A toi....
A toi, que j'ai tant aimé, tant chéri,
Dans l'ombre d'une matriarche perfide,
Isolant, mes mots et gestes attendris,
Dans une perversité plus que fétide.
A toi, aux tendresses rares échangées,
Aux instants volés, sincères échanges,
Aux valeurs que tu as su m'inculquer,
A ces sourires si pudiques et étranges.
A toi, que la vie n'a pas épargné,
Aux souffrances, de ton enfance,
A la force qui t'a permis de lutter,
A l'homme courageux, aux blessures intenses.
A toi, que la maladie a, si tôt, empoigné,
Dans tes larmes, tu as su me livrer,
Un "je t'aime ma fille", je t'ai toujours aimé
Avant de t'éteindre en mes bras, mon cœur terrassé.
A toi, je continue à ce jour, à te sourire,
Mon âme ne cesse de te pleurer,
Nous avions tant à partager, découvrir,
A jamais, ton dernier souffle reste au mien mêlé.
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