CHAPITRE IV - Le dénouement tant attendu !
* Maison parentale * Capitale d'Aphe-rycah *
La reine Ivoriaah contemplait le détective qui s'agitait autour des corps gisant toujours sur le sol. Il tourna la tête vers elle à plusieurs occasions mais elle avait jugé préférable de le laisser travailler pour pouvoir le pendre pour son incompétence lorsqu'il aurait échoué.
— Vous songez à me pendre n'est-ce pas ? demanda le détective.
La question perturba la reine, comment cet individu pouvait-il lire en elle comme cela ? Elle se tourna vers la porte pour regarder les gardes.
— Je ne suis pas le dernier des abrutis majesté. Notez cela avant de me dire une bêtise. lança le détective avant qu'elle n'aie eu le temps de réagir.
— Voulez-vous que je fasse quelque chose pour vous aider ?
— C'est ça ! changez de discussion et allez donc chercher votre mère dans le parc à l'extérieur...
La reine était outrée, le détective venait de lui donner un ordre. Les deux gardes à l'extérieur jubilaient, jamais ils n'auraient osé faire cela ! Il était définitivement condamné.
— Je vais la chercher, je vous laisse monsieur Shooffleur... souffla la reine en sortant.
* Parc du manoir parental * Capitale d'Aphe-rycah *
La mère de la reine était plantée devant un arbre et pleurait. Quand Ivoriaah la trouva, elle s'approcha d'elle et la prit dans ses bras.
— Maman ?
— Oui ma fille ? dit sa mère en pleurant.
— Que s'est-il passé ?
Les sanglots couvraient en grande partie ce que disait sa mère, la reine la fit donc répeter pour être sûr de bien comprendre.
— Explique nous ! un détective est en train d'éxaminer la scène de crime. Il savait que tu serai là.
— Un det... detective ? fit la mère visiblement terrifiée.
— Oui ! il a l'air très compétent !
Une sensation étrange toucha la reine, elle sentait un objet dur dans son abdomen.
* maison parentale * capitale d'Aphe-rycah *
Le détective se leva, il avait fini son examen. une conclusion s'imposait à lui, les deux individus avaient été poignardés mortellement par une arme absente... Ce n'était donc aucun des deux qui avait déclenché et terminé le combat... Seul restait la mère de la reine...
— GARDES ! hurla t-il.
Entendant ce cri, ils se dépechèrent de rentrer pour voir ce qui se passait. Le détective courut vers eux paniqué.
— VITE ! SORTEZ DANS LE PARC !
— Quoi ?
— La reine ! va se faire tuer !
— Quoi ? Arrêtez donc vos élucubrations !
Tandis que les gardes refoulaient les conseils du détective, un cri provenant de l'extérieur se fit entendre et les coupa. C'était la voix de la reine. La dispute se termina immédiatement et les trois individus foncèrent vers le parc où la reine était étendue sur le sol, un poignard dans l'abdomen tandis que sa mère tentait de s'échaper.
* Parc du manoir * capitale d'Aphe-rycah *
— Arretez-là ! ordonna le détective.
Il ne fallut pas plus de mots pour convaincre les deux gardes de courir après la mère de leur reine. Ils seraient pendus si cette meurtrière venait à s'échapper.
— Madame ! cessez donc de courir ! hurla un des gardes.
— AHAHAH ! ricana la fugitive en se retournant pour les narguer.
En se retournant, la mère de la reine perdit la possibilité de voir devant-elle. La racine d'un chêne lui attrapa le pied l'immobilisant au sol. Les gardes la rattrapèrent en riant à leur tour et en congratulant l'arbre.
— Vous êtes en état d'arrestation ! Vous serez pendue pour ces crimes ! annonça fièrement le second en tenant fermement la mère d'Ivoriaah.
Tandis que les deux gardes tenaient désormais la fugitive, celle-ci se mit à crier.
— Lâchez moi ! ! Bande de fous ! Je suis la mère de votre reine !
Entendant ces mots, Thésée Shooffleur s'approcha et lui tint un discours qui la calma et qui ressemblait pour beaucoup à des paroles de cinéma...
— Vous étiez jalouse n'est-ce pas ? De votre fille ?
— Que dites-vous ? Demanda la mère de la reine.
— Je dis que vous étiez jalouse depuis quelques jours du nouveau rang de votre fille. Votre rage ne plaisait pas à votre mari qui était fier d'elle. Vous étiez donc insupportable. Vous faisiez preuve d'une violence psychologique et physique envers votre mari et avez tenté de le frapper plus tôt dans la soirée. Ce faisant votre mari a du se défendre, d'où les traces de flammes sur vos vêtements. à moins que ce ne soient en fait des flammes produites par ce jeune innocent que vous avez également tué.
— Je ... commença la mère.
— Laissez-moi finir ! Vous avez profité d'être en cuisine et de découper un poisson pour garder sur vous un couteau que vous n'avez pas suffisament lavé. Jai retrouvé une écaille plantée dans la plaie du jeune.
— Mais ... que ... bredouilla la reine.
— AH ! Vous avez raison ! je comptais prendre le contrôle du trône mais cela n'a pas marché ! ça aurait pu si seulement vous n'étiez pas intervenus ! lança la mère de la reine.
— Arre... Arrêtez la ! ordonna la reine.
— A vos ordres ma reine ! répondit un des gardes.
Le second garde lâcha la mère de la reine et s'approcha de cette dernière qui était au sol avec toujours ce poignard planté. Le détective dissuada le garde d'ôter le couteau et proposa de contacter le médecin du palais.
* le lendemain matin * Palais de la reine Ivoriaah * capitale d'Aphe-rycah *
Le détective avait reçu une invitation de la part de la reine à venir à l'éxécution publique de la meurtrière qu'il avait contribué à arrêter. Il s'était présenté avec joie au palais pour l'aube.
— Bonjour Majesté ! Je vois que l'on vous a bien bandé.
— En effet, merci d'être venu et surtout d'avoir permi d'identifier ma mère comme la meurtrière. le remercia la reine.
— C'était un plaisir de faire mon travail vous savez.
L'éxécution était prête, la mère de la reine était sur la potence, prête à mourir. le boureau lui proposa de dire ses derniers mots, ce qu'elle fit.
— Ma fille, je suis désolée, je voulais ta place et je l'aurais... Tu seras à ma place demain ! ricana-t-elle.
— Je ne crois pas ma chère. la coupa le détective en tendant une fiole contenant un liquide vert à la reine. Buvez majesté !
— Qu'est-ce donc que cela ? demanda la reine en saisissant la fiole.
— Il s'agit d'un traitement que je me suis fait offrir par un ami cette nuit, il vous débarassera du vers parasite qui contrôle partiellement vos émotions.
— Nooon ! Comment savez-vous cela ? hurla la mère toujours pendue.
— J'ai observé ses yeux hier quand le médecin la mettait sur un brancard. Elle avait un éclat rouge au coin de l'oeil. Ce ne pouvait être que cela. J'ai attendu de voir ce matin et regardez... Vous venez juste de me confirmer ce stratagème !
Les gardes se saisirent de la mère et ouvrirent la trappe. Dans un craquement qui fit un bruit très léger, la nuque de la mère se brisa lui ôtant la vie beaucoup plus doucement qu'à ses victimes la veille. Les pensées d'Ivoriaah allèrent à sa servante qu'elle avait fait éxécuter sous l'emprise de ce ver.
Tout se passa très bien, la reine libérée de l'emprise du parasite demanda au détective un entretien privé. Celui-ci accepta.
* Quartiers privés de la reine * Palais de la reine Ivoriaah * Capitale d'Aphe-rycah *
— Vous avez été divin mon cher ami !
— Je vous remercie ma reine.
— Pourriez vous juste m'éclairer sur un point ?
— Bien entendu ! dites-moi tout !
— à quel moment ais-je été infecté ? demanda la reine.
— Je pense que vous l'avez été dans la journée d'hier. Probablement même dans la matinée, il lui aura fallu un contact direct. N'avez-vous pas été piquée hier ?
— Hmm ...
La reine était pensive, elle se souvenait bien d'une petite douleur dans la matinée tandis que sa mère la tenait dans ses bras... Cet individu était brillant !
— Voudriez-vous bien devenir un détective à la solde du royaume ? demanda la reine.
— Si la paie est bonne et que vous me donnez l'immunité, je serai votre Elfantôh !
— Dans ce cas j'aimerai ...
FIN... ?
Cette histoire a été écrite en réponse à un défi mais s'inscrit dans mon univers crée à l'occasion de l'écriture du "miaulement de l'apocalypse" dont certains chapitres sont publiés ici. Les personnages font référence à un coup d'état qui est lui même publié ici et qui se déroule quelques temps avant les évènements dépeinds ici.
MERCI D'AVOIR LU !
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