, si puissant et fragile à la fois, qu’il refuse de s’arrêter, il veut que ce moment dure pour l’éternité. Mais il sait… il sent… que quelque chose s’éveille et monte en lui. Il ne va pas tarder à expérimenter le plaisir de relâcher le liquide blanc.
Il effectue les mouvements les plus amples et les plus rapides qu’il lui est possible de produire. Layla se met à crier comme un animal souffrant et gémit des : « Oui ! » entre chacun de ses vagissements rauques. Enfin Derreck n’en peut plus, il effectue un dernier va-et-vient puissant, provoquant un nouveau spasme chez Layla, puis, alors que son corps refroidit à nouveau il retire son onzième doigt d’elle, et laisse son liquide blanc gicler sur le dos de la ménestrelle gisant devant lui.
Son être et son âme s’embrasent dans une explosion d’euphorie. Layla est secouée de tremblements et pousse de petits gémissements sans s’arrêter. Derreck reprend son souffle, puis s’inquiète, il la tourne sur le côté, s’approche d’elle et lui murmure, anxieux : « Layla, est-ce que ça va ? »
Les yeux de la ménestrelle semblent le distinguer sans le voir dans une expressione de béatitude totale. Elle pleure et de la bave coule de sa bouche souriante. Elle tend les bras et les enroule autour du cou de Derreck avant de l’attirer à elle. Elle pose ses lèvres contre les siennes et se frotte à lui de manière similaire à leur précédente étreinte, mais sans se joindre à lui. Elle gémit encore pendant un moment avant d’enfin s’apaiser, après quoi elle sombre dans un sommeil de plomb.
Derreck la regarde tandis qu’elle s’apaise tout en respirant doucement contre lui. Avec délicatesse, il attrape leurs oreillers, leurs couvertures et l’installe confortablement. Il la garde dans son étreinte et s’endort ainsi, couvert de sueur et épuisé.

Son réveil est agréable alors qu’il sent des caresses sur son visage. Il ouvre les yeux et découvre ceux de Layla fixés dans les siens. Il lui sourit et lui murmure : « Bonjour... » Elle lui rend son salut et dépose un léger baiser sur ses lèvres. Puis elle se lève, les couvertures glissent de son corps et révèlent sa nudité. Derreck sent son cœur s’agiter, mais son onzième doigt reste calme.
Layla se dirige vers la rivière ou elle commence à faire sa toilette. Derreck décide de la rejoindre, il attrape leurs vêtements et vient se placer à côté d’elle. Alors qu’ils se nettoient en silence, Derreck brûle de lui poser des centaines de questions, il commence timidement à lui dire : « Layla, à propos de cette nuit ... » mais elle l’interrompt avec un air embarrassé :
-Tout d’abord, je veux que tu saches que je ne suis pas le genre de fille à coucher le premier soir. Hier était un cas… exceptionnel. » Elle le regarde, ses joues sont rouges et elle lorgne sur l’entrejambe de Derreck. Puis elle sursaute et ajoute : « Cela étant dit… J’ai… Je n’ai jamais... » Elle se cache le visage derrière les mains et s’exclame : « C’était la première fois que je jouissais autant ! » Elle se tourne pour lui présenter son dos, morte de honte. Derreck n’a pas saisi un traître mot de ce qu’elle vient de dire, mais il essaye de comprendre.
Il n’y parvient pas, et décide que si leur acte d’hier se qualifie par ‘jouissais’ alors : « Moi aussi, c’était la première fois que je jouissais autant. » Dit-il dans un murmure chaleureux. Layla semble surprise et se retourne.
Elle plonge son regard dans celui ce Derreck et devient rouge comme une tomate. Elle s’agite et termine de se laver en décrétant : « Allons ! Ne traînons pas ! Langekan n’est plus très loin. » Derreck comprend qu’elle refuse d’en parler d’avantage. Il refoule son souhait de l’assommer de questions, craignant qu’elle ne fuie comme Symonne. Il opine du chef, termine ses ablutions, sort le premier de l’eau et va s’habiller. Layla l’observe en se mordant la lèvre inférieure.
Après quoi le jeune homme commence à ranger leurs affaires et à secouer les couvertures. Lorsque la ménestrelle le rejoint elle a revêtu sa tenue de la veille. Derreck lui tend une ration et ils mangent en silence. Ils s’assurent de n’avoir rien oublier, puis se remettent en route en discutant de tout et de rien, mais pas de la nuit passée.

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