La Norvège, Amour, c'était la liberté.

Des paysages d'une splendeur peu commune.

Des visions de magnificence que je veux partager avec toi.

La Norvège, c'était la liberté.

L'oubli lent et certain de tout ce qui me rappelait à toi.

L'oubli certain de mon pays ; des chimères par dizaines.

La Norvège a été la perte et la découverte.

Une vérité que peu d'entre nous énoncent.

La liberté dans le désir, dans les sensations du tréfond.

Le désir comme élan de la chair et rien d'autre.

J'ai eu soif de cette liberté, dérobée.

Alors j'ai faim de Norvège, à nouveau.

Mais, Amour, l'Allemagne est le rêve à présent.

Tous les délices émanent de ces contrées inconnues.

Le fantasme ultime est au-delà du Rhin,

Dans les bières plates et les vins cristallins.

Son corps est dissout dans ce mystère complet.

Que sont ce pays et cette langue dont j'ignore tout ?

Crois-moi, Amour, la romance, c'est l'Allemagne

Et l'Autriche mêlés dans cet homme lointain.

La folie distillée dans son âme candide.

On les croit rustres, les voici accueillants.

Brutale leur langue, mais pleine des plus beaux compliments.

La Norvège, Amour, c'était la liberté.