Après tous ces passages guerriers et toutes ces tueries, j’ai décidé de m’offrir une petite pause. J’ai éliminé ce cher Jules pour la forme, puis je suis devenu l’amant de Cléopâtre. Je défonçais son exceptionnel petit cul à longueur de journée, dans toutes les salles du palais, faisant claquer sa chair blanche contre le marbre, dans un concert de hurlements animaux réverbérés par la pierre.

Et puis, j’en ai eu marre des femmes.

Alors, je suis devenu l’amant d’Alexandre. Je ne regrette pas les semaines passées à ses côtés à Memphis, alors qu’il était devenu Pharaon. Et je garde un souvenir terriblement ému de notre entrée à Babylone, j’avais l’impression de découvrir le paradis perdu.

Après cet intermède glorieux, j’ai choisi l’identité d’un prince d’Arabie, au harem grouillant de femmes somptueuses. J’y ai passé de nombreuses années, vautré dans la soie et la luxure, humant ces corps huilés et parfumés, me répandant dans des croupes offertes et parfaitement serrées, jusqu’à quarante fois par jour.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin (et aussi, heureusement, un recommencement). Alors, j’ai zappé.

Zap.