Où est la mielleuse expression de mes amours adolescentes ? Mûre à présent. Adulte, l'amour n'est plus mon tourment.

Où est le temps des maux inconsidérés, quand maintenant l'abîme se creuse de raison, et de tracas ? Adulte, le monde est mon tourment.

Où est la constance du changement, sinon dans le flot et les brisants ? La mer éternelle, recommencement. Sans laquelle mon coeur s'évanouit.

Heure trompeuse, le printemps s'annonce.

Je retrouve pour un instant la vacuité des heures incomplètes.

Pour un peu de poésie, le printemps s'annonce.