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Derreck et Layla arpentent les rues de Langekan, main dans la main. Pour ne pas l’embarrasser en la fixant, il admire les façades à pans de bois des bâtiments, avec du plâtre à la chaux couvrant les murs. Les habitations en acacia et torchis, s’emboîtant les unes à des autres, toute la cité bourdonne d’activité. Ils parviennent à l’échoppe de vêtements, ils y passent une bonne heure durant laquelle Derreck fait l’acquisition d'un ensemble rembourré, de bottes de marche et d’une cape longue. Il en profite pour acheter un joli chapeau à Layla, décoré d’un petit ruban bleu clair, similaire à ses yeux, et la protégeant du soleil. Elle l’embrasse longuement à la sortie du magasin pour le remercier. Ils vont ensuite dans une épicerie où ils récupèrent des rations, de la viande séchée, du matériel d’aventurier, ainsi que de quoi manger à mi-journée. Puis ils quittent la ville et atteignent un petit domaine où plusieurs bâtiments mitoyens en briques grises accueillent de nombreuses personnes. Layla lui explique qu’une compagnie d’anciens aventuriers s’est installée ici, ils regroupent des armuriers et forgerons pour fournir n’importe quelle arme, sauf des ustensiles magiques. Ils vont dans une maison en bois et en rondins et y découvrent l’atelier d’un artisan archer. Ce dernier est un homme fin, assez bourru et rustre, mais au regard affûté. Il jauge Derreck et Layla en un instant et leur demande : « Arc ou arbalète pour le jeune homme ? » Ce dernier lui sourit :
-Un arc s’il-vous-plaît.
-Laissez-moi deviner, vous en voulez un long…
-C’est exact. » Le vendeur secoue la tête :
-Qu’est-ce que vous voulez en faire ? Chasser avec ou vous battre ? » Derreck fronce les sourcils :
-Quelle différence ? » L’artisan s’emporte :
-Amateur ! Un arc long c’est bon pour chasser des biches et des chevreuils, si vous voulez vous défendre lors d’un voyage, il vous faut un arc court... » Derreck hausse les épaules :
-Je n’en ai jamais utilisé un, je préfère les longs. » L’archer secoue négativement la tête :
-Venez avec moi. » Il les invite à l’arrière de sa boutique, où se trouve un champ de tir avec des cibles sont disposés. Il attrape un arc long et le donne à Derreck. Pour sa part il prend un arc court, désigne du doigt quelque chose devant lui et demande : « Les trois cibles rouges, vous les voyez ? » Le jeune homme inspecte les environs, il y en a une à 30, 15 et 3 mètres de lui. Il hoche la tête, le vendeur reprend : « Tirez dessus le plus vite possible. » Il lui tend un carquois, Derreck attrape trois flèches, en plante deux dans le sol et encoche la dernière. L’artisan secoue négativement la tête, lance un regard plein de reproches à Derreck et soupire. Pour sa part il attrape trois projectiles dans sa main droite, ils sont plus petits et il annonce : « Prêt ? » Le jeune homme répond par l’affirmative. Son adversaire crie : « Feu ! » et ils tirent. Ils font mouche sur la plus éloignée, mais le temps que Derreck attrape sa deuxième flèche, l’artisan a déjà décoché sur les trois cibles et atteint leur centre. Le jeune homme en reste bouche bée. Son orgueil et sa fierté le brûlent, il est sur le point de contester le résultat du concours quand son adversaire lui annonce : « On échange si vous voulez. Je suis prêt à parier que vous vous en sortirez mieux avec l’arc court. » Derreck ravale son arrogance, s’incline et déclare :
-J’en conviens. Votre arme semble plus adaptée au combat. Pouvez-vous m’en dire un peu plus ? » Le vieil aventurier se déride et sourit :
-T’as la tête sur les épaules mon gars. Attends je te montre. » Ils passent le reste de la matinée à discuter de technique de tir et de combat. Derreck découvre tout un monde, et se familiarise avec les dangers inhérents à un archer. Les cibles en mouvement, il connaît, mais les cibles qui tentent de le charger en évitant ses attaques, il lui faut apprendre à s’en défendre. Comment tirer après avoir effectué une roulade ? En courant ? Sur plusieurs ennemis à la fois ? Quelle arme brandir quand on ne peut plus utiliser son arc ? Derreck est abasourdi par le savoir-faire de l’artisan, qui lui apparaît comme un véritable passionné. Lorsque l’heure du déjeuner sonne, le jeune homme déclare : « Est-ce que vous permettez que je revienne plus tard ? J’aimerais acheter un arc court quand vous me jugerez apte à m’en servir correctement. » Le vendeur se met à rire à gorge déployée :
-Aucun problème. Repasse quand tu veux, j’aime les gens motivés et respectueux. » Layla et Derreck quittent la boutique, puis la propriété, ils vont s’installer à l’ombre d’un arbre à l’orée d’un bois et se posent pour déjeuner. Ils grignottent du pain et du fromage. La jeune femme lui explique qu’ils iront voir un collègue de l’archer, dans un autre bâtiment, pour lui trouver une armure. Il la remercie une fois de plus pour son aide et lui avoue : « Je suis vraiment content que nos chemins se soient croisés à nouveau. Je réalise à quel point tu... » Il est un peu embarrassé de devoir le dire, mais il laisse parler son cœur : « ...à quel point tu comptes pour moi. » Layla devient rouge et répond amusée :
-Tu dis ça pour te frayer un chemin dans mes sous-vêtements. » Derreck sourit et hoche la tête :
-J’ai… effectivement très envie d’y retourner, mais… je suis sérieux. Je ne saurais pas l’expliquer, mais j’ai rencontré quelques femmes depuis que je suis arrivé à Langekan, j’ai eu des aventures avec certaines d’entre elles. » Il regarde Layla que lui fait une moue dubitative, il se corrige : « ...avec la plupart d’entre elles. » La ménestrelle pouffe :
-Là je te crois. » Lui aussi se met à rire avec embarras :
-Enfin ce que je veux dire… C’est que… mon cœur ne s’emballe pas autant pour elles que pour toi. » Le visage de Layla est cramoisi et Derreck s’approche d’elle : « Il a fallu que je te retrouve pour comprendre ce que je ressentais pour toi. » Puis l’embrasse. Layla répond à son étreinte et l’enlace, leur langue se cherchent et se mêlent l’une à l’autre pendant de longues secondes. Puis la ménestrelle se détache et souffle : « Je t’aime Derreck. » Le jeune homme lui sourit. Il ignore tout de l’amour, mais en cet instant précis peu lui importe :
-Je t’aime Layla... » Ils reprennent leur étreinte et l’aventurière s’allonge sur lui. Ils sont à deux doigts de se déshabiller, mais soudain elle se souvient qu’ils sont en extérieur à la vue de tous. Comme à regret, les joues et les oreilles rouges d’un mélange de désir et de honte, elle murmure : « Allons chez moi... » Derreck est très tenté, mais il serre les dents et lui embrasse le front :
-Finissons les courses ici. J’ai encore besoin de protections.
-Faisons ça. » Soudain empressée Layla commence à ranger, puis déclare avec un sourire :
-Va acheter ton arc court et un carquois pendant que je finis de remballer nos affaires. Je te rejoins chez l’armurier. » Derreck hoche la tête et court vers le domaine des anciens aventuriers. Il est presque arrivé quand quelqu’un lui murmure : « Tu aurais mieux fais de lui dire la vérité... » Il bondit de surprise et tombe au sol, provoquant un rire amusé chez Catlyn. Lorsqu’il comprend que c’est elle, Derreck soupire de soulagement et s’exclame :
-J’ai eu une de ces peur !… Qu’est-ce que vous faites là ?!
-Je vous ai suivis. Hors de question que je laisse ma Lilou seule avec un bourreau des cœurs comme toi. » Le sang de Derreck se fige :
-Depuis le foyer de la guilde ?!
-Ouaip, et je dois admettre que tu es un beau parleur… Mais lui mentir comme tu l’as fait… » Derreck se renfrogne et lance un regard mauvais à Catlyn :
-Je n’ai pas menti... » Elle bouge si vite qu’il n’a pas le temps de se relever, son visage est désormais collé à celui de Catlyn qui vient de lui mettre une lame sous la gorge et gronde :
-Je connais les type dans ton genre… Tu vas t’amuser avec elle… ça va durer un temps… Puis tu vas lui briser le cœur, et c’est moi qui vais la ramasser à la petite cuillère. » Elle appuie plus fermement sur son poignard : « Alors épargnons-nous du temps et des efforts, et disparais… » Le cœur de Derreck se sert et les souvenirs de son exil lui reviennent en mémoire. Des larmes naissent aux coins de ses yeux. Mais Catlyn interprète ces pleurnicheries autrement : « Laisse Layla tranquille… » Il fixe son regard dans celui gris de la roublarde et gronde avec sérieux :
-Non, je... » Comment s’en sortir, user du souffle ? Non, c’est une amie de Layla et Derreck ne veut pas la mêler à son culte : « Je l’aime... » Catlyn se met à trembler de colère et lui enfonce le couteau dans la gorge. Derreck revit sa mort et se met à paniquer. Catlyn lui crie :
-Tu ne t’approches plus d’elle ! Ou je tue !
-Cat ? » La roublarde sursaute et découvre Layla. La ménestrelle est figée et bredouille : « Qu’est-ce que… ? » Catlyn bondit pour se dégager de Derreck en rangeant son poignard et bégaye :
-T...t...tiens Lilou ! Quelle surprise ! » Mais la ménestrelle s’emporte et commence à pleurer :
-Depuis combien de temps tu me suis ? » Derreck se relève doucement et passe sa main dans son cou. Il sent un picotement et quand il la retire elle est tâchée de sang. Catlyn panique :
-Quoi ? Non ! Je passais par là et… » Layla s’énerve :
-Depuis le foyer ? Je croyais t’avoir dis que je ne voulais plus que tu me pistes comme ça. » Catlyn lève les mains pour apaiser Layla :
-Mais Lilou, je voulais te protéger… Tu te souviens du dernier type qui a... » La barde se rue sur son amie et lui ordonne :
-Allons régler ça ailleurs… je n’ai pas envie que Derreck nous entende... » Elle regarde ensuite l’intéressé et le plus calmement possible : « Est-ce que ça va ? » Il masque sa blessure ensanglantée et hoche la tête à l’affirmative. Layla soupire : « Je te laisse continuer tes achats, je reviens dès que j’en ai terminé avec elle. » Après quoi elle attrape Catlyn par la main et l’emmène vers Langekan. Derreck se retrouve seul, met quelques secondes à réaliser ce qu’il vient d’arriver, puis se dirige vers le domaine des anciens aventuriers. Il attend d’être apaisé pour se rendre chez l’armurier et y fait la rencontre du propriétaire. Ils discutent un moment des besoins de Derreck et de son style de combat, puis le vendeur lui propose une petite cotte de mailles, ainsi qu’une panoplie de protection en cuir. Constituée d’une pièce de torse, de brassières et de genouillères. Il règle ses achats, et enfile l’ensemble de sa nouvelle tenue, les vêtements acquis le matin et sa nouvelle armure. Il a fière allure, après quoi il va chez l’artisan archer. Pendant quelques heures, il s’entraîne au maniement de l’arc court. Il apprend à dégainer ses flèches depuis sa main de tir pour pouvoir attaquer en rafale et en se déplaçant, teste ses limites et acquiert beaucoup de connaissances sur cet art qui lui était étranger il y a encore quelques heures. Il finit par obtenir l’approbation du maître archer, qui lui recommande un entraînement quotidien et lui fournit un arc court de bonne qualité, un carquois et une poignée de flèches. Il s’équipe et quitte le domaine pour retourner à Langekan, en chemin, il retrouve Layla qui semble ennuyée, quand il l’interpelle elle ne le reconnaît pas tout de suite, mais dès qu’elle l’identifie, elle le rejoint et lui sourit : « Tu es si beau, ça te va comme un gant ! » Derreck la remercie pour le compliment et s’inquiète :
-Tout va bien avec Catlyn ? » Layla l’attrape par le bras et se colle à lui, ils marchent ainsi sur le chemin menant à la cité. Elle répond avec douceur :
-Oui, Cat et moi ça remonte à… » Elle soupire bruyament puis continue sans terminer sa phrase : « On se dispute souvent mais on n’est pas vraiment fâchées. Il faut que je lui rappelle de temps à autre de me laisser vivre ma vie.
-Elle a l’air de vraiment tenir à toi » Layla opine du chef :
-On a vécu ensemble la majeure partie de notre vie. Pas sous le même toit, mais on était tout le temps bras dessus bras dessous, si bien que les gens pensaient qu’on étaient sœurs. » Derreck soupire :
-Vous veillez l’une sur l’autre. Vous avez de la chance.
-C’est vrai, mais parfois elle oublie que nous ne sommes plus des enfants. » Elle s’humecte les lèvres et minaude : « D’ailleurs à ce sujet… On va chez moi ? » Derreck la sent se presser contre lui et son désir s’éveille. Il a terriblement envie de lui faire l’amour, mais il sait qu’il n’en a pas le temps. Il l’embrasse et lui murmure :
-Layla… Je te jure que j’en meurs d’envie… mais je dois… Il faut que je rentre… Demain je dois partir pour les Aidrales, et il faut que je sois en forme... » Layla le regarde avec tristesse avant de sourire et de lui déposer un léger baiser sur les lèvres :
-Et dire que Cat pensait que tu étais un pervers… Elle a tout faux. » Derreck serre les dents et avec embarras avoue :
-Hé bien… Rien que d’avoir imaginer venir chez toi j’ai... » Il lance un regard honteux à son entrejambe où une bosse s’est formée. Layla pouffe de rire et susurre : « On n’a peut-être pas besoin d’aller chez moi... » Ils n’ont pas encore atteint Langekan, et Derreck aperçoit un sous-bois touffu dans lequel ils pourraient se dissimuler. Sans un mot ils s’y rendent en vérifiant que personne ne les voit, puis ils se laissent aller à leur passion. Ils s’embrassent, se caressent puis se déshabillent. Il faut un peu de temps au jeune homme pour retirer son armure. Puis il allonge Layla et commence à utiliser sa langue sur sa fente. Complètement excitée, elle lui murmure : « Attends... » et se tortille pour glisser à l’envers sous lui. Ils se retrouvent à se satisfaire mutuellement avec leurs bouches. Derreck sent les lèvres de la ménestrelle sur son gland et il suce son clitoris. Leurs gémissements de plaisir sont étouffés par le sexe de leur partenaire. Ils s’affrontent dans ce duel lubrique pour savoir qui atteindra l’orgasme en premier. Finalement Layla jouit rapidement, après quoi elle aide Derreck à se mettre sur le dos et continue sa fellation. Lorsqu’elle voit qu’il se retient, elle le chevauche, écarte les jambes et s’empale sur son membre érigé. Alors qu’elle monte et descend, ses cris se font de plus en plus bruyants. Derreck l’embrasse et l’enlace pour la faire taire, puis ils basculent et ondulent l’un contre l’autre. Entre deux baisers ils se murmurent : « Je t’aime... » et se caressent avec une passion furieuse. Puis le jeune homme concentre toutes les fibres de son corps pour ne pas libérer d’Élixir de Yag avec sa semence au moment de jouir. Layla est secoué par un nouvel orgasme alors qu'il se retire d’elle et crache sa semence dans les fourrés, elle ne joue pas avec ou ne cherche pas à lécher le liquide comme si il s’agissait d’un nectar divin, ce qui rassure Derreck. Elle vient se blottir contre lui et murmure : « C’était parfait… Tu es certain de ne pas vouloir venir chez moi ?
-Layla... » Il l’embrasse : « Je dois le faire. Je n’ai pas le choix… » Elle semble triste et demande :
-Tu pars pour combien de temps ?…
-Au moins deux semaines… peut-être plus… J’ai encore quelques détails à régler avant de prendre la route demain matin. » Il caresse les cheveux auburn de Layla et demande : « On se retrouvera à mon retour ? » Elle s’allonge contre lui et soupire :
-Tu n’auras qu’à passer au foyer de la guilde… Si je n’y suis pas, laisse-moi un message et on s’arrangera. » Derreck lui embrasse le front. Ils restent ainsi un moment, paisibles et simplement heureux. Puis la lumière du soleil décline, ils se rhabillent et reprennent le chemin de Langekan. Au moment de se séparer, Derreck ne parvient pas à lâcher la main de Layla. Elle patiente, s’approche de lui, ils s’embrassent et enfin, le jeune homme se résigne. Il la regarde partir et regrette immédiatement de l’avoir laissé faire. En rentrant au temple, il passe au 12 Rue de l’Horizon, aucun message d’Eden. Il réalise alors qu’elle pourrait l’inviter, et qu’il lui serait impossible de répondre. Il rentre au temple, explique son problème à Dokkrus, et ensemble ils rédigent une lettre à dame Redman, lui expliquant que Derreck devait s’absenter de Langekan pour quelques semaines, mais qu’il lui transmettrait un nouveau message dès son retour. Le vieillard se propose pour aller poster le message dans la boîte aux lettres du 12 Rue de l’Horizon. Derreck vérifie ses derniers préparatifs pour le voyage. Passe en revue les informations concernant les Aidrales et le mausolée de Lucas Rosach. Puis il dit au revoir à Dokkrus, va se coucher et demande au temple de le réveiller aux aurores.
Le lendemain, les torches pourpres et rouges s’allument dans sa chambre. Il enfile ses vêtements, son armure et s’équipe de son arme. Il va récupérer son sac à dos dans la cuisine. Vérifie encore une fois que rien ne manque. Il cache sa bourse de pièces d’argent dans sa veste et réalise : il est prêt, il doit partir. Son cœur est pétri d’angoisse, il est presque décidé à abandonner. Mais la vision de Yag lui revient, et de l’engagement qu’il a pris auprès du dieu sombre. Il ne lui est pas possible d’abandonner. Il quitte donc le temple et se dirige vers la porte ouest. Il n’y a pas grand monde dans les rues de Langekan, et quand il passe le poste de garde, il n’y a même pas la queue à l’entré de la cité. Il marche quelques temps, puis se retourne. Il admire les murailles de la ville, et comprend que désormais cet endroit est son foyer. Il faut que je revienne… Coûte que coûte... Il sursaute quand on lui dit : « Tu es bien sinistre pour quelqu’un qui devait absolument partir. » Il se retourne et Catlyn lui sourit, Layla est à ses côtés, embarrassée et en colère. La barde bredouille :
-Je… J’avais prévu de te suivre pour t’accompagner… » Elle fronce les sourcils et assassine du regard son amie roublarde : « Cat m’a filé une fois de plus… et… enfin... » Derreck leur sourit, son cœur soulagé :
-Je suis content que vous soyez là… » Il s’approche de Layla, lui caresse la joue et murmure les yeux humides : « Merci... » Ils restent ainsi à se noyer dans le regard l’un de l’autre. Catlyn pousse un soupir agacé :
-Bon ? On y va ? » Layla et Derreck sursautent, hochent la tête, s’attrapent la main et suivent la route menant aux Aidrales.
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