Chapitre 10

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Lysabel regarda s’éloigner les deux chariots avec amertume et une pointe d’envie. Ils avaient Vertille, la mercenaire du Lion Rugissant et Eléna, l’archère de Vénéré, mais elle doutait que ça soit suffisant pour faire face à une bande de pillards telle qu’ils l’avaient affrontée. Autant les tapis colorés, au tissage niléen, du marchand Hassan ne devraient pas attiser les convoitises, autant les tonneaux de vin seraient vite vidés par les brigands.

— Toi, soucieuse ? s’amusa Kith en surgissant à ses côtés.

Elle secoua la tête, retenant un sourire. Le blondinet ne ratait pas une occasion pour venir discuter. Puis dans un souffle de vent, Io se posa auprès d’eux.

— Je n’aime pas ça, dit-il en fronçant les sourcils. Savoir Vertille seule pour les défendre…

— Il y a Eléna, objecta Kith.

Il balaya l’argument d’un geste de la main.

— C’est une archère. Elle aura peut-être le temps de décocher trois flèches mais une fois au corps à corps, elle est inutile.

— Tu peux les survoler, garder un œil, suggéra Lysabel.

— Aujourd’hui, oui, mais ils vont progresser de plus en plus… J’aurais dû convaincre Su d’aller avec eux. Mais le bois peut attendre, apparemment.

— Je sais que vous êtes quatre de la même compagnie, mais Zémus et Tiff ne quitteront pas le convoi.

Io serra les dents.

— C’est moi qui ait le plus d’expérience, je dois veiller sur elles.

Lysabel roula les yeux au ciel.

— C’est ça qui te tracasse ? Parce que ce sont des femmes, elles seraient incapables de se défendre sans toi ? La belle affaire.

— Tu n’y es pas du tout, protesta Io. Je sais qu’elles sont capables, même si elles ne sont pas massiliennes. Vertille a passé quelques temps chez les Guerrières de Perle, tu sais. Je suis presque sûr qu’elle aurait le dessus sur toi.

Lysabel posa la main sur son épée.

— Tu doutes que je sois capable de te battre ? Parce qu’on peut régler ça ici et maintenant.

— Tout doux ! s’interposa Kith en levant les mains. Vous avez vraiment le sang chaud, vous, les plumés.

— Ne nous appelle pas comme ça ! vocifèrent-ils à l’unisson.

Ce qui eut le mérite de faire sourire Kith.

— N’oublie pas que Zémus nous avait demandé de partir en éclaireurs, rappela-t-il à Lysabel. Abby nous attend.

— Et moi, je dois rester là à attendre ? questionna Io, bras croisés. J’ai mieux à faire que chercher du bois pour le feu !

— Oui, parce que tu pourras venir nous prévenir en cas d’attaque, si jamais vous aviez besoin de nous, expliqua Kith.

— D’accord, d’accord, maugréa Io. Je reste là. Ystrèle et Dimitri parlaient d’aller aider Etheniel dans ses réparations, si jamais.

— Il reste donc toi, Jamila et Roxx au camp principal, résuma Kith en énumérant sur ses doigts. Ce n’est pas beaucoup.

— On s’en sortira, t’inquiète pas.

Lysabel aurait aimé partager son assurance. Io était un vantard, mais il ne serait pas lieutenant chez le Lion Rugissant sans avoir fait ses preuves. Elle devait lui faire confiance.

— On y va ? la pressa Kith.

— Je te suis.

Elle passa au chariot pour y récupérer son sac, vérifia que sa gourde était pleine et ajouta quelques provisions – au cas où. Kith et Abby l’attendaient, eux aussi avec un sac. Bien, ils étaient prévoyants. Ils récupérèrent leurs chevaux et s’élancèrent sur la piste.

Lysabel menait le train. C’était elle qui avait repéré les lieux depuis le ciel, alors elle saurait où aller. Même si elle n’avait pas la même perspective. Ils rattrapèrent les chariots de Chasme et Hassan après quelques heures et les saluèrent.

Le ciel était clair, l’air vif, les sabots claquaient en rythme sur les pavés de la large chaussée. Bientôt ils arrivèrent au lieu qu’elle avait repéré. D’un geste, elle indiqua les arbres et fit bifurquer sa monture. Kith et Abby la suivirent, silencieux. Lysabel confia les rênes à Kith.

— Je vais prendre de la hauteur pour me repérer.

Elle bondit dans les airs, décrivit un cercle. Elle repéra les deux chariots de Hassan et Chasme, au loin, gagna la falaise et chercha l’endroit où elle avait vu les restes d’un feu. C’était bien là. Elle repéra Kith et Abby, leur fit signe, puis atterrit pour les attendre.

Quelques minutes plus tard, ils l’avaient rejointe. Ils attachèrent leurs chevaux et examinèrent les lieux de plus près.

— Quelques traces dans les buissons, rapporta Kith.

— Ici aussi, indiqua Abby, la main sur un tronc d’arbre balafré. Cette marque a été faite par une épée bien affûtée.

Kith pinça les lèvres.

— Et elle est fraiche.

— Mais s’agit-il des bandits que nous avons mis en déroute ou d’une autre bande ? demanda Lysabel.

— Bonne question.

Le blondinet était soucieux et elle le comprenait. Ils n’étaient que trois.

— Vérifions les alentours, proposa Abby.

Ils s’enfoncèrent à pieds dans la végétation, s’éloignant de la route. Là, rapidement, ils découvrirent les restes d’un campement.

— Eraïm, murmura Abby.

Une fosse remplie de cendres, une tenture accrochée dans les rochers, que Lysabel poussa de la pointe de l’épée. La cavité qu’elle cachait était vide, mais au moins une personne aurait pu s’y blottir. L’herbe était aplatie par le passage de nombreux pieds.

Bien trop pour eux.

— Ils sont partis vers la rivière.

Abby remonta la piste. Çà et là, Lysabel discernait des empreintes de sabots dans le sol ; des branches cassées sur les arbres qu’ils croisaient. Pour ces hauteurs, il fallait être à cheval. Ils arrivèrent à la rivière sans avoir croisé quiconque, mais avec un sentiment croissant d’insécurité.

Les berges étaient bordées de roseaux qui s’agitaient doucement. Une famille de canard descendait le courant, cancanant bruyamment.

Kith jura.

— Impossible ! La piste ne peut pas s’arrêter là !

Abby s’avança entre les roseaux, à la recherche d’une barque ou d’une quelconque trace d’une embarcation qui aurait pu leur permettre de traverser.

— Tu vois quelque chose ? demanda Lysabel.

— Rien ! répondit Abby, déçue. Juste…

Elle s’immobilisa, passa doucement la main dans son dos pour attraper sa lance. Lysabel se tendit. Où était la menace ?

Puis elle la vit. L’onde qui se modifiait, les roseaux qui oscillaient davantage que sous le simple effet du vent.

Il y avait quelque chose dans l’eau.

— Reviens, lança Kith d’une voix pressante.

Lysabel dégaina.

— Qu’est-ce que c’est ?

Abby poussa un cri et abattit sa lance. L’eau se teinta de rouge.

— Sur ta gauche !

Il y avait d’autres formes. Ce que Lysabel avait pris pour des rochers immobiles dans les roseaux étaient des bêtes aux mâchoires énormes. Sacrément rapides.

Abby reculait, pas après pas, maintenant les prédateurs à distance.

Kith et Lysabel s’étaient rapprochés, même si Lysabel avait reculé dès qu’elle avait posé le pied sur le sol spongieux. Hors de question d’être prise au piège à son tour. Les féroces mâchoires claquèrent et une étoile vint se ficher sur le dos de l’animal, sans paraitre le blesser.

— Une peau solide avec ça, marmonna Kith.

Abby continuait de frapper l’eau de gauche et de droite, faisant des moulinets avec sa lance tout en reculant, arrachant chaque fois ses pieds à la vase dans un bruit de succion.

— Allez, tu y es presque ! l’encouragea Kith.

Lysabel se pencha, prête à attraper Abby dès qu’elle serait à portée. Un pas, un autre pas…Kith et elle la saisirent chacun sous un bras et la tirèrent en arrière.

L’eau s’agita comme les prédateurs rebroussaient chemin. Donc ils n’attaquaient pas sur la terre ferme. Intéressant.

— C’était quoi, ça ? questionna Abby.

Elle s’efforçait de paraitre brave mais ses jambes tremblaient de l’effort accompli et ses doigts étaient crispés sur la hampe de son arme.

— Des alligators, je pense, dit Kith. Même si je ne pensais pas en trouver autant au nord.

— Eraïm me préserve de ces sales bestioles.

Lysabel approuva. Dire qu’elle était allée remplir sa gourde à la rivière le matin même, sans se méfier !

— Il faudra avertir les autres. Le danger ne vient pas que des humains.

— J’aurais quand même aimé les trouver, s’inquiéta Kith. Ils doivent avoir une planque dans le coin.

— Mais le soleil commence à descendre, indiqua Lysabel. Il nous faut rentrer.

S’ils avaient été Massiliens comme elle, ils auraient pu poursuivre leur exploration, mais elle était la seule à être pourvue d’ailes et à cheval, il leur faudrait l’après-midi pour rentrer.

— Pas de précipitation, rappela Kith. Mangeons d’abord un morceau.

— Près de la route, intervint Abby. Hors de question que je reste près de ces… choses.

— Alligators, dit Kith.

— Je me fiche de comment ça s’appelle.

— Tu en a blessé un, dit Lysabel.

— Ouais, heureusement que j’avais ma lance. Sales bêtes, répéta-t-elle.

Kith pouffa.

— Il parait que ça se mange. Ils en élèvent dans le sud de Niléa, je crois. Pour en faire des sacs avec leur cuir robuste. Ça te réconcilierait peut-être avec eux ?

— Ah, tu me vends du rêve, là.

Ils s’assirent sur les rochers et piochèrent dans leurs sacs. Du pain et du fromage dur, une pomme. Ce n’était pas grand-chose par rapport aux délices que Tiffany leur cuisinait chaque soir, mais ça suffirait à leur redonner de l’énergie. Lysabel rajouta une barre énergétique aux céréales et fruits séchés. Ils s’étaient étonnés les premiers soirs de la voir dévorer autant que Io. Les terrestres ne comprenaient pas toujours que les ailés avaient un métabolisme différents. Voler, ça demandait extrêmement d’énergie.

— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Kith tandis qu’elle terminait sa barre.

— On les avertit pour les alligators. Pour le reste... restons vigilants.

Lysabel approuva.

— On se partage les tours de garde, à deux ou trois, ça devrait le faire.

Ils remontèrent sur leurs chevaux et redescendirent la route à une allure tranquille. Le talus était raide par endroits et nombreux étaient les arbres qui parsemaient les plaines fleuries. Lysabel gérait l’arrière-garde, Kith la tête et Abby s’occupait des côtés. La visibilité était bonne et trois cavaliers ne représentaient pas un danger. Ils passèrent un virage et une mince colonne de fumée devint visible.

Lysabel fronça les sourcils. Ce n’était pas dans la direction du camp, pourtant elle avait un mauvais pressentiment. Les bandits auraient-ils trouvé une nouvelle cible ? Kith semblait partager ses préoccupations.

— Ce n’est pas bon signe… on accélère !

Les chevaux volaient sur les pavés et Lysabel s’assura d’être prête à dégainer. Un feu comme ça, ce n’était pas normal…

C’est après le deuxième virage qu’ils l’aperçurent. Un feu, énorme, si énorme qu’on se demandait pourquoi seule une mince colonne de fumée était visible. Puis le vent tourna et ils comprirent que c’était un effet d’optique. Deux chariots étaient en feu ; ceux de Chasme et Hassan, les marchands partis tôt ce matin et qu’ils avaient croisé sur la route. Ils se déployèrent, d’abord en quête des assaillants, puis des marchands. Lysabel ne se fit pas d’illusions ; pas de mouvement, pas d’appel à l’aide, pas de corps visible au sol…

Kith et Abby démontèrent, armes à la main, sur le qui-vive. Ils firent le tour des chariots, en vain. Les flammes étaient trop intenses pour leur permettre d’approcher. Lysabel en sentait l’écho dans ses veines. Son frère aurait su l’éteindre, lui. C’était l’héritier des phénix, c’était leur sang qui coulait dans ses veines. Sa sœur ainée avait hérité de leurs ailes, alors qu’elle, eh bien… elle avait les yeux violets comme les servants d’Eraïm, savait générer une flammèche, et à part la dispenser d’emporter un briquet lors de ses missions, ce Don ne lui servait véritablement à rien. Elle inspira lentement pour dissiper les échos de jalousie qui montaient en elle. C’était injuste mais c’était ainsi. Surielle comme Axel lui avaient expliqué tous les inconvénients qu’apportaient ces Dons. Ils avaient souffert à cause d’eux, avaient failli mourir plusieurs fois. Comment pouvaient-ils la trouver chanceuse ? Elle n’avait rien d’exceptionnel. Pas de Don, pas de talent, pas d’animal de compagnie extravagant.

— Tout va bien ? s’inquiéta Kith en se rapprochant d’elle.

Elle chassa les larmes qui perlaient à ses paupières.

— Des souvenirs, lâcha-t-elle. Peut-on éteindre le feu ?

Il la dévisagea avec curiosité, comme surpris qu’elle ne se propose pas. Savait-il, pour son pouvoir ? Elle le détestait, ne l’utilisait que lorsqu’elle n’avait pas le choix.

— Coupons quelques branches de sapins et essayons de l’étouffer, proposa Abby.

— Inutile, lança Kith. Tu arriverais à taper dans l’un des tonneaux avec ta lance ?

Pas bête. Le feu avait dû fragiliser les tonneaux, et avec un peu de chance, leur contenu éteindrait les flammes. Abby eut besoin de trois coups et le vin jaillit, douchant les flammes. Elle fit le tour du chariot, perçant les autres tonneaux, et bientôt, seules quelques flammèches subsistèrent. De l’autre chariot, il ne restait rien. Les tapis précieux avaient brûlés jusqu’à la trame. Le deuxième chariot s’écroula avec fracas et Kith s’approcha des débris.

— Pas de corps ? demanda Abby avec espoir.

Une forte chaleur émanait encore des cendres fumantes. Les bâches et les ridelles des chariots avaient disparu, engloutis par les flammes. C’était impossible qu’ils aient pu survivre.

— Je ne vois rien, dit enfin Kith. S’ils s’étaient réfugiés sous les chariots…

Il ne poursuivit pas. Les marchands n’auraient peut-être pas abandonné leurs marchandises pour sauver leur vie, mais leurs gardes les auraient raisonnés. Face à un adversaire plus nombreux, s’ils en avaient eu la possibilité, ils auraient fui. Sauf s’ils avaient été tués dès le départ.

— Les brigands ont pu les emmener avec eux, insista Abby.

— Mais pour quelle raison ?

— Pour quelle raison détruire sans rien voler ? dit Lysabel. Les tapis de cendres n’ont aucune valeur. Les tonneaux de vin étaient trop lourds. Et c’est au retour de la foire que leurs sacoches sont pleines d’or…

Ses deux compagnons s’étaient rembrunis. Ce mode opératoire n’avait rien de logique. Presque instinctivement, ils se tournèrent vers le sud-est. Vers le campement. Le campement qu’ils avaient laissé à Io, Roxx et Jamila.

— Ils nous ont séparés pour mieux nous nuire, murmura Kith. Les ordures !

— Mais pourquoi s’acharner ainsi ? dit Abby.

Lysabel était bien d’accord. Les bandits détroussaient, ils ne tuaient pas comme ça. Par accident, en se défendant, mais pas en première intention. Ils auraient pu aussi voler l’un des chariots, voire les deux. Attaquer sur plusieurs fronts, cela supposait une bande nombreuse et bien organisée. Rare, en ces temps de paix.

— Ils cherchaient quelque chose, dit Lysabel. Quelque chose qu’ils n’ont pas trouvé.

— Rentrons, fit Kith, soucieux. Vite. Ils sont peut-être déjà là-bas.

— Si ce n’est pas trop tard, marmonna Abby.

Lysabel résista à la tentation de s’envoler pour rejoindre le camp plus vite. Une épée de plus ne changerait rien face à une bande organisée, alors qu’à eux trois, ils seraient une force moins négligeable. Ils poussèrent leurs chevaux, avalant les kilomètres, rongés par l’inquiétude.

Il n’y avait que trois gardes, là-bas, même si Zémus et le reste des marchands savaient se battre. À part Josh, mais qui iraient s’attaquer à un Guérisseur qui ne possédait rien de valeur ?

Que cherchaient donc les brigands ? Lysabel repassa mentalement les possessions de chaque marchand. Zémus transportait essentiellement des outils et des provisions. Tiffany, la cuisinière, avait ses fourneaux, ses casseroles, les tonneaux d’eau potable et les réserves de nourriture pour qu’ils n’aient pas besoin de s’en soucier jusqu’à Poris. Su transportait des troncs d’arbre pour la construction d’un futur bâtiment et Lysabel ne pensait pas qu’on puisse chercher à dérober du bois. Soctoris possédait de nombreuses forêts, il n’y avait qu’à aller se servir. Etheniel était resté en arrière avec son essieu cassé, mais pareil, qui irait voler du matériel de forge alors qu’on trouvait des forgerons dans chaque village ? Gisèle transportait le grain et le fourrage nécessaire aux chevaux, au cas où ils ne trouvent pas une pâture suffisante durant leur trajet. Arthurio vendait plutôt de la camelote ; il était un véritable marchand itinérant, achetant ici et revendant là. Avait-il mis la main sur un bibelot ayant une réelle valeur ? Avait-il dérobé quelque chose ? Il y avait là matière à creuser et elle s’en assurerait dès que possible. Josh était un Guérisseur, ne transportait que des herbes médicinales. Aucune chance qu’il soit la cible de leurs agresseurs. Quant à Amanda, elle vendait des tissus et des pelotes de laine. De quoi se confectionner des manteaux et de chauds bonnets, mais en l’état, ça ne servait à rien.

Elle partagea ses pensées avec Kith et Abby. Eux aussi avaient réfléchi et étaient parvenus aux mêmes conclusions : Arthurio devait cacher quelque chose.

— Je n’ai pourtant rien remarqué de spécial, leur assura Kith, qui avait été engagé par le marchand. Je pense qu’il m’en aurait parlé, quand même.

— Sauf s’il a déjà été dérobé par l’un de ses gardes, nuança Abby. A-t-il demandé des recommandations lorsqu’il t’a engagé ? Tu appartiens quand même à une guilde reconnue de mercenaires. La Lame d’Argent a bonne réputation.

— Vrai, convint-il. Mais c’est spécifié dans le contrat qu’il doit me prévenir en cas de marchandise spéciale ou qui a de la valeur. Auquel cas nous rajoutons un membre de plus pour la protection.

— Il n’a peut-être pas voulu payer. Surtout s’il est aussi pingre que le mien.

La pique amena un sourire sur ses deux collègues, malgré la situation. La réputation de Josh avait rapidement fait le tour de la caravane. Les sourires disparurent cependant bien vite. Quoiqu’il se passe au campement, ils étaient trop loin pour y changer quoi que ce soit.

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