Catlyn précise : « Layla n’en démord pas.

-De quoi ? » Lui demande Derreck au milieu du vacarme du pub de la Corne Aromatique. Elle réplique :

-De toi ! Tête de nœud. Elle ne parvient pas à laisser tomber. Elle te cherche toujours. » Le cœur du jeune homme se serre, et il est sur le point de l’interroger plus avant. Mais la roublarde ajoute : « Allons dans un endroit plus calme. » Derreck paye sa pinte et emboîte le pas à Catlyn. Ils marchent quelques instants, puis elle s’arrête, vérifie qu’ils ne sont pas suivis et repart. Ils finissent par arriver près d’un entrepôt, la roublarde le guide jusqu’à une entrée de service et monte un escalier. Là elle crochète la serrure et, une fois la porte ouverte, elle lui fait signe d’entrer. Une fois à l’intérieur Derreck découvre un bureau administratif. Il n’y a pas un chat et l’endroit est couvert de poussière, il ne semble pas avoir servi depuis un bon moment. Il chuchote : « Où est-ce qu’on... » Il est interrompu quand Catlyn l’embrasse à pleine bouche en poussant un gémissement rauque. Derreck répond à son étreinte et enfin la roublarde le libère ppour murmurer : « J’ai cru que tu m’avais abandonnée... » Il remarque qu’elle a les larmes aux yeux. Il les sèche et répond tendrement :

-Je suis désolé... » Il soulève sa chemise et lui montre l’Aethog : « … l’implantation de cette chose m’a mis hors course pendant un mois et il m’a fallu trois semaines pour récupérer... » Elle caresse la gemme et répond :

-Peu importe, tu es là. Nous nous sommes retrouvés c’est ce qui compte. » Il hoche la tête et l’embrasse à nouveau. Il caresse les cheveux de la roublarde, nouvellement mi-longs. Il se recule et joue un peu avec. Elle rougit et lui demande : « Ça te plaît ? » Il hoche la tête, elle ajoute : « Je les ai laissés pousser juste pour toi… je me suis dis que... » Elle devient rouge comme une tomate et détourne le regard. Derreck a soudain envie de lui faire l’amour. Il l’agrippe et lui saute au cou. La roublarde rit doucement et pousse des soupirs rauques avant de lui susurrer : « J’en crève d’envie aussi… mais… il faut s’occuper de Lilou... » Il cesse et demande :

-Qu’est-ce qu’elle a fait ? » Avec une expression douloureuse Catlyn lui explique :

-Comme prévu, quand nous nous sommes réveillées et que tu étais parti, elle a été anéantie. Je... » Elle avale sa salive avec difficulté : « Je ne l’avais jamais vu comme ça… Nous avons couru jusqu’à Langekan en cherchant tes traces, mais nous ne t’avons pas retrouvé.

-J’étais déjà chez moi... » Elle hoche la tête :

-Il a fallu que je la calme, elle était comme folle… J’ai eu toutes les peines du monde à lui faire, ne serait-ce qu’envisager la possibilité que tu sois un salaud. Elle voulait lancer toute la guilde à tes trousses, là encore j’ai du faire preuve de beaucoup de persuasion, nous avons donc sollicité quelques aventuriers qui t’ont cherché discrètement pendant des semaines sans succès. Sous prétexte que tu risquais de fuir Langekan si tu te sentais menacé. Je penses qu’aujourd’hui tu ne crains pas grand-chose, la plupart se sont découragés ou ont oublié. » Derreck approuve, Catlyn devient sérieuse : « Elle a ensuite été voir un nécromancien, là ça s’est gâté. Le mage des morts a écouté son histoire, et a supposé que tu étais un mort-vivant, ramené par une sombre sorcellerie. Mais quand nous avons expliqué qui tu étais, et que Layla a même avoué avoir couché avec toi, cette hypothèse est tombée à l’eau. Mais ils se sont mis en tête que tu avais peut-être été maudit, et que si tu n’étais pas exorcisé, tu serais poursuivi toute ta vie. Depuis, elle n’a pas cessé de te chercher, elle est morte d’inquiétude pour toi… Elle est persuadée que tu t’es enfui pour la protéger ! » Derreck soupire, il réfléchit et marmonne :

-Elle n’a pas complètement tort mais…

-Pas pour les raisons qu’elle imagine... » Il approuve. Elle lui dit : « Tu dois la voir. » Il fait non de la tête :

-Pour lui dire quoi ? » Catlyn s’emporte :

-Peu importe ! Ce que tu veux ! Du moment qu’elle se calme ! J’ai passé des semaines à la consoler et à tenter de la rassurer ! » Derreck est à deux doigts de pleurer. Il inspire à fond et murmure :

-Trouvons une solution. Qu’est-ce que je peux faire ? Si je retourne auprès d’elle, elle voudra encore moins me laisser partir.

-Reste avec elle dans ce cas.

-Non ! Il ne manquerait plus qu’un de mes dons se manifeste quand je suis avec elle, et elle deviendrait une dépravée. » Catlyn pouffe de rire :

-Elle est déjà bien dévergondée.

-Oui mais pas encore addict au plaisir. Regarde-toi... » Catlyn se met à rougir, Derreck enchaîne : « Je parie que tu ne passes pas une journée sans songer à baiser avec quelqu’un. » La roublarde boude timidement :

-Plus avec toi qu’avec n’importe qui d’autre... » Derreck sent son désir s’embraser et doit prendre de longues inspirations pour ne pas se jeter sur Catlyn. Il ajoute :

-Je ne veux pas ruiner sa vie comme ça. Je tiens trop à elle. » Catlyn soupire :

-Mais sa vie est déjà malmenée. Tu ne pourrais pas utiliser ta voix ?

-Le Verbe de Yag ? » Elle hausse les épaules :

-Si c’est le nom que tu lui donnes. Tu ne peux pas la forcer à t’oublier ? » Derreck fronce les sourcils, puis ouvre de grands yeux ronds :

-Il faut qu’on fasse des essais... » Il se gratte le menton : « Mais, si ça ne fonctionne pas, que faisons nous ? » Catlyn s’approche de lui et colle sa poitrine contre la sienne :

-Tant pis… Nous lui expliquerons tout… Elle nous détestera et ne voudra plus nous voir. Notre problème sera résolu.

-Et nous en aurons d’autres sur les bras, tels qu’une horde d’aventuriers à nos trousses. Non c’est trop risqué. » Catlyn s’emporte à nouveau :

-Nous ne pouvons pas la laisser comme ça !

-Je suis d’accord, mais nous devons nous préparer au pire avant de la confronter. Et de mon point de vue le plus mauvais scénario serait de la forcer à se joindre à nous. » La roublarde se tortille sur place :

-Si on se retrouve tous les trois… ce sera fantastique... » Elle soulève sa chemise et caresse son nombril. Derreck sent à nouveau son membre se dresser tandis qu’il s’imagine dans les bras de la roublarde et de la ménestrelle. Il chasse ses pensées et rétorque :

-L’idée est alléchante certes, et si Layla le désire vraiment, alors je la laisserais faire. Mais seulement en dernier recours ! » L’image de Dokkrus lui revient en tête : « Et pas avant de m’être assuré qu’elle ne risque rien en le faisant. » Il attrape la main de Catlyn et lui chuchote tout bas : « Durant ma convalescence, j’ai été en contact avec le dieu sombre de la Dépravation. Il m’a mis en garde contre l’homme qui m’a hébergé dans le temple et me guide depuis le début. » La roublarde fronce les sourcils :

-Qu’à-t-il dit ?

-Il n’a pas été spécifique, il l’a insulté de cafard et m’a seulement donné un avertissement. Mais plus j’y pense, plus je réalise que Dokkrus a été très secret avec moi. Je n’ai pas accès à toutes les parties du temple. » Il énumère sur ses doigts : « Certaines caves, une étagère entière de la bibliothèque et... » Il réalise soudain : « … sa chambre ! Je crois qu’il me cache des choses, et il ne me donne jamais toutes les informations concernant ses plans. » Il ajoute : « Je vais avoir besoin de ton aide. » La roublarde approuve :

-Comment ? » Derreck l’enlace et la colle contre lui, elle rougit et il lui susurre :

-Tu vas m’ouvrir les portes que Dokkrus garde fermées. Avant que nous ne te convertissions et qu’il puisse avoir une emprise sur toi. » Catlyn opine du chef et l’embrasse. Derreck lui souffle : « Retrouvons-nous ici, demain... » Il se souvient qu’il doit aller voir Eden le lendemain et se corrige : « Non, dans deux jours. Au milieu de la nuit, quand tout le monde dormira. » Catlyn approuve en lui léchant le cou. Derreck s’embrase, il lui attrape le menton et lui murmure : « Cet endroit est tranquille ? » Elle sourit et se pourlèche les lèvres. Derreck gronde : « Que dirais-tu de nous lâcher ? » Les yeux de Catlyn s’illuminent de désir et elle répond dans un souffle rauque :

-Prends moi... » Derreck l’embrasse à pleine bouche et l’intoxique de Souffle, elle se met à gémir à mesure que leur langues dansent, jusqu’à ce qu’elle tremble, secouée par un premier orgasme. Derreck commence à la déshabiller, et susurre : « Jolie tenue. » Elle répond en minaudant :

-Je voulais être plus… désirable… si tu savais comment les autres aventuriers me dévorent du regard à la guilde… » Derreck commence à masser les seins de Catlyn et lui mordille l’oreille en murmurant :

-Je parie que tu aimes ça… » Elle pousse un petit cri et rétorque :

-J’adore ça ! » Il se met à lui sucer les tétons et elle gémit en tremblant, atteignant un nouvel orgasme. Derreck déboutonne le pantalon de la roublarde et glisse ses doigts dans la culotte de sa partenaire. Elle est déjà trempée et devient frénétique quand il la caresse. Elle s’extirpe de ses vêtements, se dénude complètement, et le temps d’y parvenir elle jouit à nouveau. Cette fois elle baisse les chausses de Derreck et s’attaque à lécher et sucer son sexe durci. Il est secoué par des piques de plaisir et sent monter un orgasme. Il murmure : « Je viens… » et éjacule dans la bouche de Catlyn. Il mêle de l’Élixir à sa semence et la roublarde l’engloutit en jouissant. Derreck la relève, l’attrape par les jambes et la couche sur le bureau avant de la pénétrer. Ils forniquent comme des animaux, Catlyn jouit trois fois, et Derreck l’emplit de foutre. Après quoi elle se retourne, écarte ses fesses, dévoilant son anus, puis elle remue son postérieur de manière provocatrice en minaudant : « Dis… tu ne voudrais pas me prendre par là... » Derreck la pénètre lentement, bien conscient que sa partenaire n’est pas encore habituée à la sodomie. Lorsque son chibre est entièrement enfoncé dans le fondement de Catlyn, cette dernière pousse un râle rauque et couine : « Oui… juste là... » Derreck imprime un rythme doux dans ses déhanchés et commence à caresser le clitoris de Catlyn. Cette dernière se pince les tétons et grogne : « Vas-y plus fort... » Derreck l’agrippe par une épaule et intensifie ses coups de reins, provoquant un orgasme chez la roublarde. Elle se met à trembler et tente de se dégager, Derreck la plaque contre le bureau et caresse ses cheveux, embrasse son oreille avant de lui susurrer : « Oh non… tu ne vas pas t’en tirer aussi facilement... » Elle s’étrangle en inspirant quand il l’encule à nouveau avec force. Elle tente d’échapper à la pénétration, mais Derreck ne lui laisse aucune chance en l’enserrant au niveau du cou. Elle jouit de plus en plus, jusqu’à atteindre un orgasme à chaque fois que la bite de Derreck entre entièrement en elle. Il l’entend gémir : « Attends… je… vais… perdre… la tête... » entre chacune de ses inspirations. Puis elle se met à vagir et mugir, abrutie par le plaisir. Elle tire la langue en essayant de reprendre son souffle et bave abondamment sur le bureau. Derreck atteint sa limite et éjacule en elle. Il ne lui injecte aucune goutte d’Élixir, mais la roublarde jouit tout de même en poussant un cri de douce agonie. Ses jambes perdent toute force, elle tombe et entraîne Derreck avec elle. Il gisent ainsi dans les bras l’un de l’autre, calmant leur respiration avant de se relever et de secouer la poussière qui couvre leur corps, lorsque celle-ci n’est pas collée dans leur sueur. Ils s’embrassent affectueusement avant de se rhabiller, puis Derreck lui murmure : « À dans deux jours... » Elle hoche la tête. Ils ressortent, Catlyn referme le verrou de la porte et ils se séparent dans les ténèbres de la nuit. Derreck retourne au temple et ne trouve personne, il ne cherche pas à réveiller qui que ce soit et va se coucher. Il songe à sa discussion avec la roublarde, au sujet de Layla. Plus il y réfléchit, et plus il se dit qu’il va devoir utiliser le Verbe pour lui ordonner de l’oublier. Il va devoir tester les limites de ce don avec Catlyn avant de tenter quoi que ce soit avec la ménestrelle. L’idée de l’avoir fait souffrir aussi longtemps lui tord les boyaux et il s’endort plein d’angoisse.

 Le lendemain sa journée se déroule sans problème. Il se lave le matin, fait ses exercices, travaille sa lecture et son écriture. Dokkrus vient le trouver en milieu d’après-midi et lui confie une liste d’objets à réclamer à Dame Redman. Le jeune homme déclare qu’il s’en chargera et reprend son activité, laissant croire au vieil homme qu’il lui voue une confiance aveugle. Après quoi il se rend dans sa chambre et inspecte la note de Dokkrus. Il y a seulement quelques objets inscrits dessus : une bague en argent, des outils de gravures, un onyx ou de la poussière de cette pierre précieuse et enfin des baguettes en bois d’ébène. Rien de bien rare, mais pas non plus très commun. De plus l’ensemble des objets semble destiné à lui créer l’anneau de dissimulation dont le vieil homme a parlé. Rien de suspect en apparence, mais Derreck ne baisse pas pour autant sa garde. Il termine ses tâches de la journée et quitte le temple quand le soleil décline au dessus de la ville. Il traverse Langekan et rejoint le 12 rue de l’Horizon, il passe par la porte arrière et entre avant de la refermer après son passage. Eden sort de la cuisine et l’accueille avec un grand sourire. Elle est toujours aussi belle et sensuelle, ses cheveux longs noirs lissés, son visage légèrement maquillé et son corps sublime. Elle porte une robe de nuit légère et presque transparente, laissant voir des sous vêtements chics : « Derreck ! » S’exclame-t-elle en s’approchant, elle se fige un instant quand elle découvre son aspect aminci, presque malingre. Elle vient à lui et caresse son visage, inquiète : « Que t’est-il arrivé ? » Il attrape doucement ses mains et la rassure :

-Une mauvaise passe, je m’en remets doucement. Vous n’avez pas à vous en faire. » Elle l’enlace et l’embrasse avant de murmurer :

-Je penses que tu peux me tutoyer à présent… Tu m’as manqué... » Leur langues s’entremêlent et Derreck sent poindre son désir, ils se séparent et elle l’invite à le suivre. Ils s’installent dans le salon, comme la dernière fois. Elle lui présente une planche de victuailles et les lui décrit. Il y a des dattes importées des Étendues de Faraah, des gâteaux salés de la Péninsule d’Argantael et de la viande de boeuf séchée et épicée de Tor Lagos. Le tout arrosé d’un peu de vin du domaine d’Eden dans les Îles d’Aflaria. Derreck se régale et s’amuse, car sa compagne portent les aliment à sa bouche et l’embrasse ensuite pour le nourrir, comme une mère oiseau donnant la becquée à son petit. Ils sont allongés l’un en face de l’autre et durant leur jeu, Eden lui explique que depuis leur dernière rencontre, ses affaires sont florissantes : « Le commerce se porte à merveille, tous les jours j’ai des personnes qui viennent me voir pour nouer un partenariat et utiliser les ressources du clan Redman pour acheminer leurs marchandises. » Elle soupire : « Mais cette réussite a un revers… Les riches hommes de Langekan sont tous à ma suite pour me courtiser… On dirait une nuée de mouches attirée par un pot de miel… Ils n’essayent même plus de cacher leurs intentions… » Derreck glisse une main sous la robe de nuit d’Eden et lui caresse doucement la jambe alors qu’elle continue : « Il y a des jours où c’est vraiment fatiguant… Devoir faire semblant… Sourire et rester polie. » Derreck vient se blottir contre elle et l’embrasse dans le cou :

-Si ces pauvres mouches savaient qu’un ours se sert allègrement dans ce pot de miel qu’ils convoitent tant. » Eden se met à rire tandis qu’il s’allonge sur elle et détache sa robe de chambre. Elle soupire d’un air triste :

-Si seulement je pouvais me débarrasser d’eux et te garder auprès de moi... » Derreck l’embrasse puis descend ses lèvres au niveau de sa poitrine et extirpe un de ses tétons de son soutien-gorge. Il le lèche et le suce en murmurant :

-Oublions-les. Oublions tout… » Elle gémit de plaisir, se tortille lentement et sourit en soufflant :

-Oui... » Avant d’enfin se laisser aller. Il la caresse, la darde de sa langue et la fait frémir de désir. Il s’imagine déjà baiser avec elle, mais son cœur ne s’emballe pas. Il veut autre chose qu’une simple coucherie. Il revient vers elle et utilise le Verbe pour lui demander :

-Réponds-moi sans détour et sans mentir. Quel est ton fantasme le plus fou ? » Eden ferme les yeux tandis qu’il lèche son cou et elle déclare :

-Je rêve de me faire sauter au milieu d’une salle de bal… Devant l’ensemble de mes soupirants et de mes partenaires commerciaux. » Elle sursaute, son visage se fige dans une expression de surprise horrifiée et elle panique : « Qu’est-ce que ? Non… C’est faux je... » Derreck l’embrasse pour la faire taire et l’asphyxie de son Souffle. Il lui demande :

-Tu aimerais qu’on nous regarde en train de copuler ? » Elle se met à trembler :

-Oui, rien que d’imaginer la tête que feraient les gens en découvrant que j'aime forniquer... » Elle pousse un gémissement de plaisir. Puis elle revient à nouveau à elle et se couvre le visage : « Par les dieux mais qu’est-ce que je raconte ? » Derreck a soudain une idée brillante. Il la déshabille et l’oblige à se relever. Toujours à l’aide de sa voix irrésistible, il lui intime de ne pas bouger et demande : « Tu n’as rien pour dissimuler ton visage ? » Elle se crispe avant de répondre :

-J’ai un masque rangé dans le vestibule. Un demi-loup que j’utilise pour venir ici. » Derreck approuve, il va le chercher, puis ramène sa cape. Il l’habille, lui attache les cheveux et la couvre, elle est méconnaissable et sa nudité est dissimulée tant qu’elle ne bouge pas. Il sourit et murmure : « Nous allons jouer à un jeu. » Il utilise le Verbe : « Nous allons sortir nous promener. » Eden sursaute et bredouille :

-Quoi ?… Comme ça ? Tu n’es pas sérieux... » Derreck l’interrompt :

-Nous allons marcher un moment, et tu décideras du lieu où nous nous arrêterons. Là, nous essayerons de nous faire jouir mutuellement. Si tu parviens à me faire éjaculer, nous revenons ici. Si je parviens à t’amener à l’orgasme, nous reprenons notre marche, et je décide de notre arrêt suivant. » Eden se met à respirer avec difficulté et transpire :

-Nous ne pouvons pas faire ça… Des gens vont nous voir…

-N’est-ce pas ce que tu souhaites ?

-Si nous sommes découverts, mon nom, ma réputation et mes affaires seront ruinées… » Il l’agrippe doucement par les épaules et l’amène devant un miroir :

-Dis-moi… à moins que tu le cries sur les toits, qui ira croire que cette personne... » Il désigne son reflet dans la glace : « ...est Eden Redman, la dirigeante du clan marchand le plus prospère de la ville ? » Il écarte un pan de sa cape, révélant son corps nu : « Moi tout ce que je vois, c’est une dépravée qui aime se balader nue et qu’on la regarde. » Elle réplique :

-C’est faux… je… Ah ! » Un petit cri de surprise lui échappe quand Derreck caresse sa fente sans prévenir. Il retire ses doigts couvert d’un liquide collant et lubrifiant et les met sous le nez d’Eden :

-Tu disais ? » La noble devient rouge écarlate et se tait. Il reprend son explication avec le Verbe : « Tu ne pourras pas me mentir quand tu jouiras, quoi qu’il arrive tu ne pourras pas te défiler et rentrer, sauf si tu parviens à me faire éjaculer ou si je t’y autorise. Est-ce bien clair ? » Eden se tortille et marmonne timidement :

-Oui... » Derreck lui ordonne alors :

-Sortons par derrière, tu choisis la direction et le premier endroit où nous nous arrêterons. »