Maintenant que nous ne sommes plus,

Unis par l'esprit, nos desseins,

Nos rêves consentis se sont dissolus,

Figeant nos âmes tels des saints.

 

Maintenant que nous ne sommes plus,

Dans l'envie et le besoin,

Nos désirs se sont totalement abstenus,

Le jour et du soir au matin.

 

Maintenant que nous ne sommes plus,

Unis par le corps, nos larcins,

Nos actes accordés se sont suspendus,

Bandant mes mains loin de tes seins.

 

Maintenant que nous ne sommes plus,

Dans cet espace commun,

Notre monde s'est interrompu,

Au renoncement du  rythme de nos bassins.

 

Maintenant que nous ne sommes plus,

Un, et rien que ce petit un,

Notre unicité s'est largement répandue,

Pour faire de nous un deux, au moins.

 

Maintenant que nous ne sommes plus,

Toi le bien et moi le malin,

Notre corps à cœur n'est finalement plus

Qu'une impasse que je réemprunterais bien !