L'oiseau
Assise à ma fenêtre comme la princesse
D'un conte de fées complètement irréel
J'attends les mots qui éclaireront ma tristesse,
Ce sourire qui illuminera mon ciel.
Comme un oiseau, rapide messager qui passe
Juste assez longtemps pour dissiper mes angoisses,
Il traverse mon écran bien trop vite, hélas,
Sans jamais que mes pauvres sentiments ne froissent.
Je sais bien, trop bien l'insatiable demande
D'un monde sans cesse en mouvement, qui jamais
Ne prends le temps d'exaucer les simples demandes.
S'il plaît à Chronos, seulement un peu, je promet !
Mais je réclame trop et j'en suis consciente.
Ses mots sincères me contentent, me suffisent,
Emplissent plus qu'amplement toutes mes attentes,
Si je me permettais d'en avoir, en franchise.
Aussi, seule, je patiente, sachant bien
Que le silence de son travail n'est qu'un fruit
Et que viendra l'instant où l'être aérien
Viendra se poser, inspirant ma poésie.
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