Chapitre 24 : Mariage sous surveillance
J'avais fait ajouter Trent à la liste des invités du mariage de Bia. Celle-ci était ravie de me voir accompagnée surtout qu'en échange de cette faveur je devais l'aider à finir le plan de table de la noce. Cauchemar sans nom qui nous fit nous arracher les cheveux et perdre des heures de sommeil. Finalement le jour J arriva et tout était prêt. Les fleurs, la salle, les tables, les pompons sur les voitures et les nœuds fuchsia au bout des rangées de l'église, tout était en place. J'étais allée de bonne heure retrouver la mariée afin de l'aider dans son habillage. La coiffeuse et la maquilleuse devaient arriver peu de temps après moi. J'avais pris au Starbucks du coin un petit déjeuner digne de ce nom. Les arômes achevèrent de sortir la fiancée de sa léthargie.
Tout s'enchaîna rapidement et sans que nous ne nous rendîmes compte, nous nous trouvions derrière la porte de l'église derrière laquelle deux cent personnes et surtout le futur marié attendait. J'avais aperçu au coin de la rue plusieurs motards, je savais que Trent avait placé du monde afin de s'assurer que Mike ne vint pas gâcher la fête. J'entrai avant la mariée accompagnée de l'un des témoins du marié. Je vis Trent qui affichait un sourire sexy et un regard gourmand. Je savais que la robe allait lui plaire, près du corps et très fluide, le tissu ne pouvait admettre de porter des sous-vêtements. J'étais donc nue en dessous et mes formes étaient délicieusement soulignées. Ses yeux caressant ma silhouette me firent frissonner et mon excitation apparut, faisant pointer mes tétons sous la robe soyeuse. Il fallait que je me calme, cela devenait indécent pour le plus grand plaisir de mon amant. Je ris doucement quand il se renfrogna, voyant que celui qui m'accompagnait profitait aussi du spectacle.
Quand je pris place près de l'autel et que je me retournais pour admirer l'entrée majestueuse de mon amie, je fus surprise de voir Clover sur l'une des rangées du fond, légèrement cachée par l'un des piliers de l'édifice. Je perdis mon sourire, je regardais Trent qui me regardait et lui fit signe de regarder au fond. Il suivit mon regard et comprit mon changement soudain d'humeur. Il me fit comprendre qu'il gérait la situation et que je devais me concentrer sur Bia. Je me fis la remarque que nous étions passés maître en matière de conversation silencieuse. Je le vis envoyer un message sur son portable sous l'œil réprobateur de Tatie Marty, la sœur de la mère de la mariée. Je ne m'occupais plus de la jeune femme au fond de l'église et regardais émue ma meilleure amie s'avancer et attraper la main de son amoureux. La cérémonie se déroula sans encombre et nous sortîmes avant les jeunes mariés pour les honorer comme il se devait. Je ne revis pas Clover ni dans l'église ni sur le parvis. Trent me rejoignit dès que cela fut possible. Il m'attrapa par la taille et m'embrassa la tempe en me serrant contre lui. Son geste affectueux me réchauffa. Je voulus lui demander pour Clover, mais il m'interrompit :
- Pas maintenant, Chaton. Profitons du mariage nous verrons plus tard. Tout est sous contrôle.
J'acquiesçai alors et nous filâmes pour la suite des festivités. Je vous passe les détails du repas, je retiendrais seulement les caresses osées de mon amant, ses regards lourds de sens et ses baisers volés. Je jouais mon rôle auprès de la mariée avec sérieux, quand enfin les mariés partirent pour prendre l'avion, les menant à leur destination de lune de miel. Je pus alors me concentrer sur mon bourreau qui m'avait chauffée toute la journée. Je l'invitais d'abord à danser en souvenir de notre première danse lascive quelques semaines auparavant. Je n'eus pas vraiment besoin de l'allumer puisque, à peine collée à son corps, je pus sentir la force de son désir contre mon ventre.
- Cette robe est une torture, me susurra-t-il à l'oreille, je rêve de te l'arracher depuis que je t'ai vue à l'église.
Je ris plaquant davantage mes seins contre son buste. Mes seins étaient tendus sous le frottement du tissu soyeux. Il m'embrassa langoureusement, sa main descendit sensuellement le long de mes courbes et s'installa sur mon fessier. La chaleur augmenta soudainement, mon cœur s'affola, j'en voulais plus. Harry passa près de nous et nous souffla d'aller prendre une chambre, que nous heurtions les petites vieilles coincées du cul. Je ris à sa remarque, et lui fis un clin d'œil avant de tirer mon amant par la main et le guider vers la suite où nous avions préparé la mariée des heures plus tôt. Nous n'arrivâmes pas à la porte de la chambre que mon écossais glissa une main sous ma robe et vérifia l'humidité entre mes jambes. Il me caressa tout en m'embrassant avalant ainsi les gémissements que je laissais échapper. Je le caressai par-dessus son pantalon, quand je perdis totalement la tête. J'ouvris son vêtement libérant sa queue dure et prête pour moi. Il me donna un préservatif qu'il avait dans ses poches. Il me souleva après que je l'ai couvert et m'empala sur son membre dressé.
- Je ne pouvais plus attendre. Tu me rends fou.
- Baise-moi, chéri. Je veux te sentir fort, plus fort.
J'eus à peine terminé ma phrase qu'il redoubla d'ardeur. Nous baisions, c'était brutal, fort, intense. En un rien de temps, je vis des étoiles. Son pouce se faufila pour appuyer sur mon clitoris et me faire décoller en même temps que lui.
- Je t'aime !
Cela m'avait échappé. C'était comme un cri du cœur que j'avais laissé s'évader. Il sourit et m'embrassa à me faire perdre la tête, enfin je ne l'avais pas encore récupérée à ce moment-là.
- Moi aussi, Chaton, je suis fou de toi.
Nos fronts l'un contre l'autre nous profitions de ce moment de complicité et d'intimité. Il déposa un baiser chaste sur mes lèvres avant de me faire descendre et me réajusta.
- Viens on va se rafraîchir dans la suite, histoire que je n'ai pas récupéré le pass pour rien.
Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ouvris la porte en découvrant que la suite était déjà bien occupée.
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