Tarzan et Peau d’Âne
Par une chaude journée d'été, Lord Greystoke, qui comme vous le savez certainement, a dans le passé fait parler de lui lorsqu'il fut ramené en Angleterre par un explorateur qui l'avait découvert au hasard de ses pérégrination dans la jungle, se retrouva nez à nez avec une étonnante jeune femme dont il tomba instantanément amoureux.
Elle était vêtue d’une peau d’âne ce qui eu pout effet immédiat de rappeler des souvenirs de jeunesse a celui que l’on appelait Tarzan, il y a bien longtemps. Non pas qu’il s’accoutra de la même façon, les ânes étant rares dans la jungle ou il avait passé son enfance, mais plutôt car il avait eu l’habitude de s’habiller de peaux d’animaux.
Il lui adressa un sourire, la jeune femme rougit et détourna le regard. Lord Greystoke compris immédiatement qu’elle était une servante des plus humbles et avait pour habitude de fuir les aristocrates comme lui. Depuis le temps qu’il vivait en Angleterre, il n’avait jamais vraiment pu s’habituer à ces cloisonnements sociaux. Dans le groupe de singe qui l’avait élevé, on était dominant ou dominé, cela ne se choisissait pas en fonction d’une naissance mais plutôt en fonction de capacités innées.
La jeune femme chercha donc à le fuir immédiatement. Et il aurait aimé la retenir mais ne savait comment. Lui parler l’aurait certainement bien plus effarouchée.
Il la laissa donc fuir non sans observer la direction qu’elle avait prise.
Quelques jour plus tard, après s’etre renseigné sur l’étrange jeune femme, il avait appris que personne ne savait d’où venait la servante en question, tout ce que l’on savait c’est qu’elle s’appelait Jane et habitait une cabane délabrée à l’orée du village.
Il décida donc de se déguiser en vieil homme fatigué, et se posta a proximité de la masure avec un lourd fardeau.
Quand Peau d’Ane sortit de chez elle, il s’arrangea pour croiser son chemin faisant mine de peiner fortement. Aussitôt la jeune femme se proposa pour l’aider.
« Merci vous êtes bien aimable, mademoiselle » fit-il
« Oh, ce n’est rien, ou allez-vous avec ce fardeau » demanda Jane
« A vrai dire, je ne sais où le poser, c’est tout ce qu’il me reste ayant été chassé de chez moi par les huissiers »
Sans hésiter, Peau d’âne lui proposa l’asile. Lord Greystoke, fort ému par tant de générosité, se dévoila alors, à la grande surprise de la jeune femme.
Ne sachant trop comment réagir, Jane cherchait visiblement a fuir de nouveau, mais Tarzan la retint
« Ne partez pas, je ne vous veux aucun mal, juste comprendre pourquoi vous vous habillez de la sorte ? Qui êtes-vous donc ? comment une belle femme comme vous peut-elle se retrouver dans la misère qui semble être la vôtre ? »
Après un moment d’hésitation, elle répondit :
« oh rien de plus simple, j’ai été expulsée de chez moi lorsque mon père décida qu’il ne voulait plus me voir »
« Quel méchant homme ! pourquoi a-t-il décider ainsi »
« Parce que je ne voulais pas de lui comme amant »
Estomaqué par une telle révélation Tarzan ne sut que répondre.
« On parle bien de votre père ? » finit-il par dire
« Oui, de cet homme qui voulait faire honte à mon honneur, au sien, a celui de notre famille, pour quelques instants de plaisir » dit-elle avec colère.
« Et ou vis ce moins que rien, je vais me charger de lui apprendre la vie »
Peau d’âne eu un sanglot. Elle expliqua a Tarzan que son père s’était suicidé après son départ quand sa mère avait appris ce qui s’était passé et qu’elle l’avait voulu le quitter. Le plus dramatique c’est qu’elle ne voulu pas pardonner sa fille l’accusant d’avoir aguiché son géniteur. Depuis elle avait décidé de vivre loin de tous, et de ne plus jamais attiré le regard des hommes.
Tarzan, ému par cette sombre histoire, fit venir Jane a son manoir et après un long processus de dialogue réussit a la guérir de ses peurs et traumatismes. Depuis ils coulent tout deux des jours heureux.
C’était sans compter sur deux larrons en foire qui s’étaient rencontré dans une boite de nuit, le Neverland, la veille et avant bien l’intention de s’amuser.
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