Oreste et le sacrilège des Atrides
Ô feu roi ! Prestige de ta vie trépassée
Et sacrifie la verdissante Iphigénie, l’Adorée !
Les supplices de sa mère et de ton enfant
N’ont pas empêché ce sort affligeant.
Fille reçue comme libation au nom d’Artémis, la Cruelle,
Le courroux de Clytemnestre l’appelle.
Hélas, femme impie
Et mère anéantie
Qui porte en son sein
Un terrible dessein.
Retour de la guerre de Troie heureux,
Agamemnon victime d’un coup malheureux
Par deux amants lâches expire ! Ô parjure !
Tu obtiens cette triste sépulture.
Aucune offrande ne vient à toi.
Seule Électre, suite à ton funeste destin, se noie
Dans cette âpre douleur et joute contre tes meurtriers.
Électre vocératrice et fille courroucée
Contre tes assassins et ta femme perfide.
Maison maudite des Atrides.
Thyeste et Atrée
Frères infortunés.
Égisthe l’Incestueux
Trempe ses mains dans le sang odieux.
Progéniture vengeresse de son père,
Exilée de ses pairs,
Vivant près de Delphes et se nourrit
De la haine des assassins d’Agamemnon, il grandit.
Retour à Argos et retrouvailles avec sa sœur,
Ils transpercent Clytemnestre avec peur
Et Égisthe avec certitude.
Ô matricide et fin de la béatitude.
Séparation d’Oreste et d’Électre à vie
Et se faisant pourchasser par les Érinyes,
Le fils sacré s’en va demander l’aide d’Athéna.
Ô matricide et fin du combat !
Électre mariée à Pylade,
Il ne lui reste plus que des tirades
A prononcées en mémoire de son frère courageux
Qui tue Néoptème et son dessein outrageux.
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