Ma Mère

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Il n’y a que dans ton corps, ma mère, que je me sens vivante.

J’aime sentir l’air frais sur mon visage, comme le souffle profond de l’univers.

J’aime quand l’eau de source me glace les veines, comme une jouissance soudaine.

J’aime quand mes yeux se plissent devant l’éblouissement du soleil, comme s’il me traversait dans sa chaleur immense.

J’aime sentir la pluie ruisseler sur mon corps, comme une douce caresse.

J’aime sursauter lorsque le tonnerre gronde, je vis, je suis bien et si petite face à ta grandeur.

J’aime le bruit, le goût, la chaleur, le froid, l’eau et tout ce qui t’est attrait car tu n’es que pureté.

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