Cœur Aride
Noah
Après le départ de cette pédale de Teddy, je pense pouvoir me pieuter tranquille. Or, je me trouve incapable de fermer les yeux pour parvenir au sommeil. Il faut croire que la pétasse friqué, et les jérémiades de sa poupée blonde, ont décidé de me rendre fou. Depuis que j'ai aperçu cette fille, elle me détruit les neurones, car je n'ai jamais autant cogité. Je revois sans cesse ses pleurs, ses suppliques, son petit cul bien roulé, et notre dispute.
J'ai bien essayé de me débarrasser de son souvenir, mais pas moyen d'effacer de ma tête l'expression de désespoir contenu dans ses yeux vert. Après ce bref rassemblement familial inopportun, elle me pourrit la cervelle purement simplement comme un mal commun. Moi qui pensais passer à autre chose, et bien non. Cette oie blanche me hante, comme un putain de fantôme. Il ne manquait plus que le repentir de la Lilia et la scène aurait été surréaliste.
Une situation qui me fait douter de mon plan machiavel. Car faire de la garce, et de sa petite famille des cibles vivantes ne me parait plus être une idée si brillante. Sauf que je n'arrive pas à passer outre l'amertume, la rage, et de la haine qui me ronge. Cela fait deux heures que je tourne en rond, comme un lion en cage, et je n'en peux plus. J'attrape mes fringues, mon flingue, mon phone, et me prépare à sortir. Je dois me vider la tête, et Taryn est mon meilleur coup.
Après une visite expresse à sa chatte, peut-être que je me sentirais mieux, qui sait!? Peut-être, que je réussirais à oublier la fille de ma génitrice. Une fois prêt, je passe la porte du trou à rat qui me sert d'appartement. Je me retrouve sur le palier décrépit dont l'apparence me rappelle d'où je viens. La lampe au plafond pendouille sans applique, et reflète une faible lumière sur mon visage, ce qui me permet de distinguer la porte de sortie.
Une sortie encore plus dégueulasse, que le reste, puisse qu'elle donne sur le quartier de tout les vices et de tout les trafics. L'odeur aussi est caractéristique de l'environnement, car des relents fétides, d'urine, de pourriture, et d'eau croupit m'accompagne à chaque pas. Mais bien sûr, je ne suis pas dégoûté. Comment l'être ? Cette atmosphère constitue mon quotidien depuis tellement longtemps, qu'elle est une seconde peau. Il ne manque plus que l'odeur, et le goût métallique du sang pour que je sois parfaitement dans mon élément.
Mon excitation monte en flèche, et je me mets à bander. Mais au lieu de visualiser la cause habituelle de ma trique, c'est le visage cette fille qui se présente à moi. La colère, et la frustration me font serrer les poings. Cette débâcle me dégoûte au plus haut point. Je ne veux pas penser à cette petite sainte. La seule chose que je veux, c'est lui faire du mal ! J'accélère le pas, déterminé à atteindre la piaule de Taryn, avant que la violence qui me pète à la gueule n'arrive pas à son paroxysme. Juste quelques minute de marche, et je cogne la porte de mon plan cul.
À peine, elle m'ouvre la porte que je me jette sur elle, tel un affamé. Je choppe ses lèvres en la poussant à l'intérieur, et lui donne un baiser brutal, je suis tellement furieux, que je pourrais lui arracher la langue. Ma faible maîtrise s'envole en fumé, je l'attrape en dessous des cuisse, et la plaque contre la porte qui claque. Hissée contre moi, elle se cambre instinctivement, gémit et souffle d'une voix haché tellement je suis violent.
- Bordel Noah, qu'est ce qui se passe!?
Mais je ne suis sincèrement pas d'humeur à parler, alors avec mon autre main, je bloque sa respiration en exerçant une pression modérée sur sa carotide. Elle ferme toute suite sa gueule, car Taryn me connaît très bien. Elle comprend que je ne suis pas décidé à parlementer, mais à la baiser. Elle ouvre ses jambes et les noue autour mes reins afin de me donner accès à sa chatte, qui se mouille puisse de fluides. Puisqu'elles transpercent la soie de son string. Ma queue est raide, et ne demande qu'à s'enfoncer dans son petit trou serré, mais je ne suis pas stupide.
Baiser Taryn sans préservatif, c'est comme effectuer de la chute libre sans parachute, et je suis pas assez cinglé pour commettre cette erreur. Je lui arrache le minuscule haut, et pince ses tétons avec agressivité, Taryn gémit de plus belle. Décidé de la prendre, sans attendre une minute de plus, je sors ma bite. J'enfile un préservatif sortie à la hâte de la poche de mon jean, lui arrache le petit bout de soie sans ménagement, et m'enfonce en elle.
- Putain Noah ! crie t'elle.
Énervée qu'elle ose m'interpeller de sa sale bouche, ma main se dirige vers son cou, que je serre à nouveau. Je la pilonne comme un malade, avec une fougue, et une colère qui me brûle littéralement les tripes. Pourquoi ? Et bien parce qu'au lieu de voir Taryn la petite brune, c'est Eden la blonde qui s'invite dans mon crâne. Bon sang, ma rage explose telle de la lave brûlante. Je repousse Taryn qui atterrit sur le sol, en criant de surprise et de douleur, mais je m'en fous. Je l'attrape par les cheveux la retourne, et la prends par-derrière en passant d'un trou à l'autre sans aucun préliminaire.
Dès que je la pénètre, elle hurle de douleur, mais je ne m'arrête pas pour autant et continue de lui tailler son petit cul rose. Après plusieurs minutes de ce traitement dégradant et brutal, je me déverse dans la capote. Je me retire d'elle sans que la douleur que je lui inflige ne préoccupe. Je sais que Taryn n'a pas joui, mais c'est le cadet de mes soucis. D'ailleurs au lieu de sentir me soulager, cette baise augmente mes démons intérieurs, j'en deviens encore plus taré.
Je promène un regard sur Taryn, qui recroquevillé sur le sol sanglote doucement, mais je ne ressens rien. Mon cœur est toujours aussi glacial et noir, que mon esprit tordu est confus. Je suis inapaisé ! Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Alors que je dispute un tête-à-tête avec ma pseudo-conscience, Taryn pleure de plus belle, mais finit par lâcher des reproches que je n'attendais pas.
- Tu es taré Noah ! Je n'en peux plus de tous ça ! Pourquoi ? dit-elle complètement brisé.
Je ricane, et mes lèvres se plient en rictus amer.
- Tu sais pourquoi Taryn ! Arrête tes conneries ! Tu me connais, et tu sais que si je viens te voir, c'est pour ça et rien d'autre ! dis-je.
- Rien donc ne te touche? Je sais très bien pourquoi tu viens me voir, mais pas comme ça Noah. Bordel pas comme ça ! Tu es dingue. sanglote t'elle.
- Je suis timbré, et non Taryn, rien ne me touche ! je rétorque complètement cynique.
- Laetis m'avait prévenu, mais ...... c'est la fois de trop ! Merde, faire du mal te fait plaisir. Cherche une autre, car un jour ça risque d'aller trop loin. Mais ce ne sera pas avec moi. Un jour, tu aimeras Noah Blake, mais je te jure que cette fille-là t'anéantira ! Maintenant fiche le camp de chez moi, le fils du diable n'est plus le bienvenu ici ! crie-t-elle faiblement.
À cet instant, je me rends bien compte, que je suis allé trop loin. Or, je suis si perturbé que seule les emmerdes lié à ma mère biologique me bouffe la cervelle. Je m'imagine encore la petite sainte, et je contracte la mâchoire.
C'est elle, oui elle la responsable de ça. Mais elle et sa petite mère chérie ne s'en sortirons pas comme ça. Fort de cette résolution, je retire la capote, et me tire sans un mot.
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