Evidence
Vais-je tenir encore longtemps ?
- Tu viens te coucher Sam ?
Son esprit était loin . . . Elle était perdu, pensive, sur les pages blanche de son journal. Cette main qui voulait clore ce chapitre sur un amour impossible, était là, tremblante, laissant une tache d'encre noir absorbé par le papier. Elle releva son stylo et reprit ses esprits.
- J'arrive. Je vais me chercher à boire, tu veux quelque chose ?
- Un grand verre de limonade et si tu pourrais me prendre des chips . . .Il venait pourtant de manger ! Ses petites manies l'agaçais de plus en plus. Elle descendit les marches de l'escalier une à une avec attention, celles-ci étaient tellement lustré qu'elle pourraient glissé.
Sam s'arrêta devant la baie-vitrée, elle regarda à travers la vitre. Cherchant un réconfort dans la pénombre. Après tout Dylan pouvait bien attendre ! Elle s'emmitoufla dans son peignoir, s'avança jusque la terrasse. La vu était splendide pensa t'elle.
- C'est magnifique n'est ce pas ?
Elle essaya tant bien que mal à répondre à son interlocuteur qui se tenait déjà face à elle. Mais elle était perturbé par ce qu'il portait. Seulement vêtu d'un jogging, son torse nu était juste sous son nez. Elle balbutie.
- Euh, je . . . Oui, oui c'est, je, c'est magnifique. Fini t'elle par dire.
L'instant devenait de plus en plus gênant. Caleb s'avança, s'appuyant contre la rembarde. Scrutant le ciel. Elle devint plus sereine. À quoi pouvait-il penser ? Se demanda t-elle. Elle le rejoignit. Plus un mot, seul le silence avait prit place en cet instant. Sam se rappela soudain que Dylan attendait à l'étage.
- Bonne nuit. Chuchota-t-elle pour ne pas gâché ce moment. En se retournant pour regagner la pièce, Caleb lui attrapa le poignet et la tira vers lui.
Devant son regard profond, son coeur palpitait de plus en plus vite. Elle pourrais fondre face à lui aussi longtemps.
Que lui voulait-il ? Elle pouvait sentir la chaleur de son torse contre sa poitrine. Son souffle sur ses lèvres. Ses mains tremblait, non pas de peur, mais de faiblesse. Elle était totalement à lui.
Il s'avança lentement et lui donna un baisé sur le front, la serrant contre lui.
- Tu es une fille extra. Mon frère à de la chance de t'avoir.
- Et toi ?
- Moi ? Qu'est ce que tu veux dire ?
- Laisse tombé.
Il est évident que tu te ment à toi même. Mais je n'ai plus la force de supporter mes sentiments pour toi. Le temps semble s'arrêter quand je croise ton regard, mon coeur s'emballe. Je ne veux blesser personne.
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